Forum de rock6070

John Cale est un génie à l inspiration plus que fluctuante...

Chez Hammill il y a quand même cette constance en plus dans la qualité et l intensité avec une œuvre solo et en groupe très forte, très dense.
Et parfois des moments un peu plus "faibles" sans doutes. A ce sujet cet "Enter K" n est sans doute pas sa meilleure livraison en effet...

Il me plait à lire ceci. Cale n'est pas un génie mais un excellent artiste, et comme producteur, il force le respect. La création hammillienne doit fluctuer aussi.

Fichtre, déjà quatre pages de réponses. J'aurais des leçons à prendre pour un éventuel troisième passage dans l'ADLS...

J'écouterai demain. Pas fan de Hammill — des textes abscons et une musique absconse, assez aléatoire.

Fichtre, déjà quatre pages de réponses. J'aurais des leçons à prendre pour un éventuel troisième passage dans l'ADLS...

J'écouterai demain. Pas fan de Hammill — des textes abscons et une musique absconse, assez aléatoire.

Abscons: difficilement compréhensible.
Aléatoire: imprévisible, lié au hasard.

Peter Hammill parle de lui de façon trés personnelle. Donc ce qu'il chante est cette expression. Que ce soit lui,
ou le boulanger, le charcutier du coin, toi ou moi, je suis certain que le cours de ces pensées est forcément et parfois abscons ou aléatoire. Je suis effectivement fan, mais je ne l'écoute qu'à certains moments, car il y a une tension dans sa musique qui résonne avec la mienne, ce qui est insupportable, et presque une agression.

En vrac :)

Certains on fait des comparaisons avec David Bowie et John Cale.
Comme Remy l'a expliqué, David Bowie doit beaucoup à PH (ce n'est pas une critique de Bowie).
Il doit aussi beaucoup à d'autres. Au hasard, l'album Low, on voit qu'il a bien appris de son voyage en Allemagne
auprés de Cluster, Harmonia et de Dieter Moebius (de même que son compère Eno).

Pour John Cale (dont j'ai aussi la discothèque quasi complète), j'y vois la même exigence artistique.
Avec un plus pour PH, la profonde originalité de sa démarche (pas de reprises à ma connaissance dans son répertoire). Ceci dit (Brahim), je préfère nettement la version sauvage de Heartbreak Hotel interprétée par John Cale plutôt que celle d'Elvis.

Ce qui les rapproche, par contre, c'est leur apprentissage musical classique au départ
(alto et piano pour l'un et chant religieux pour l'autre).

Tu parles de belle manière de l'œuvre de Peter Hammill, et le dossier est bien présenté.
Dommage que je n'apprécie pas plus l'artiste. Loin de détester, je trouve dans ses disques solo malgré tout peu de matériel qui me procure jouissance auditive.
J'ai démarré il y a bien longtemps avec les premiers albums de VDGG, mais j'ai gardé pour eux plus un intérêt respectueux qu'un réel entichement.
J'ai un petit faible pour un album, "facile" je suppose, de leur discographie : "The Quiet Zone/The Pleasure Dome"

Décidément, les années 80 ont la côte avec cette rubrique!
Après ma première écoute, le bilan est mitigé. Bien que n'étant pas vraiment fan de Peter Hammill, ni de Van der graaf, je les considère comme deux entités musicales intéressantes. Je possède notamment le "in camera" qui me plait bien et je trouve d'ailleurs immédiatement que cet album se situe un cran en dessous. J'y sens quand même moins d'audace, avec des formats de chanson plutôt conventionnels, et avec moins de personnalité. Dans plusieurs morceaux, le son 80's est carrément pénible, avec une batterie métronomique et bien bien lourde. Ce qui me laisse une impression de facilité et je trouve que ça sonne passe partout. Par contre sur d'autres morceaux, Peter Hammill arrive à créer des atmosphères et des climats qui me plaisent bien, avec des mélodies torturées, des lignes de chant surprenantes qui donnent parfois un aspect assez tragique à certains passages, de belles interventions du sax et sur le dernier morceaux, un final que je trouve trés réussi. Donc, si je m'attendais à du bon et du moins bon (à cause de la date d'enregistrement), j'ai bien eu les deux.

Je met donc 5 pour ce qui me plait autant que pour ce qui me déplait.

PS C'est une trés bonne idée d'avoir mis les paroles à disposition, avec ce genre de chansons c'est vraiment appréciable, et ça permet de mieux cerner l'univers du bonhomme, pas des plus joyeux, certes, mais quand même d'une certaine richesse. Merci !

J'ai écouté Fear de Cale ce matin et effectivement j'ai trouvé une certaine similitude dans le façonnage génaral de la matière sonore (même s'il s'agit d'une approche très superficielle en ce qui me concerne). Il ne s'agit pas de comparer des albums, bien sûr, mais comme je découvre, j'essaie aussi de découvrir les noms mentionnées ici et là (pour Talking Heads, pas la peine, je connais par coeur ). Seconde écoute, toujours aussi plaisante, sauf ce titre 2 au cours duquel je continue de m'emmerder sévère. Je réécoute une 3ème fois avant de noter. Mais d'ores et déjà, c'est sans doute un album que je garderai, les influences Bowie/TH me parlant trop pour me faire la gueule au bout d'une semaine... Encore une fois, merci majuscule pour cette découverte. Brian is NOT in the kitchen

Décidément, les années 80 ont la côte avec cette rubrique!
Après ma première écoute, le bilan est mitigé. Bien que n'étant pas vraiment fan de Peter Hammill, ni de Van der graaf, je les considère comme deux entités musicales intéressantes. Je possède notamment le "in camera" qui me plait bien et je trouve d'ailleurs immédiatement que cet album se situe un cran en dessous. J'y sens quand même moins d'audace, avec des formats de chanson plutôt conventionnels, et avec moins de personnalité. Dans plusieurs morceaux, le son 80's est carrément pénible, avec une batterie métronomique et bien bien lourde. Ce qui me laisse une impression de facilité et je trouve que ça sonne passe partout. Par contre sur d'autres morceaux, Peter Hammill arrive à créer des atmosphères et des climats qui me plaisent bien, avec des mélodies torturées, des lignes de chant surprenantes qui donnent parfois un aspect assez tragique à certains passages, de belles interventions du sax et sur le dernier morceaux, un final que je trouve trés réussi. Donc, si je m'attendais à du bon et du moins bon (à cause de la date d'enregistrement), j'ai bien eu les deux.

Je met donc 5 pour ce qui me plait autant que pour ce qui me déplait.

PS C'est une trés bonne idée d'avoir mis les paroles à disposition, avec ce genre de chansons c'est vraiment appréciable, et ça permet de mieux cerner l'univers du bonhomme, pas des plus joyeux, certes, mais quand même d'une certaine richesse. Merci !

Je suis (presque) d'accord avec toi !
Curieusement, le titre 2 (The Unconscious Life) est nettement mieux construit que le dernier (Happy Hour).
En effet, sur Happy Hour, PH ne fait que se répéter, tout au long du morceau (ouah le roublard).
Alors que ce titre passe généralement beaucoup mieux que l'autre.

J'ai écouté Fear de Cale ce matin et effectivement j'ai trouvé une certaine similitude dans le façonnage génaral de la matière sonore (même s'il s'agit d'une approche très superficielle en ce qui me concerne). Il ne s'agit pas de comparer des albums, bien sûr, mais comme je découvre, j'essaie aussi de découvrir les noms mentionnées ici et là (pour Talking Heads, pas la peine, je connais par coeur ). Seconde écoute, toujours aussi plaisante, sauf ce titre 2 au cours duquel je continue de m'emmerder sévère. Je réécoute une 3ème fois avant de noter. Mais d'ores et déjà, c'est sans doute un album que je garderai, les influences Bowie/TH me parlant trop pour me faire la gueule au bout d'une semaine... Encore une fois, merci majuscule pour cette découverte. Brian is NOT in the kitchen

Merci ! Le titre 2 vaut aussi pour le texte ...

On attend tous impatiemment le passage de Yenyen sur ce topic ..Au vu de ses goûts il pourrait avoir des choses à dire sur ce disque

Abscons: difficilement compréhensible.
Aléatoire: imprévisible, lié au hasard.

Peter Hammill parle de lui de façon trés personnelle. Donc ce qu'il chante est cette expression. Que ce soit lui,
ou le boulanger, le charcutier du coin, toi ou moi, je suis certain que le cours de ces pensées est forcément et parfois abscons ou aléatoire. Je suis effectivement fan, mais je ne l'écoute qu'à certains moments, car il y a une tension dans sa musique qui résonne avec la mienne, ce qui est insupportable, et presque une agression.

J'aime beaucoup lire Hammill, en fait : c'est l'écouter qui me laisse toujours perplexe, pas vraiment bouleversé. Par contre, avec VDGG j'adhère beaucoup plus facilement, je ne sais pas si c'est psychologique ou s'il y a une réelle différence entre les deux.

J'avoue que je n'ai pas aprécié Hammill en solo dès la première écoute, alors qu'avec VDGG, cela avait été le coup de foudre!
Mais, petit à petit, en écoutant et réécoutant ses premiers disques (j'ai un copain qui lui en était un vrai fan), je me suis mis à découvrir un univers tout en finesse et en retenue qu'il faut apprendre à maitriser!
Je sais que ce n'est pas facile à faire comprendre aux gens qui ne l'aiment pas, mais je ne peux que vous dire une chose, c'est 'persistez dans vos écoutes'...

C'est ainsi que j'en suis devenu un véritable fan!

'persistez dans vos écoutes'...

C'est ainsi que j'en suis devenu un véritable fan!

Je ne voudrais pas avoir l'air d'insister, mais c'est ce que ça m'a fait avec Rupert Hine

@Brianisnotinthekitchen : OK, je vais lire le texte, merci !

Je vais réécouter ce disque, le dépoussiérer un peu ! A sa sortie j'avais été assez déçu - un son très cold wave qui m'avait déboussolé !

Pourtant P-Hammill, j'aime particulièrement, mais dans les années 80 le son des instruments m'a fait m'éloigner un peu du gars... J'y suis depuis revenu avec bonheur !

In Camera est un chef d’œuvre, ou Over...