salaud !
imagine une matinée d'aout 75 ou 76 ( le temps à fait son oeuvre ) - tranquille, ensoleillée, avec le petit rosé qui va bien .
on était une vingtaine d'anciens lycéens à s'être recontactés pour un week-end dans un chalet perdu au fond d'une forêt mosellane .
la veille, on avait eu droit à un récital de mime exécuté par 2 excités sur l'album " Au-delà du délire " de Ange .
arrive notre prof d'anglais de terminale ( y'avait aussi les profs de math et de philo - pas croire qu'on l'avait détournée ) avec une découverte qu'elle avait ramenée de ses vacances en Irlande .
et oui : " Restless Night ".
Super anecdote, merci! En plus, ça me donne un indice sur le mois de sortie (si l'année dont tu parles est 75), l'enregistrement s'étant terminé en mai de cette année-là.
J'ai écouté le disque 3 fois déjà et il n'y a rien qui se passe. À part les deux premières chansons pas géniales mais agréables je trouve l'album un peu insipide.
C'est aussi mon ressenti.
Désolé...
Chacun son ressenti!

Par contre je dois dire que le reproche "insipide" est exactement celui que j'avais en tête quand je disais dans mon deuxième post de ce sujet que l'album ne plairait sans doute pas à tout le monde.
Pour sa défense (je suis là pour ça aussi ;) ), là où superficiellement il peut effectivement sembler insipide, je retrouve dans chacune des chansons une humanité simple sans atours niais ou tirades de troubadour homérique, au niveau des textes, de petites histoires de la vie avec quelques touches poétiques.
N'est pas Nick Drake qui veut, Restless Night ne fait certes pas étalage d'un songwriting de génie, et aussi vrai que je pense que Drake avait conscience de son talent (forcément), mais qu'il n'avait aucune confiance en lui, Ray Dolan pour sa part ne se prenait pas pour ce qu'il n'était pas mais il savait communiquer ses émotions.
C'est un bon album, modeste, servi par de beaux arrangements avec ses joies et ses doutes, et quelques douces merveilles (le duo de flûtes virevoltante sur When I Look at You, l'histoire de la fille restée à Paris après un voyage sur Paris Song, Hey Friend ou l'ami qui a tout perdu et n'a plus la force d'aller de l'avant, la tenace et extravagante Mad Elaine dont la ligne de basse et les percussions suivent ses mouvement de tête, la tendresse pour un chien sur Dog Song).
Je terminerai par ce petit mot issu de l'insert du disque:
"His songs are personnal, they are his diary, his recollection of places as he has seen them and people as he has known them."
Petite question au fait: j'ai le droit de noter l'album (je ne sais pas si celui qui le propose peut le faire)?