Forum de rock6070

Le gars raconte des histoires, donc il démarre chaque titre par une causerie de présentation, le contexte, comme un type à la radio.
Ensuite vient la chanson, sobre, sans emphase superflue, au timbre familier, au creux de l'oreille.
J'aime beaucoup, cela me change des artistes pompeux, pléthoriques et démonstratifs qui en font des tonnes pour illustrer leur propos (je ris de me voir en ce si beau miroir).
Là, c'est l'inverse. Juste ce qu'il faut.

Il a pas mal été reproché à Ferré Grignard ses arrangements ; là, je sens qu'on va reprocher à Lee son épure.

LEE HAZLEWOOD
dernière écoute avant vote

chutz Il a pas mal été reproché à Ferré Grignard ses arrangements ; là, je sens qu'on va reprocher à Lee son épure.
Je ne trouve pas ce disque si épuré que ça, c'est tout de même très produit, très stylisé. C'est pas le disque du chanteur enregistré à l'arrache dans son honky-tonk, il y a une recherche d'élégance dans le son je trouve, un disque très en prise avec la pop de son époque.

j'ai mis 9 , un super album dans le style johnny cash avec une rythmique différente , merci pour cette découverte je connaissais de nom mais je l'avait jamais écouté .
un artiste a découvrir pour moi

chutz Il a pas mal été reproché à Ferré Grignard ses arrangements ; là, je sens qu'on va reprocher à Lee son épure.
Je ne trouve pas ce disque si épuré que ça, c'est tout de même très produit, très stylisé. C'est pas le disque du chanteur enregistré à l'arrache dans son honky-tonk, il y a une recherche d'élégance dans le son je trouve, un disque très en prise avec la pop de son époque.

"Épuré" pour moi ne veut pas dire "fait à l'arrache" ni moins produit, mais arrangé de manière légère, avec peu d'instruments, quelques accords de guitare, un harmonica lascif, une contrebasse indolente.

Tout ce qui en ennuie pas mal chez Leonard Cohen, quoi

j'ai mis 9 , un super album dans le style johnny cash avec une rythmique différente , merci pour cette découverte je connaissais de nom mais je l'avait jamais écouté .
un artiste a découvrir pour moi
C'est bien pour ça que je l'ai proposé.

Juste un léger détail, je lis ici et là que la musique sur se disque est épurée, je ne le pense pas réellement!

Je joue peut-être sur les mots, mais je dirais plutôt qu'elle est dépouillée!...

Juste un léger détail, je lis ici et là que la musique sur se disque est épurée, je ne le pense pas réellement!

Je joue peut-être sur les mots, mais je dirais plutôt qu'elle est dépouillée!...

Et ça donne quoi une musique "dépouillée" par rapport à "épurée" (j'ai précisé comment je l'entendais plus haut) ?

C'est juste que je privilègie plus la sobriété de l'ensemble du disque que sa pureté!

Mais comme je le disais plus haut, c'est plutôt jouer sur les mots!

C'est une question de contexte et de ressenti!

Juste un léger détail, je lis ici et là que la musique sur se disque est épurée, je ne le pense pas réellement!

Je joue peut-être sur les mots, mais je dirais plutôt qu'elle est dépouillée!...
Je dirais plutôt l'inverse, et serais d'accord avec bebeto.
C'est sans doute là que nos avis divergent concernant cet album.

L'harmonica qui rappelle un train sur Long Black Train.
L'énonciation de "Work, work, workin' on the railroad", qui rappelle encore un train, dans The Railroad.
Ce sont là des détails, mais qui sont pourtant tellement évidents qu'ils se fondent parfaitement dans le décor, d'où le côté épuré.

Juste un léger détail, je lis ici et là que la musique sur se disque est épurée, je ne le pense pas réellement!

Je joue peut-être sur les mots, mais je dirais plutôt qu'elle est dépouillée!...
Je dirais plutôt l'inverse, et serais d'accord avec bebeto.
C'est sans doute là que nos avis divergent concernant cet album.

L'harmonica qui rappelle un train sur Long Black Train.
L'énonciation de "Work, work, workin' on the railroad", qui rappelle encore un train, dans The Railroad.
Ce sont là des détails, mais qui sont pourtant tellement évidents qu'ils se fondent parfaitement dans le décor, d'où le côté épuré.

Enfin, ce n'est qu'un point de détail et ce n'est pas important!

En le réecoutant et me remémorant ses autres disques que j'aime beaucoup (The Very Special World..., Nancy & Lee, Somethin Special) je me dis que Lee Hazlewood est le Burt Bacharach de la Country. Il a réussi à vulgariser avec classe la country lorsque le locataire du Brill Building mariait la pop et le jazz.
Bref assez friant de cette country - genre le "Crazy" de Nelson sorti en 62! - et quand les hillbillies tournent psychés c'est grandioses!

Le fait qu'il en soit question ailleurs me donne envie de partager une réflexion sur les liens qu'il y a entre Hazlewood et Gainsbourg.

Ce sont de grands fumeurs, appréciant également la boisson, et il ne connurent le succès qu'après la trentaine, dans les années 60, plus souvent lorsqu'ils étaient entourés de – toujours très – jolies jeunes filles plutôt que pour leurs disques en solo.