Forum de rock6070

Voilà bien longtemps que je possède ce vynil et il ne fréquente pas souvent la platine . Ce fut pour moi comme pour beaucoup, une cruelle déception, une impression de talent quelque peu gâché, d'autant plus que le 1er morceau laissait espérer beaucoup mieux, et le titre "it's gonna be a hard night" est pas si crado. Mais on sombre vite dans la mièvrerie, dans la facilité, même si on le fait avec un certain panache et une maîtrise qu'envieraient beaucoup. Quant leur "reggae" !!!! permettez moi de sourire Ils avaient à ce point besoin de blé ? Et je ne parle même pas du dernier morceau .
C'est pitoyable de tomber aussi bas , ils auraient dû se contenter d'un 45 tours !!!!!!!!!!!!!

Allez 3 pour ce qu'ils ont pu faire ailleurs (heureusement).

Bon. Je me suis fait chier. Ça va pas être très constructif comme critique cette semaine. C'est juste que grosso modo, ça ne m'intéresse pas. Je m'ennuie en écoutant ça, avec une légère tendance à commencer à être saoulé sur la fin. Je réessaierai quand même.

Je vois que les avis sont assez mitigés avec une tendance "il manque un petit plus". Je vais ré écouter ça ce soir.

a l ecoute de ce disque je me dis qu est ce que mike bloomfield a ete faire dans cette galere , il meritait mieux , ses debuts avaient tellement bien commences , les drogues n ont pas du l arranger ....

Quand je parlais de reggae tout à l heure, pile dedans, avec Marley en plein boum juste à côté...Ah oui, j'avais compris que tu parlais plutôt des rockers blancs qui plaçaient des trucs reggae genre les Stones, Clapton ou les Wings, histoire d'être dans le vent...

Oui oui je parlais bien de ça...Je l ai juste confirmé par la présence de Marley sur le document d Abuddy.

Je me rappelle que ce disque avait été descendu dès sa sortie par la critique!

Manifestement pas par Best si tu as lu la critique fournie par Abuddy. Je dois avoir celle de Rock & Folk, quelque part...

Non, non, il me semble que c'était les media américains (rolling stone, peut-être) qui les avaient bien taillé!
Excusez moi de ne pas être plus précis...ça fait quand même un sacré bail!

Aaaaaah le retour du 0.
Ravi de le voir, ça faisait 2 semaines qu'il s'était absenté, ça manquait.

Bon, KGB. Vous me direz, ne pas conclure trop vite rapport au titre.
Ce n'est pas parce que l'album s'appelle KGB que ce sont des tueurs.
Ou des communistes. Ou des types qui cherchaient désesperément un nom de groupe
(comme David Vincent etc etc)
Les parachutistes sur la pochette ?

Let me love you (laisse-moi t'aimer):

Mouuuu, let me looove you. Surprenant, le mouuuu du chanteur.

Midnight Traveler:

Slow.
Don't know where i'm goin' Dont' know where i haaaaaaaaaaaveve been
Lookin' for a place to rest

En gros, je ne sais pas où je vais, où j'ai été, et je cherche un coin pour me reposer.
Genre retour de teuf à 2,5 grammes, cherchant à amadouer Tatiana (Tatiana, KGB, vous voyez le plan ?)
Bien tenté, mais j'ignore encore si Tatiana a été flouée par les excuses en fer blanc.
Break d'enfer tatatatatatata de Carmine.

I've got a feeling:

i've gooooot a feeling oyeah, la tendance lougaresque du chanteur s'amplifie.
Pas mal. La gratte. Du swing. Patatras, à 2' 07 dérapage incontrolé. Idem à 3'25.
Du mouuuuu dans la composition.

High Roller:

Balade excellente. Accents claptoniens. Vous voyez les gars, quand vous vous appliquez,
c'est presque bien.

Sail On Sailor:

I'aaaaaaamm a singer. OK, mais calmos.
Je préfère la version des Beach Boys dans Holland.

Workin' for The Children:

Du reggae. C'est pas sorti de Touffe Gong (ouarf). Lourd.

You Got The Notion:
(aprés rasage)

Roooooo le pianiste et ses petites notes toutes guillerettes.
Toujours presque bien.
Un je ne sais quoi de pachydermique dans le groove.
Guitare pilgrimoclaptomiaulante.

Baby Should I stay or go:

Le chanteur se demande s'il doit partir ou rester.
Forcément, rentrer total foncedé au logis et raconter des craques à Tatiana (voir plus haut)= bad trip assuré.
Intro nowomannocryesque. Daaaaaaaaaaaaarlin', daaaaaarliiin' !
Tu PEUX partir, chéri. rétorque Tatiana. Arrangements pompesques. Le choeur féminin assure.

It's Gonna Be A Hard Night:

Je verrai bien ce titre en générique d'un feuilleton 70's avec des blacks chaussés de coupes afro comac,
ou pour illustrer un film de boules, ou une bonne vieille boum fonque.
Pas mal. Rooo le triple break Carmine, combien de croches hein, quoi tu es rémunéré à la croche?

Magic In Your Touch:

Rooooooo les clochettes. Trop mignon. Aaaaa Can't explain ( je ne peux expliquer) qu'il dit. Moi non plus.
Da da da da daaaa qu'il ajoute. Puis Lalala lalala lalala. Et ouuuuuu. Je craque.

Pour résumer, 2 titres qui tiennent à peu près la route dans cet océan de wouuuuuuuu.
C'est un quasi compliment. Je vais le réécouter avant de noter.
Et puis courir me désintoxiquer dare dare avec Pharaoh Overlord.

ambiance été/route/soleil = sourire et décontraction, un chanteur que je trouve excellent, des compos solides qui me font penser à plein de groupes que j'aime bien...


C'est à peu près ce que je pense de l'album pour la seconde écoute. Le chant y est de grande qualité, sur Midnight Traveler, il rivalise presque avec Otis Redding ou Sam Cooke.
De plus, je trouve ça très bien que les zicos, fussent-ils des requins, restent en retrait.
Petite précision, je trouve le dernier morceau très bon, pour clore l'album, sorte de revisitation du R&B de la décennie précédente.

Deuxième écoute.
Une fois passé la surprise du Style je trouve que ce disque tient quand même sacrément bien la route

Working for a children, est un bon raggae selon moi. Ca groove et la mélodie est là.
Que demander de plus? bien sûr il n'y a pas la grâce des Wailers mais ce n'est pas parce que c'est pas génial que c'est mauvais

Deux autres titres accrochent particulièrement mon oreille

Let Me Love in et It's Gonna Be A Hard Night avec sa ligne de basse groovy..Le groove, c'est d'ailleurs un terme qui convient bien à ce disque je trouve

J'ai réécouté deux fois et je pars pour un 7, surtout par tendresse pour Bloomfield et pour la prestation de Ray Kennedy.

Pour le reste, je trouve évidemment que ça ne joue pas au niveau de ce à quoi Bloomfield et Appice avaient pu nous habituer sur leurs autres projets / albums, c'est dommage. L'inspiration n'est pas spécialement à son summum non plus, mais je reste sur mon explication du "syndrome 1976"...

Merci à Philou pour la découverte, c'est une belle pioche !

Enfin, pour ce qui est de "Sail On Sailor", je pense qu'on ne fera jamais mieux que l'originale, que je me permets de vous soumettre ci-après, d'une part parce qu'un peu de Beach Boys ça ne fait jamais de mal, et deuxièmement pour marquer le coup et saluer comme il se doit cet évènement peu commun :

Sail On Sailor:

I'aaaaaaamm a singer. OK, mais calmos.
Je préfère la version des Beach Boys dans Holland.
Pour une fois whereisbrian et moi sommes d'accord.

Il semblerait bien que cet album soit une tentative de réussite "commerciale" de Bloomsfield...Je l ai lu ça et là sur le net, où d ailleurs on trouve assez peu d informations sur cette "aventure"...Il est dit également que Bloomsfield, rétrospectivement, n aimait pas cet album...

Pourtant, si il n y a pas de quoi fouetter une chienne, pas de raison objective non plus de démembrer cet album...
On passe quand même un bon moment, le temps de cruiser peinard sur une route sympa, avec le chauffage qui ronronne dans l habitacle...
Tous les albums n ont pas vocation à devenir des classiques. Cela n en fait pas pour autant forcément des étrons...
Le savoir-faire est là, les mélodies pas absentes, et oui les musiciens un peu en retrait et l ensemble un peu décousu.
Pas spécialement de choses vraiment lourdingues, et même ce reggae, aussi incongru qu il soit ici, n est pas si mal du tout.

Forcément, si l on se réfère au passé de l artiste, et au niveau en vigueur à l époque et à tout ce qu il s y passait, au final le compte n y est pas.
Néanmoins, aucune raison de bouder son plaisir. Ou alors oui, si on veut faire le fine gueule, mais en ces temps de disette qui ne sait pas se contenter de peu ne saura plus jamais se contenter de rien...

Je rejoins ton commentaire.
Comme l'indique la critique de l'album à l'époque, les choeurs sont un peu trop présents, mais ça passe à peu près.
Par contre, c'est Hervé Muller qui parlait de hard rock..., c'est vrai qu'à l'époque la définition était élastique

Comme les adducteurs, chez ces spécialistes du grand écart

Il semblerait bien que cet album soit une tentative de réussite "commerciale" de Bloomsfield...Je l ai lu ça et là sur le net, où d ailleurs on trouve assez peu d informations sur cette "aventure"...Il est dit également que Bloomsfield, rétrospectivement, n aimait pas cet album...

Pourtant, si il n y a pas de quoi fouetter une chienne, pas de raison objective non plus de démembrer cet album...
On passe quand même un bon moment, le temps de cruiser peinard sur une route sympa, avec le chauffage qui ronronne dans l habitacle...
Tous les albums n ont pas vocation à devenir des classiques. Cela n en fait pas pour autant forcément des étrons...
Le savoir-faire est là, les mélodies pas absentes, et oui les musiciens un peu en retrait et l ensemble un peu décousu.
Pas spécialement de choses vraiment lourdingues, et même ce reggae, aussi incongru qu il soit ici, n est pas si mal du tout.

Forcément, si l on se réfère au passé de l artiste, et au niveau en vigueur à l époque et à tout ce qu il s y passait, au final le compte n y est pas.
Néanmoins, aucune raison de bouder son plaisir. Ou alors oui, si on veut faire le fine gueule, mais en ces temps de disette qui ne sait pas se contenter de peu ne saura plus jamais se contenter de rien...

Et à bon chat bon rat, tant va la cruche, et c'est au pied du mur etc etc
On a bien entendu le droit de trouver tout bien, peace and love, et aussi de confondre dans un gloubi goulba indistinct tous
les albums. C'est l'effet automatique du ouah-c'est-bien.
On peut aussi rester ancré que dis-je enlisé dans un style de musique bien précis. J'ai par exemple un grand pote de 30 ans, batteur, qui est resté stoppé à Thin Lizzy et Jethro Tull. Comme la princesse qui s'est chopé un sort.
C'est l'effet ...... (inscrire l'artiste de votre choix) oui-c'est-pas-mal-ce-truc-mais-tu-ne connais-pas-cette-version-de-Aqualung-hein.
Je n'ai rien contre bien entendu Thin LIzzy (tiens c'est quoi ce clic, un levier d'armement ?) mais j'estime qu'il faut sortir le soir, et mettre en perspective toute la production musicale. De la même manière que l'on peut trouver des différences entre Gala ou JMG Le Clezio ou La Cuisine Chinoise.
Autrement dit, je n'ai pas trouvé l'audace, l'ouverture, l'enchantement, l'émotion, la recherche, la transgression, l'humour dans l'ADLS. Ce qui ne signifie pas que je recherche systématiquement ces qualités, mais un minimum d'exigence c'est pas mal, de temps en temps.

mais un minimum d'exigence c'est pas mal, de temps en temps.

Entièrement d accord avec toi.

Mais un minimum de tolérance c' est pas mal, aussi, de temps en temps.