Forum de rock6070

le truc qui m'a surpris c'est que moi normalement je devrais pas aimer. j'ai pas trouvé ça trop sucré ni trop niais, j'ai déja entendu bien pire

En écoutant cet album (pas trop quand même) je me dis qu'on a souvent été injuste avec Johnny qui n'a pas fait tellement pire, souvent aussi bien et parfois même beaucoup mieux. Je sais, musicalement ça n'a que partiellement à voir, Johnny a été, lui, un rocker.
Je reconnais ne pas avoir fait l'effort d'essayer d'apprécier et ça me disqualifie en partie, je m'en repends et ne serait donc pas trop sévère: 3.

Merci. Je me sens moins seul.

En écoutant cet album (pas trop quand même) je me dis qu'on a souvent été injuste avec Johnny qui n'a pas fait tellement pire, souvent aussi bien et parfois même beaucoup mieux. Je sais, musicalement ça n'a que partiellement à voir, Johnny a été, lui, un rocker.Qu'on me pardonne mais j'aimerais bien connaitre le rapport entre "Someday Man" et Johnny Hallyday. Ta phrase "Je sais, musicalement ça n'a que partiellement à voir, Johnny a été, lui, un rocker" sonne à mon avis comme un aveu de mauvaise foi, quand même !

Pendant qu'on y est, plaçons au même niveau le Lou Reed de "Stephanie Says" et, je ne sais pas, moi, Dick Rivers...

Aussi je te laisse l'entière responsabilité de ce commentaire !

On a beaucoup filé la métaphore sucrière, mais il me semble que ce type de musique, apparemment lisse en surface (pour reprendre l'expression d'Algie), possède une profondeur qu'une écoute un peu plus exigeante permet d'apprécier. Mais c'est de la pop, ça peut s'appréhender à différents niveaux, et c'est là l'une des plus intéressantes qualités du genre.

Il faut aussi accrocher avec la voix, et là c'est selon. Moi, c'est à moitié.

Evidemment ! De plus, on a même le droit de ne pas aimer.

Pendant qu'on y est, plaçons au même niveau le Lou Reed de "Stephanie Says" et, je ne sais pas, moi, Dick Rivers...

...ou pire... Paul Williams!

(ben oui... Dick je l'aime bien, moi...)

Bon... pour être sérieux, c'est sûr, on peut tout aimer, on en a le droit et je respecte tes goûts. Il se peut même qu'en certaines occasions ce genre de musique puisse me toucher, après tout beaucoup apprécient Frank Sinatra ou Bing Crosby qui sont des pointures dans leur genre, mais voilà ce n'est pas encore l'heure pour moi...
De plus je n'ai pas fait l'effort de me pencher sur le berceau de Paul William ni sur la musique des Beach Boys que d'autres portent si haut, c'est ma limite à moi...

J'ai longtemps hésité avant de voter, mais, même s'il a l'air cynique il y a de la sincérité dans mon commentaire quand je parle de Johnny.

ça fait peur, hein?

Il faut aussi accrocher avec la voix, et là c'est selon. Moi, c'est à moitié.


Algernon me tend une perche que je m'en voudrais de rater. Pour ceux qui auront apprécié les qualités de cet album qui ne donne pas dans le consensuel (et c'est d'ailleurs tant mieux), je propose ce petit document qu'on retrouve dans les bonus de l'excellente réédition réalisée par le label Now Sounds. Des studio runthroughs des sessions "Someday Man" qui permettent de mieux apprécier le travail d'arrangements réalisés par Artie Butler. Et accessoirement, donc, de savourer Paul Williams sans la voix de Paul Williams. Allez, c'est cadeau !

@Cush : aucun problème, ta deuxième intervention est vraiment intéressante, j'y entends tout et te remercie au passage de ton ouverture.

C'est étrange sans la voix. La basse ressort vachement plus.

On a beaucoup filé la métaphore sucrière, mais il me semble que ce type de musique, apparemment lisse en surface (pour reprendre l'expression d'Algie), possède une profondeur qu'une écoute un peu plus exigeante permet d'apprécier. Mais c'est de la pop, ça peut s'appréhender à différents niveaux, et c'est là l'une des plus intéressantes qualités du genre.

Ivresse des profondeurs, attention, respectons les paliers : les textes sont d'une niaiserie parfaitement aboutie, et la musique convenue illustre aisément une réclame pour loukoums.

Je crois qu'on a compris que tu ne goûtais guère cet album, ce n'est plus trop la peine d'insister, au risque de nous endormir comme ton matou

On a beaucoup filé la métaphore sucrière, mais il me semble que ce type de musique, apparemment lisse en surface (pour reprendre l'expression d'Algie), possède une profondeur qu'une écoute un peu plus exigeante permet d'apprécier. Mais c'est de la pop, ça peut s'appréhender à différents niveaux, et c'est là l'une des plus intéressantes qualités du genre.

Ivresse des profondeurs, attention, respectons les paliers : les textes sont d'une niaiserie parfaitement aboutie, et la musique convenue illustre aisément une réclame pour loukoums.
Unserious Sam a résumé les choses comme il se doit. Cela dit, peut-être qu'en oubliant la signification des paroles, et en considérant la musique simplement comme un art, ceci sans préter attention à la signification du message, mais seulement en essayant de capter l'atmosphère qui se dégage de ce disque, ton avis serais peut-être différent ? Je vois la musique comme un échappatoire, et surtout comme un art (c'est à dire comme quelque de beau et de divertissant), et je ne me prends la tête que pour les sonorités que mes oreilles réussissent à attraper. Considère les paroles comme un instrument, et savoure.

On a beaucoup filé la métaphore sucrière, mais il me semble que ce type de musique, apparemment lisse en surface (pour reprendre l'expression d'Algie), possède une profondeur qu'une écoute un peu plus exigeante permet d'apprécier. Mais c'est de la pop, ça peut s'appréhender à différents niveaux, et c'est là l'une des plus intéressantes qualités du genre.

Ivresse des profondeurs, attention, respectons les paliers : les textes sont d'une niaiserie parfaitement aboutie, et la musique convenue illustre aisément une réclame pour loukoums.
Unserious Sam a résumé les choses comme il se doit. Cela dit, peut-être qu'en oubliant la signification des paroles, et en considérant la musique simplement comme un art, ceci sans préter attention à la signification du message, mais seulement en essayant de capter l'atmosphère qui se dégage de ce disque, ton avis serais peut-être différent ? Je vois la musique comme un échappatoire, et surtout comme un art (c'est à dire comme quelque de beau et de divertissant), et je ne me prends la tête que pour les sonorités que mes oreilles réussissent à attraper. Considère les paroles comme un instrument, et savoure.

Les paroles ne m'empêchent pas vraiment d'apprécier une chanson qui en contient. J'aime la sunshine pop généralement.
Par contre, quand vient le moment de noter et de classifier des oeuvres, si elles ne sont pas prises en compte, une partie de la musique n'est pas évaluée et on en arrive à mettre Paul Williams au dessus de Dylan parce que c'est plus facile à écouter...

Je vénère les premiers Beatles (et les autres aussi d'ailleurs). Les mélodies sont extraordinaires mais les paroles souvent faiblardes. Je mettrai sûrement 9/10 mais serait ouvert aux critiques sur le contenu littéraire. Le plaisir de l'écoute ok, mais soyons un peu objectif quand même.

Les posts de whereisbrian qui semblent lourds à certains sont humouristiques je trouve et juste quelquepart. L'ADLS ne doit pas être l'occasion d'un léchage de cul systématique de l'album proposé. Un contrepoint aux éloges est aussi rafraichissant. Certains sont même aller jusqu'à critiquer Surrealistic Pillow donc pourquoi pas Someday man?

Personnellement, je me suis fait un peu chier en écoutant cet album. Ca n'est pas mauvais musicalement. ça rentre dans une oreille et ça sort de l'autre. Un bon moment vite oublié quoi !
Ce sera 5.

Merci pour la proposition Tonton

Ca n'est pas mauvais musicalement. ça rentre dans une oreille et ça sort de l'autre. Un bon moment vite oublié quoi !
Moi, je trouve que c'est un meilleur argument que la "qualité" des paroles. Mais ce n'est qu'un avis personnel.

Il a un petit côté jbesque, l'ami whereisbrian... C'est intéressant.