Forum de rock6070

Personne n'en veut de mon album de la semaine

Je vote en fin de semaine ! Ne t'inquiète pas trop ! Il me faut le réécouter encore ! Le seul point faible, quasi indépassable pour moi, ce sont les sons. Décidément avec cette décennie je risque de longtemps encore resté fâché. Dommage que tant de talent et d'inventions soient gâchés par de tels choix sonore - mais ce fut l'époque. Et encore là ça reste supportable et honorable....mais alors les joies du digital, bonjour !

Je plaisante évidemment, et en tout cas tu ne t'épanouis pas dans la facilité avec cet album de Bashung.

C'est vrai qu'on attaque le traditionnel dernier virage

Je me suis forcé à l'écouter une fois. Mouais. J'ai rien contre les sons Eighties, mais là c'est juste trop foutraque pour moi. J'aime bien l'instru Procession, cela dit... Je vais mettre 4 (la moyenne étant réservée aux disques que j'aurais ne serait-ce qu'une légère envie de réécouter par la suite).

Y a de la guitare psyché-space là dedans, et de la rythmique électronique (mais pas que). J'ai bien aimé C'est comment qu'on freine [bien connu], Scène de manager et ses sons de basse bien mis en avant, Jünge Männer bien décallé
Les textes sont complètement fous (Trompé d'érection ) comme à l'habitué chez Bashung.
Maintenant, musicalement ça m'en touche une sans bouger l'autre (enfin, si c'était possible). Il y a certes de la composition, mais le jeu est bien trop mécanique et pas assez "humain". La guitare est intéressante, notamment sur le dernier morceau mais ça s'arrête là.

Maintenant je ne suis pas un ennemi catégorique de la boîte à rythme, y a des titres axés autour de cet instrument que j'adore.*

Je lui met un bon 4/10 car la démarche était louable.


* Et je m'en vais d'ailleurs ouvrir un topic à ce sujet

C'est déjà la dernière ligne droite pour les votes

Une autre petite info sur ce disque :
Le 28 mars 2011 a été présenté au Théâtre Marigny, à Paris, [Re]Play Blessures, un spectacle écrit par Pierre Mikaïloff et Arnaud Viviant, qui raconte la naissance de Play Blessures. Irène Jacob en assurait la lecture, tandis que se succédaient sur scène : Boris Bergman pour Junge Männer, Axel Bauer pour C’est comment qu’on freine ?, Barbara Carlotti pour Lavabo, Irène Jacob et Florent Marchet pour Volontaire, et Joseph d'Anvers pour J’envisage. La direction musicale du projet avait été confiée à Frédéric Lo, épaulé par le groupe RoCoCo.

2/10. Une note sévère, il est vrai.
Je n'aime pas ce disque, qui me le rend assez bien.
Rien sur quoi accrocher mes oreilles à part les guitares (d'où le 2). Ni voix, ni musique. Ni même les textes qui ne m'emballent pas.

Intéressante proposition cependant. Grâce à toi, on apprend beaucoup de choses. Dommage qu'on ne vote pas pour l'accompagnement du disque, tu aurais eu une très bonne note.
Merci.

bon, alors je l'ai écouté 3 ou 4 fois cette semaine, peut être pas assez attentivement (comme tout de toute façon)
je dois dire que je suis un peu désappointé, je m'attendais à un truc complètement barré.
je connais très mal le travail de Baschung sauf 1 ou 2 albums de l'époque, mais surtout ceux d'après !
osez joséphine, fantaisie militaire, chatterton, et finalement bleu pétrole qui m'enchante
je suis désappointé car je ne trouve pas Play Blessures complètement décalé dans cette discographie, c'est juste un album de baschung marqué par des ambiances qu'on ne lui attribuerait pas...
on retrouve en effet des sonorités qui rappelent plus Vega, Wire ou consors comme évoqué
je ne trouve pas que ça ai si mal vieilli que ça au final, c'est une sorte de balise temporelle
les textes itous, pas trouvés si différents du reste de son oeuvre, ils sont signés
au final je donne 6/10, mérite surement plus et je le réecouterais avec plaisir, mais je reste un peu sur ma faim

Bon, je n'ai pas réussi à accrocher. Je rejoins totalement l'avis de Bebeto sur le son (hormis les grattes, le reste est d'une froideur particulièrement casse-couilles), les textes, etc. Mais aussi et surtout sur la pertinence du choix et de la présentation, ce que tu as proposé est intéressant, plutôt goûtu quoique j'en dise. C'est juste que malgré toute ma bonne volonté, je suis totalement imperméable à ce type de son et de prod.

Allez un petit 2.

Merci quand même Vox, je n'avais jamais entendu ce disque et je n'ai pas perdu mon temps.

Merci
J'espère encore avoir quelques réactions avant de passer mon tour

Moi qui avait peur que cet album soit un peu trop consensuel

ces compositions présentées 5 ans plus tôt ou 15-20 ans plus tard auraient été une tuerie .
saleté d'années 80 : que de gâchis .
je mets un 7 pour les compos ( le son, je zappe )

Je vote en fin de semaine ! Ne t'inquiète pas trop ! Il me faut le réécouter encore ! Le seul point faible, quasi indépassable pour moi, ce sont les sons. Décidément avec cette décennie je risque de longtemps encore resté fâché. Dommage que tant de talent et d'inventions soient gâchés par de tels choix sonore - mais ce fut l'époque. Et encore là ça reste supportable et honorable....mais alors les joies du digital, bonjour !

pas d'accord du tout.
ces sonorités froides et synthétiques s'allient au contraire très bien à l'ambiance générale des morceaux.

Après, je pense comprendre ta critique à l'égard des sons 80 qui ont pourris pas mal de trucs; c'est en tout cas ce que je me disais hien encore en écoutant le dernier album des Stranglers 80's avec, entre autre, ce son de batterie sans âme.

mais pour Play blessure, pas d'accord du tout.Excellent choix de production pour un artiste qui de toutes façons à toujours, à l'instar de Gainsboug, su être parfaitement en phase, sinon avec un temps un temps d'avance, avec son époque (je parle évidement pas de leurs débuts hasardeux à l'un et à l'autre). Tout en gardant un coté décalé mais ça, c'est le propre des très fortes personnalités.

Merci pour le coup de projecteur sur un album que je connais mal et que j'attendais de (re)découvrir.

Je mets un 8 pas tant pour les sonorités (avec les problèmes pointés au dessus) mais pour le côté textuel et la composition qui en font un très très bon album d'un artiste qui avait beaucoup de potentiel et il a su le démontrer dans cet opus comme dans ceux qui ont suivi. Et, puis, c'est un album français, alors, quand on écoute de bons albums français... Ben on note bien...

Amusant, la répartition des notes entre 2 et 8 est pile-poil symétrique. Mais les 9 et 10 font pencher la balance du bon côté.