Bon ben cette semaine je me situerai dans les rangs de ceux qui ont eu du mal avec ce disque.
Après avoir lu vos précisions (passionnantes) sur la mise en lumière des circonstances qui ont entrainé sa gestation j'ai compris combien cet album avait pu avoir comme importance pour la communauté noire aux États-Unis au début des années 70.
Cet aspect mis de coté et pour ne parler que de la musique, pour moi qui suis plutôt habitué aux enluminures pop j'ai trouvé comme la plupart de ceux qui n'ont pas apprécié ce disque son écoute lassante, un comble pour un disque sensé réveiller ma conscience sociale si j'ai bien tout compris.
Pour ma part le chant scandé ne m'a pas gêné, au contraire je trouve qu'il s'intègre bien avec les rythmiques minimalistes et répétitives mais au final un album vraiment trop uniforme et monotone (mais c'était peut être le but) pour que je m'y attache.
Je donnerai donc un 4.
Eric
Wow ! 4/10, c'est beaucoup connaissant ton amour immodéré de la belle ouvrage pop.
Trop sophistiquée la musique épuise, trop épurée, elle lasse. Arghh ! que l'équilibre est précaire...
Pour moi, chaque disque doit s'écouter ici et maintenant, mais également avec un oeil dans le rétroviseur, c'est à dire, dans son contexte de production. Celui-ci ne saurait se passer de cette seconde condition, d'autres le font plus facilement. Ce
Last Poets n'est pas intemporel, il s'agissait d'un disque de circonstance comme on a pu parler de poésie de circonstance.