Il y a des trucs qui m'accrochent dès la première écoute là-dedans : Girl from Germany, Moon over Kentucky, Underground, Whippings and Apologies. Mais ce n'est pas un album qui passera souvent par ici. Je n'arrive pas à saisir le but du groupe (faire rire ? expérimenter ? se moquer ? mais de quoi ? et pourquoi ?) et ça m'empêche d'adhérer à 100%. Je peux rire avec 10cc, qui se moque de tout en adoptant le cadre formaté de la pop (certes pour mieux le dynamiter). Avec Sparks, je ne peux guère qu'esquisser un rictus incertain (du moins pour cet album -- il faudrait que j'écoute au moins Kimono My House, évidemment). Je n'ai jamais aimé perdre pied à la piscine. Un 6 ou 7 pour moi.
Attention tout de même à Kimono, ce fut un succés à l'époque car il collait toralement à l'air du temps, cependant, ce n'est peut-être pas l'album ou Sparks "brille" le plus (oh oh je suis drôle). Si tu as envie d'approfondir par la suite, il faut evidemment écouter Propaganda et Indiscreet, et si ça plait écouter le reste de leurs albums des 70s. Les années 80 sont à part, c'est de la pop, de l'electro, de new wave, du disco... Quelques titres écoutables, mais beaucoup à jeter, malgré encore et toujours et un univers décalé. Plagiarism de 1997 est une superbe retrospective remise au gout du jour de leur carrière, et Lil'Beethoven et le retour ) une innovation surprenante qui nous laisse sur le cul, à écouter absolument.
Pour en revenir à Woofer, en 2008, Sparks à joué l'intégralité de sa disographie à Londres, soit 21 albums, 21 concerts. N'ayant pas les moyens de séjourner un mois à Londres, j'ai selectionné deux concerts. Le premier "Sparks" et le second "Woofer", je vous laisse deviner pourquoi. Et justement, un des plus grands moments de ces concerts, fut l'interpretation live de Underground, inoubliable. De plus, la plupart des morceaux des deux premiers albums n'ayant jamais été joués sur scène, ce fut vraiment deux concerts exceptionnels.
_________________ Fuck Yeah ! Bowie est de retour !
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