Forum de rock6070

Pour mon premier album de la semaine, je me suis dit qu’il fallait un peu marquer l’évènement.
Et quoi de mieux que de rendre hommage à Grace Slick, que vous pouvez apercevoir sur mon avatar
(Même si l'album a gagné le jeu de la trouvaille de la semaine, je n'ai pas eu le temps d'en préparer un autre, désolé )

J’ai donc choisi le Jefferson Airplane et son album Surrealistic Pillow


Pour la petite histoire, le Jefferson Airplane est un groupe culte, mythique même de la scène de San Francisco, pendant l’apogée du psychedelisme. Il partageait l’affiche avec le Quicksilver Messenger Service, le Grateful Dead….
Pour ce 2ème opus, le groupe accueille Spencer Dryden à la batterie, et surtout Grace Slick, leur chanteuse. Ce changement de personnel est accompagné d’un tournant dans les influences : échangeant son répertoire pop-folk léger contre ce rock psychedelique.
Cet album sorti en 1967 : année psychédélique par excellence, année du Sgt pepper des Beatles, année du Summer of Love et du rêve hippie à San Francisco... le groupe concocte donc, à grands renforts de LSD, un album psyché-folk qui le fera sortir de l’anonymat.

Et cet album colle parfaitement à la mentalité des « flowers powers » de l’époque, en effet s’attarder un peu sur les paroles permet de rentrer dans la mentalité de l’époque à savoir l’optimisme prépondérant mais également de noter que la naiveté qui en découle résume parfaitement la grand faiblesse de ce mouvement.

« You’re My Best Friend » :
Ah, you're my best friend
(You are my best friend)
And I love you so well
Till the end of time you won't see me

C’est cependant sur cet album que l’on trouve deux perles, deux chansons emblématique du psychedelisme San Franciscains : « Somebody To Love » et « White Rabbit ».
Cette dernière témoigne parfaitement de l’influence du LSD25 sur l’écriture et la composition des morceaux. C’est dans un univers fantasmagorique, apparentée à l’histoire d’Alice aux Pays des Merveilles, qui fait l’apologie des drogues de l’époque, et donc bien entendu à l’acide.
On la trouve d’ailleurs dans le trip « Las Vegas Parano » d’Hunter S. Thompson, adaptaté par Terry Gilliam (deuxième adaptation avec Johnny Depp, la première était avec Bill Murray réalisée par Art. Linson) de son livre « Fear and Loathing in Las Vegas »





Date de sortie : Février 1967

Tracklist :
A1 She Has Funny Cars 3:03
A2 Somebody to Love 2:54
A3 My Best Friend 2:59
A4 Today 2:57
A5 Comin' Back to Me 5:18
B1 3/5 of a Mile in 10 Seconds 3:39
B2 D.C.B.A.-25 2:33
B3 How Do You Feel 3:26
B4 Embryonic Journey 1:51
B5 White Rabbit 2:27
B6 Plastic Fantastic Lover 2:33

Le lien :

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Je viens d'ajouter le sondage.

Merci yenyen, j'ai complètement oublié, et je ne sais d'ailleurs pas comment rajouter le sondage

disque culte, Must, Monument, aucun mot ne peut véritablement qualifié ce qu'est cet albim!

Pour moi, à mon humble avis, JE suis d'avis de mettre une note de 10...

Suis en train de commencer à écouter, c'est cool, les premières mesures font irrésistiblement penser à "Abba Zabba" de Beefheart, ça risque de me plaire !

Je ne connais ce groupe que de nom..une excellente occasion de découvrir un pilier du rock 60-70

"White Rabbit " pour moi c'est la chanson Psychédélique par excellence , le témoin absolu de cette période , les paroles , cette musique en crescendo , je l'ai connu toute ma vie mais je m'en lasse pas , beaucoup d'émotions a chaque écoute ,et il faut dire que Grace Slick est pas mal .
Je ne sais pas si vous vous souvenez de Matrix le premier , La scène où en demande a Neo de suivre le Lapin Blanc , je crois que c'est un clin d'œil a cette chanson .

Je pensais que c'était par rapport au Lapin Blanc d'Alice, qui justement la guide dans le pays des merveilles .

Par contre, le lapin blanc de Sacré Graal des Monty Python ne me semblerait pas si absurde que ça.

Par contre, le lapin blanc de Sacré Graal des Monty Python ne me semblerait pas si absurde que ça.
j'y avais jamais pensé, mais maintenant que tu le dis, je les vois bien charger sur cette musique, surtout avec la grenade papale

Je pensais que c'était par rapport au Lapin Blanc d'Alice, qui justement la guide dans le pays des merveilles .
C'est plutôt le choix pilule bleu pilule rouge , qui me fait penser aux paroles de la chanson (one pill make you larger and one pill make you small , and the one that mother gives you , don't do anything at all)

8 ou 9 pour moi, peut-être. Une clef du psychédélisme, et le seul album de l'Airplane qui ne soit plombé par aucun mauvais titre. Davantage de Grace n'aurait sans doute pas fait de mal, mais bon...

Dans les bonus des récentes rééditions CD, un excellent rock qui tranche bien avec le ton relativement mellow de l'ensemble : .

@ Misterjibe : pourquoi ce choix, sinon ? Par sécurité ? J'aurais adoré déverser mon fiel sur Baxter's ou l'effroyable Blows Against the Empire, ou au contraire dire un peu de bien du méconnu Bark, dommage pour moi :)

objectivement je lui aurais mis 8 ou 9, mais je lui ai mis 10 pour tous les bons tripes qu'il m'a procurés

Comin' Back to Me est une perle. Avec des paroles qui composent l'une des plus émouvantes ouvertures de chanson que je connaisse.

The summer had inhaled
And held its breath too long.
The winter looked the same,
As if it had never gone,
And through an open window,
Where no curtain hung,
I saw you, I saw you,
Coming back to me...

@ Misterjibe : pourquoi ce choix, sinon ? Par sécurité ? J'aurais adoré déverser mon fiel sur Baxter's ou l'effroyable Blows Against the Empire, ou au contraire dire un peu de bien du méconnu Bark, dommage pour moi :)

J'ai hésité entre celui-ci et Baxter's justement.
Ce sont les deux que je connais le plus, et donc pour lesquels je suis le plus "capable" de pouvoir argumenter.

Entre les deux, j'ai mis celui-ci, car c'est une référence du genre, donc la carte de la sécurité pour mon premier disque de la semaine effectivement ; mais également la volonté d'un disque studio, qui a eu des influences dans quasiment tous les domaines artistiques, mais également pour pouvoir avoir dans notre cas deux "singles" qui résument bien la carrière du Jefferson Airplane.