Forum de rock6070

Oui c'est vrai

Mais les paroles..les paroles, c'est pas la merde quand même

Outre les artistes et genres déjà cités comme références, ce Bashung me fait penser aux Talking Heads de la même époque également.

J'ai mis 10.

Un album de Bashung totalement noir, et en rupture avec la production française mièvre de l'époque.
Figures Imposées est de la même trempe, l'intro martiale et étrange d'Elegance
Du haut de ma planche, j'observe les décolletés en V etc etc
Des suicides commerciaux à l'époque, pour info ...

J'ai mis 10.

Un album de Bashung totalement noir, et en rupture avec la production française mièvre de l'époque.
Figures Imposées est de la même trempe, l'intro martiale et étrange d'Elegance
Du haut de ma planche, j'observe les décolletés en V etc etc
Des suicides commerciaux à l'époque, pour info ...


En te lisant, quelques questions me viennent à l'esprit.

Gainsbourg cartonnait à l'époque, non ? N'était-ce pas une petite caution, un gage commercial ?

De plus, on relève l'originalité de la démarche de Bashung, certes, mais cette originalité ne vaut-elle pas essentiellement en regard de la production commerciale de l'époque et de ses deux succès commerciaux ?
Que dire de groupes comme Marquis de Sade, par exemple, qui prend ses influences dans quelques mêmes eaux, Talking Heads, la trilogie berlinoise de Bowie ? Bashung serait-il l'unique français de l'époque à faire preuve d'esprit d'aventure ?

Non bien sur

BAshung n'est pas Dieu hein?
Tu as d'ailleurs très justement fait remarquer que d'autres artistes y compris aujourd'hui font une musique très exigeante tout en touchant le grand public

La singularité de Bashung c'est qu'il n'a jamais cessé de bousculer son public.
Il passait d'un album rock à un album New Wave extrème sans aucune transition (ce que ne font pas des artistes comme Camille par ex qui restent fidèles à un style, et ce n'est pas un défaut)
Il prendra ce genre de risque tout au long de sa carrière sans jamais disparaitre
D'autres ont pris ce genre de risques bien sûr mais il n'avait pas un public aussi large que Bashung

Outre les artistes et genres déjà cités comme références, ce Bashung me fait penser aux Talking Heads de la même époque également.

Tu me fais peur là...

Tu me fais peur là...

C'est l'écoute de Junge Männer qui m'y a fait penser. Et la basse dub en général qui sursaute sur tout le disque. Le Gainz y serait-il pour quelque chose ?

Tenez ! en parlant de cet instrument, personne n'entend le fameux Peter Gunn dans C'est comment qu'on freine ?

J'aime bien ce que fait le guitariste sur le disque, les volutes et le son cristallin qui me font penser à Andy Summers de Police.

EN tous cas merci bebeto pour tes commentaires qui sont très interessants

En ce qui concerne la musique je ne pense pas que Gainsbourg y soit pour quoi que ce soit
BAshung avait composé et enregistré en yaourt toutes les musiques avant de rencontrer Gainsbourg

EN tous cas merci bebeto pour tes commentaires qui sont très interessants

En ce qui concerne la musique je ne pense pas que Gainsbourg y soit pour quoi que ce soit
BAshung avait composé et enregistré en yaourt toutes les musiques avant de rencontrer Gainsbourg

Merci pour la réponse.
Le disque ne m'emballe pas, c'est vrai, mais c'est la seconde fois que je le réécoute, parce qu'il est intéressant.
Pardon si j'essaye de le raccrocher à des choses que je connais, mais c'est ainsi que je procède, tenter d'inscrire un disque dans un contexte et des œuvres qui lui sont contemporaines, ne serait-ce que pour en éprouver l'écart possible.

Je comprends ceux qui pensent que ce Bashung ne tient que par sa force seule. Ce qui n'est pas mon cas.

J'aime beaucoup ce disque. Je trouve le son aussi daté que peut l'être un disque new-wave, je ne vois pas très bien ce qui différencie le son de ce disque d'autres classiques new-wave anglais, par exemple, de l'époque. Un titre comme "J'Croise Aux Hébrides" me paraît très bien passer l'épreuve des trente ans qui nous séparent de ce disque. On pense à Suicide, c'est vrai (et peut-être même plus à Alan Vega solo sur "Junge Männer", qui a des réminiscences rockabilly, voire velvetiennes façon "I'm Waiting For The Man") et aussi à Wire, et aussi à Wall of Voodoo pour le mélange de synthétique et de guitare, bref je pense à tout ce que j'aime. Un très bon disque. Je vais le réécouter pour affiner la note, qui ne sera pas inférieure à 8.

Paraît que la pochette est une référence à l'une de celles de Little Richard

Ah bon? je ne savais pas..Un hommage à quelle pochette ?

Ah bon? je ne savais pas..Un hommage à quelle pochette ?

J'ai fouillé, pas trouvé. J'avais l'impression que ça me rappelait plutôt une pochette de Fats Domino ou de de Ray Barretto, mais j'ai pas trouvé non plus.

Des flammes, j'aurais plutôt dit Jerry Lee Lewis

J'ai vérifié aussi, et j'ai été dupé.

Pour me rattraper : Play Blessures devait à la base s'appeler Apocalypso.