

L'histoire de ce choix de l'ADLS ne remonte pas à plus tard que la semaine dernière.
Comme chaque jour de la semaine, j'épuise mon stock de CD récemment acheté en les écoutant sur le trajet, aller ou retour, entre chez moi et mon travail. Quand le CD est trop court et qu'il s'arrête en cours de route, je bascule sur ma clé USB où j'ai stocké mes derniers téléchargements, que je n'arrive pas à écouter à la maison...
Ce jour-là, donc, je bascule sur ma clé USB et tombe sur le dernier album de Michael Giles, une de mes plus grandes idoles. L'album, au passage, très particulier, est à 95% percussif et, malgré son audace, se laisse écouter.
Giles est mon idole depuis aussi longtemps que je connais King Crimson, car son histoire commence avec l'ami Fripp. Le trio Giles-Giles-Fripp, comme tout le monde le sait ici, se forme dans la seconde moitié des années 60 et abouti à l'énorme machine que fut King Crimson.
Pourtant, la collaboration entre les frères Giles et le baron Fripp ne durera que l'espace d'un unique album, l'énorme "In The Court Of The Crimson King". Les deux claqueront la porte pendant l'élaboration du deuxième album.
Un moment, Robert Fripp ne s'est pas senti les épaules suffisamment solides pour continuer l'aventure avec d'autres recrues. C'était à une époque où il n'avait pas encore chopé le melon.
De leur côté, les frères Giles, rejoint par Ian McDonald fondent le groupe McDonald & Giles et, aidé, aux claviers, par Steve Winwood, concoctent leur unique album, éponyme.
Rétrospectivement, ce début de carrière de Michael Giles est irréprochable et son jeu de batterie est on ne peut plus fabuleuse, notamment sur "Tomorrow's People" sur l'album du groupe discident.
Étonnamment, après ce fabuleux album, Michael Giles disparaitra complètement de la circulation à l'exception d'un ou deux albums avec Leo Sayer Anthony Phillips ou Kevin Ayers.
Sort en 2002 un album enregistré en 1978 par le sieur. Drole de surprise car on ne s'y attendait pas du tout, d'autant que d'album solo il n'avait jamais sorti.
L'album, plus une réédition qu'un document d'archives mêlant de ci de là des enregistrements sauvés à gauche à droite, est, à mon goût une réelle réussite. Loin des standards du prog, il s'inscrit plus, comme le McDonald & Giles, dans une veine pop-rock sophistiquée où le batteur ne compose pas que pour son instrument (c'est d'ailleurs ce que je remarque pour la plupart des batteur qui se lancent dans une carrière solo).
Maintenant, je ne vous en dirai pas plus sur cet album. D'abord, parce que je ne veux influencer personne et vous laisser le découvrir par vous même, et d'autre part parce que je ne m'en souvient plus tellement de cet album et que l'ADLS était l'occasion rêvée pour me remettre dedans
Des liens pour l'écouter, sur les blogs suivants :
http://anajondas-stash.blogspot.fr/2011 ... -1978.htmlhttp://progbeat-vvche.blogspot.fr/2009/ ... 02-uk.html (le lien est Narod.ru)
lien grooveshark pour éviter de télécharger l'album :
http://grooveshark.com/#!/album/Progress/5271391