Forum de rock6070

Ca se discute .... dans certains domaines, la démarche importe autant que l'oeuvre en elle même après tout.

C'est même pas que ça se discute, c'est un vrai sujet sur lequel on peut remplir 18 tomes !

Hé bien ! en voilà de la littérature à l'estomac !

Si se la raconter consiste à soulever des questions qui dépassent le simple "j'aime/j'aime pas" bravo à Harvest et Whereisbrian de se la raconter et de développer leurs idées. Continuez s'il vous plaît !
De plus, tout le monde se la raconte ici, dans des postures différentes. The Lad, The Z ou Norbates pour ne citer que ceux qui font ce reproche à W.

Toujours aussi agaçante cette mauvaise foi dont font preuve certains ici qui persistent à ignorer les explications des uns qui font écho aux réflexions des autres. J'ai déjà assez quoté mes propos pour preuve... J'attends toujours l'accusé de réception du bon Harvest ou de Whereisbrian.
J'ai pensé aussi à Bataille, et à Roland Topor, à M. Leiris, aux portraits de Bacon ou aux corps d'Egon Schiele dans ce cas précis. Les figures-limite m'intéressent parce qu'ils font nous poser des questions différentes, nous font interroger le moi, affronter nos démons... A ce titre, l'attitude de ce gonzo me paraît plus passionnante que sa musique, mais même The Lad le pense aussi.

Indénibale. L'entité Allin est intéressante. C'est d'ailleurs la richesse du groupe ; la personnalité de son frontman - ça prévaut pour bon nombre de groupe : Les Doors sans Morrison n'auraient sûrement pas eu le même rayonnement, pareil pour les Stooges. Je peux comprendre que certains qui n'ont que peu d'affinités avec la musique se focalise sur le personnage. C'est d'ailleurs une bonne porte d'entrée à sa musique; Moi-même familier du genre je m'étais intéressé à Allin à cause de sa personnalité...
Mais convoquer des figures littéraires, picturales dans ce contexte c'est du non-sens : d'un côté on a des gens qui pensent, qui élaborent des concepts et de l'autre on a un déséquilibré qui se comporte comme un animal. Si on veux vraiment jouer à Beaux-Arts magazine on a qu'à faire un parallèle avec l'Art Brut. Mais de grâce, gardez vos références, stopper l'onanisme érudit entre connaisseur (c'est glauque) et concentrez vous sur ce que vous ressentez sur ce disque, et une fois fini, passez à autre chose.


Par ailleurs, et pour revenir à la sphère musicale, j'ai pensé à un autre musicien quasi contemporain qui lui aussi a voulu, comme dit dans la présentation, "rendre au rock son caractère dangereux", Marilyn Manson. Ce dernier, en convoquant un public plus large, a mieux réussi. Autrement dit, il a réussi à effrayer les parents, et le bourgeois, comme l'avaient fait Elvis en son temps ou le rap, par exemple.

Merci pour le fou rire du midi. Que dire ? Question de sensibilité j'imagine mais j'accorderai toujours plus de crédit à un psychopathe qui sort des disques sur des labels DIY et qui se tartine de merde plutôt qu'à un mec-produit marketé par major anonyme feignant le vice et vivant sur une réputation sulfureuse grâce à des bobards. G.G. Allin fait parti des freaks dévoués à la cause du rock'n'roll, au même titre que P.Orridge, Charles Manson, Daniel Johnston, etc... Pas de plans de carrière pour ces aliens nihilistes qui jouent mal, fort, mais avec une énergie et une envie renversante qui fait kiffer des gens qui veulent entendre du bruit qui remue.

Pourquoi toujours voir de l'onanisme (glauque en plus) là où on voudrait essayer de comprendre ce que d'aucuns peuvent trouver d'intéressant dans ce disque ? Et je dis dans ce disque parce que chercher à comprendre le zozo qui se livre à ces pitreries animales je ne suis pas armé pour en saisir quoi que ce soit ! Je ne vois ni le danger, ni l'urgence, ni quoi que ce soit qui retient mon attention ! Et si donc j'en viens à exprimer ce que je ressens à propos du disque lui-même ! Et bien rien ! De l'ennui, une certaine forme d'impatience à ce que cela cesse ! Ça c'est juste mon ressenti immédiat et si je ne vais pas plus loin, j'ai rien à dire d'autre que "je kiffe pas". Aussi ne dirais-je rien d'autre...

Hé bien ! en voilà de la littérature à l'estomac !

Si se la raconter consiste à soulever des questions qui dépassent le simple "j'aime/j'aime pas" bravo à Harvest et Whereisbrian de se la raconter et de développer leurs idées. Continuez s'il vous plaît !
De plus, tout le monde se la raconte ici, dans des postures différentes. The Lad, The Z ou Norbates pour ne citer que ceux qui font ce reproche à W.

Toujours aussi agaçante cette mauvaise foi dont font preuve certains ici qui persistent à ignorer les explications des uns qui font écho aux réflexions des autres. J'ai déjà assez quoté mes propos pour preuve... J'attends toujours l'accusé de réception du bon Harvest ou de Whereisbrian.
J'ai pensé aussi à Bataille, et à Roland Topor, à M. Leiris, aux portraits de Bacon ou aux corps d'Egon Schiele dans ce cas précis. Les figures-limite m'intéressent parce qu'ils font nous poser des questions différentes, nous font interroger le moi, affronter nos démons... A ce titre, l'attitude de ce gonzo me paraît plus passionnante que sa musique, mais même The Lad le pense aussi.

Indénibale. L'entité Allin est intéressante. C'est d'ailleurs la richesse du groupe ; la personnalité de son frontman - ça prévaut pour bon nombre de groupe : Les Doors sans Morrison n'auraient sûrement pas eu le même rayonnement, pareil pour les Stooges. Je peux comprendre que certains qui n'ont que peu d'affinités avec la musique se focalise sur le personnage. C'est d'ailleurs une bonne porte d'entrée à sa musique; Moi-même familier du genre je m'étais intéressé à Allin à cause de sa personnalité...
Mais convoquer des figures littéraires, picturales dans ce contexte c'est du non-sens : d'un côté on a des gens qui pensent, qui élaborent des concepts et de l'autre on a un déséquilibré qui se comporte comme un animal. Si on veux vraiment jouer à Beaux-Arts magazine on a qu'à faire un parallèle avec l'Art Brut. Mais de grâce, gardez vos références, stopper l'onanisme érudit entre connaisseur (c'est glauque) et concentrez vous sur ce que vous ressentez sur ce disque, et une fois fini, passez à autre chose.


Par ailleurs, et pour revenir à la sphère musicale, j'ai pensé à un autre musicien quasi contemporain qui lui aussi a voulu, comme dit dans la présentation, "rendre au rock son caractère dangereux", Marilyn Manson. Ce dernier, en convoquant un public plus large, a mieux réussi. Autrement dit, il a réussi à effrayer les parents, et le bourgeois, comme l'avaient fait Elvis en son temps ou le rap, par exemple.

Merci pour le fou rire du midi. Que dire ? Question de sensibilité j'imagine mais j'accorderai toujours plus de crédit à un psychopathe qui sort des disques sur des labels DIY et qui se tartine de merde plutôt qu'à un mec-produit marketé par major anonyme feignant le vice et vivant sur une réputation sulfureuse grâce à des bobards. G.G. Allin fait parti des freaks dévoués à la cause du rock'n'roll, au même titre que P.Orridge, Charles Manson, Daniel Johnston, etc... Pas de plans de carrière pour ces aliens nihilistes qui jouent mal, fort, mais avec une énergie et une envie renversante qui fait kiffer des gens qui veulent entendre du bruit qui remue.

Charles Manson ... Tu causes du tueur ? Ouah la référence. Et Ted Bundy, il a enregistré aussi ?
Et Marc Dutroux is a handbanger ?
Attitude passionnante ... Pour sur.

Ass Fuckin' Butt Suckin' Cunt Lickin' Masturbation

Sodomie, léchage de cul, cunnilingus, masturbation, c'est du porno gonzo :)

Hard Candy Cock
Eat My Shit

Bite en bonbon dur et mange ma merde, hilarant !

Tu me diras on prend ses référence où on peut.

Pour ta gouverne, sache que je trouve Nick Drake plus malsain et desespéré que GG Allin, mais c'est un artiste, pas un histrion.

Que tu es grossier, je te trouves très agressif et vulgaire, c'est bien dommage d'alimenter ce sujet de cette manière.

J'ai pas écouté je dois l'avouer car ça ne m'intéresse pas, mais pour ne pas mourir idiot, j'ai lu sa biographie et son histoire. C'était quelque chose ce mec et son public.....

Que tu es grossier, je te trouves très agressif et vulgaire, c'est bien dommage d'alimenter ce sujet de cette manière.
whereisbrian c'est GG qui vient troller lui-même

Que tu es grossier, je te trouves très agressif et vulgaire, c'est bien dommage d'alimenter ce sujet de cette manière.

Que tu es grossier, je te trouves très agressif et vulgaire, c'est bien dommage d'alimenter ce sujet de cette manière.

Je quote modestement les titres de l'album que tu as proposé.
Tu devrais être satisfait.
Pour en faire partager la richesse. Toutes ces valeurs qui ne peuvent que nous élever.

Gimme Some Head, hein.
Tu souhaites que je traduise ou tu t'y colles ?

Voilà objectivement, le contenu de cet album.

Pour en faire partager la richesse. Toutes ces valeurs qui ne peuvent que nous élever.


Il vaut mieux chanter l'amuuuur, les fleurs, les ponchos, les oiseaux qui gazouillent et cogner, violer ou assassiner backstage... c'est sûr.

Pour ta gouverne, sache que je trouve Nick Drake plus malsain et desespéré que GG Allin

D’une certaine façon je te rejoins sur une partie du constat. La musique, le rock ou le jazz c’est un mélange d’énergie et d’émotions qui sont véhiculées par l’intermédiaire d’un « artiste », catalyseur qui les crée et les suscite. Les émotions ressenties chez l’auditeur peuvent prendre des formes très variées, allant de l’indifférence à la fascination et même à la répulsion. Chacun a son propre curseur et fait avec…
Tu cites Nick Drake mais je pense aussi à Albert Ayler et je retrouve une certaine analogie avec GG Allin. Particulièrement pour ce qui est de la sincérité de la démarche et l’incompréhension suscitée qui mènera les deux à la même impasse et au suicide.
Sans tomber dans la fascination pour les outrages du plus punk des deux, on peut en expliquer la présence par une sorte de surenchère morbide propre à rendre l’existence de l’auteur plus supportable, le spectateur, lui, le vivant comme une sorte de catharsis, libératrice des fantasmes et des refoulements.

Merci pour le fou rire du midi. Que dire ? Question de sensibilité j'imagine mais j'accorderai toujours plus de crédit à un psychopathe qui sort des disques sur des labels DIY et qui se tartine de merde plutôt qu'à un mec-produit marketé par major anonyme feignant le vice et vivant sur une réputation sulfureuse grâce à des bobards.

Je n'ai pas dit que je préférais l'un à l'autre. J'ai dit qu'il m'y faisait penser. Relis !


Indénibale. L'entité Allin est intéressante. C'est d'ailleurs la richesse du groupe ; la personnalité de son frontman - ça prévaut pour bon nombre de groupe : Les Doors sans Morrison n'auraient sûrement pas eu le même rayonnement, pareil pour les Stooges. Je peux comprendre que certains qui n'ont que peu d'affinités avec la musique se focalise sur le personnage. C'est d'ailleurs une bonne porte d'entrée à sa musique; Moi-même familier du genre je m'étais intéressé à Allin à cause de sa personnalité...
Mais convoquer des figures littéraires, picturales dans ce contexte c'est du non-sens : d'un côté on a des gens qui pensent, qui élaborent des concepts et de l'autre on a un déséquilibré qui se comporte comme un animal. Si on veux vraiment jouer à Beaux-Arts magazine on a qu'à faire un parallèle avec l'Art Brut. Mais de grâce, gardez vos références, stopper l'onanisme érudit entre connaisseur (c'est glauque) et concentrez vous sur ce que vous ressentez sur ce disque, et une fois fini, passez à autre chose.


Covered in jagged scars and needle tracks, smeared with puke and his own shit, GG Allin proclaimed himself to be the King of the Underground, the Savior of Rock n’ Roll, beyond Good and Evil.

“I believe I am the highest power, absolutely. I am in control at all times. Jesus Christ, God, and Satan all in one.”

“I created myself inside the womb from the fires of Hell.”

“If you come to my show, you’re going to a war,” he proclaimed. “My mind’s the machine gun, my body’s the bullets, and the audience is the target.”

“My rock n’ roll is not to entertain, but to annihilate. I’m trying to bring danger back into rock n’ roll, and there are no limits, and no laws, and I’ll break down every barrier put in front of me until the day I die.”

“It’s not a performance, it’s a ritual.”

Tiens tiens, on dirait que le sieur Gigi pense, en termes conceptuels, ce qui contredit ce que tu crois savoir sur le personnage et ses intentions.
Un nouveau point commun semble pointer leur bout du nez, un rapport "peu apaisé" à la religion.


Pour ta gouverne, sache que je trouve Nick Drake plus malsain et desespéré que GG Allin

D’une certaine façon je te rejoins sur une partie du constat. La musique, le rock ou le jazz c’est un mélange d’énergie et d’émotions qui sont véhiculées par l’intermédiaire d’un « artiste », catalyseur qui les crée et les suscite. Les émotions ressenties chez l’auditeur peuvent prendre des formes très variées, allant de l’indifférence à la fascination et même à la répulsion. Chacun a son propre curseur et fait avec…
Tu cites Nick Drake mais je pense aussi à Albert Ayler et je retrouve une certaine analogie avec GG Allin. ...

Me voilà bien d'accord avec les deux remarques.

P'tain il est bien marrant ce topic !