
Digitally remastered and expanded edition of the British band's 1973 album including bonus tracks. Originally released on the Chrysalis label, Grand Hotel found Gary Brooker and Co. returning to the grandeur of earlier albums like Shine On Brightly and Salty Dog. Stylish packaging includes 24-page booklet, previously unseen photos and memorabilia plus extensive sleevenotes by Procol expert and respected author Patrick Humphries with contributions from band members. Salvo. 2009.http://www.jheberg.com/download-9CFF5DD645FA-phgh.html
CBR : 320 kb/spw : IshterEnfonçons les portes de ce "Grand Hotel". Tétanisé par le respect envers l'oeuvre, et poussé par une paresse assumée, je me contente de m'en remettre à ces quelques phrases rédigées par
Religionnaire et prélevées dans sa chronique de l'album sur un site de bon goût. Je rajoute le passage de la bio de Alcat01 concernant cet album point fort de la discographie de ce grand groupe.
Grand Hotel délivre une musique incroyablement riche et complexe mais également généreuse et spontanée, un rock d’inspiration symphonique qui garde systématiquement la bonne distance vis-à-vis de la musique classique, soit une imprégnation sans aucune submersion. Tandis que certains artistes semblent sur le point d'établir ces vices comme des dommages collatéraux, en somme des inconvénients inhérents au style, Grand Hotel ne soufre lui d’aucun passage à vide, d’aucun remplissage, d’aucun ramollissement, d’aucune diversion antimusicale, d’aucune transition barbante, d’aucun rappel non justifié ni d’aucun solo à rallonge. Ce cas de figure parait si inconcevable que certains mélomanes, atterrés par l'absence de ces travers, ne parviennent pas à considérer cet album comme un effort progressiste.
http://www.destination-rock.com/albums/ ... hotel.htmlPROCOL HARUM (Bio) de
Alcat01Le groupe remis à neuf signe avec Warner Brothers / Chrysalis, en 1973, pour un budget plus important afin d'explorer plus profondément leur identité dans le classic-rock.
Tout est en place pour que l’album suivant soit un succès, et ce sera le cas. “Grand Hotel”, qui paraît en mars 1973, est un authentique chef-d’œuvre, à la fois décadent et majestueux, récompensé par des ventes à la hauteur de sa qualité.
Il est bien difficile d’en isoler un morceau: peut-être “Fires (which burn brightly)”, enregistré avec la participation de Christiane Legrand, la soliste des Swingle Singers, ou encore la valse, “A rum tale”, qui est magnifique. Mais il ne faut pas oublier le single, “A souvenir from London”, ni le titre-générique, “Grand Hotel”.
Avec “Grand hotel”, Procol Harum semble enfin tenir sa revanche sur le sort. Malheureusement, aussi vite qu’il s’était enflammé pour ses deux précédents albums, le grand public va se désintéresser de la musique du groupe.
Le disque est pourtant un délicieux mélange de classicisme élégant câblé avec le tube digestif du rock. Il a attiré les éloges instantanées dès sa sortie et est resté au Top 100 du Billboard pendant une période de cinq mois. L'enthousiasme de Gary Brooker pour recréer une fusion classique-rock a rétabli la gloire du groupe; alors que quelques fans semblaient plus concernés à savoir qui était à la lead guitare, car Dave Ball était plutôt invisible sur l'album live. L'accent a été mis sur la musique de Gary Brooker et les paroles de Keith Reid. Le style de Reid a évolué au fil des ans. Il a simplifié les thèmes et les histoires 'en enlevant le plus de gras possible et en essayant de ne laisser que le squelette'. Mais, dans le monde enfievré de Procol Harum, il y a toujours une conclusion logique et le rock est là pour maintenir l'équilibre.
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