Forum de rock6070

très alléchant. Pochette sympa et des néo-zélandais

A la première écoute je trouve ça vraiment agréable, pas forcément prog, plutôt rock mélodique, un peu comme Kansas même si ça n'y ressemble pas.

Je sens que la note sera bonne

Bon, je l'écoute. Plus 2 fois cette journée.
Etrange, on dirait qu'on a affaire à plusieurs albums, ambiance je-suis-trop-gentil-smac par moments, boogie endiablé par d'autres, synthé lubrique sur Stringless Provider (le bien nommé), comme si les gars hésitaient sur leur style ou picoraient à tous. Les breaks du batteurs manquent de swing. Il part bien, puis est ralenti, attaquant la semoule ou autre matière freinante. Et il répète toujours les mêmes plans en fer-blanc.
Pour le reste, ils se démerdent.
Le principal reproche que je pourrais faire (et je ne m'en priverai pas) c'est leur manque d'initiative et d'originalité, tout est bien décalqué et convenu.
Big Ladies est grotesque de californisme exacerbé, avec son riff de poule en goguette (ta ta ta - ta ta ta)
et les roulements de toms (Sawyer?).

A la première écoute je trouve ça vraiment agréable, pas forcément prog, plutôt rock mélodique, un peu comme Kansas même si ça n'y ressemble pas.


Oui, je me suis dit la même chose, le prog n'est pas le seul style présent sur ce disque. Par exemple, pour poursuivre sur le son calif' on trouve un peu de Santana sur Stingless Provider, la guitare (la virtuosité et le feeling en moins), et aux claviers par exemple. Un peu de la fusion, comme en témoigne la fin du morceau (bel enchaînement avec le suivant d'ailleurs).

Le disque est un peu à l'image de la pochette, c'est un fourre-tout, aux multiples influences, mais elle a quelque chose qui attire.

Ma première écoute ne m'est pas désagréable ! Pas mal de tics inhérents au genre - mais en même temps on n'est pas dans la complexité à tout crin. Le batteur me soûle un peu parfois tant il abuse de sa grosse caisse et de roulements à n'en plus finir ! Le guitariste s'en sort plutôt bien et la basse fait parfois un tip top tap amusant. C'est un prog assez soft somme toute, quoique certains développements instrumentaux ont un peu vieilli - comme le son de synthé/moog sur Look what I've done est un peu horripilant.

Mais en produisant cette musique en 76 ils sont déjà un peu dans le dernier train !

A suivre...

Ouch - joli début pour Stringless Provider ! Vont-ils tenir sur la distance ?

C'est même le seul morceau qui sauve l'album selon moi.

Yep ! Ce morceau envoie loin les volutes psyché west coast. Faut être dans le truc pour apprécier mais ça roule OK pour moi !

Après une écoute, voici ce je peux dire : après Neubauten, ça fait drôle.

Ah bah oui évidemment passer de l'industrie aux verts pâturages de la Nouvelle Zélande - ça fait un contraste.

On joue pas dans la même cour.

Bon Big Ladies a des côtés sympas - sa pop californienne enjouée mais ils en font trop en breaks répétitifs qui brisent menu l'élan.

Le morceau final est offensif - tout du moins la râpière qui est partout, six cordes à douze coups...

Des réécoutes s'imposent ! En tout cas groupe inconnu chez moi qui repassera par là....

Vous allez peut-être vous f... de moi, mais dans le premier titre, j'entends tour à tour une vague ambiance à la Blue Oyster Cult, des rappels de Bent Cold Sidewalk du Dream et un passage très Gilmour/Wright. Et aussi, comme l'a relevé Harvest, certains sons de synthé assez énervants .

L'ensemble (surtout Stringless Provider (quoi que cela veuille dire...) est vraiment très plaisant : styles variés, les mecs savent jouer... Mais (et ça a été dit également), ça sonne assez 72/73... Un peu comme quand Starcastle refaisait en 78 le Yes de 71...


Mais j'aime bien, car ce qui compte c'est le plaisir à l'écoute... Je reviens noter plus tard, certainement aux alentours de 7...

un passage très Gilmour/Wright.
Complètement.

L'ensemble (surtout Stringless Provider (quoi que cela veuille dire...) est vraiment très plaisant : styles variés, les mecs savent jouer...

C'est vrai, excepté pour que ma part je ne trouve pas cela plaisant ; c'est-à-dire qu'ils ont le malheur, dans leur oecuménisme, de ne tomber sur en gros que des genres qui ne m'intéressent pas.

C'est pas spécialement inaudible, comme disque, et la variété paraît supposer une certaine modestie du propos (on révolutionnera rien, on se fait plaisir, etc.) mais ça ne m'intéresse pas.

Réécoute bien sûr cette semaine, je n'allumerai pas spécialement ce disque qui n'est pas indigne, mais ça n'atteindra pas la moyenne pour cause de divergence fondamentale d'intérêts.

EDIT : ah, et mon sens le meilleur morceau n'est pas "Stringless Provider" mais "Big Ladies", y compris grâce à ce synthé très, euh, particulier, bavard sans avoir vraiment les moyens de l'être, un p'tit côté DIY sur le jeu de cet instrument.

C'est vrai qu'à chaque nouvelle écoute, les défauts et "ficelles" apparaissent plus évidents. Comme U sam le fait remarquer, le guitariste donne pas mal dans le style Buck Dharma.

C'est vrai qu'à chaque nouvelle écoute, les défauts et "ficelles" apparaissent plus évidents. Comme U sam le fait remarquer, le guitariste donne pas mal dans le style Buck Dharma.

Plus Duck Bhrama, en fait.

Tsss...