Bon, c’est ma première fois . Et comme pour toutes les premières fois, on n’ose pas trop s’aventurer dans des expérimentations improbables . Je me contenterai donc de jeter en pâture à vos avis éclairés un disque qui est un de mes compagnons de route depuis … ( houlààà ! )
Vu mon pseudo et mon avatar, je ne pouvais vous parler que de … Atoll . Et de ce disque qui restera pour moi l’album français de l’année 1975 ( je sais, il y avait Ange avec Emile Jacotey, Pulsar et beaucoup d’autres ) .
Donc voilà L’ARAIGNEE-MAL :

Cet album ayant été chroniqué dans l’excellent Vapeur Mauve N°6, je me contenterai d’évoquer le coté sentimental de la chose
Atoll, groupe Mosellan ( Messin, d’accord, mais dont les membres viennent d’un peu partout autour de la grande ville – André Balzer, par exemple est issu d’une petite ville nichée à 5 km de chez moi ) . Par quoi je commence ? L’album ou le groupe ?
A la demande générale, ce sera l’album. Second album de Atoll, donc. Après Musiciens – Magiciens ( à mon avis sous-estimé, mais les goûts … ) , Christian Beya remplace Luc Serra à la guitare et Richard Aubert arrive avec son violon . Le résultat est magique. Sans vouloir comparer, Yes n’est pas loin, le Mahavishnu Orchestra non plus (l’instrumental Cazotte N°1). Je ne vais pas décrire les titres un après l’autre : tout est une suite de thèmes qui amènent un climat, une atmosphère où la musique sert les textes ( les parties instrumentales solo n’interviennent pas dans des moment convenus, genre exhibition technique, mais servent bien les images qu’on peut percevoir ) . L’opus suivant, TERTIO, sera presque aussi bon ( qu’en aurait été-t’il si Aubert et son violon étaient encore dans la formation ? )
Le groupe, le groupe !!! ( scande la foule en délire ) . Bon d’accord . Je dois avouer une affinité particulière pour Atoll . Rencontrés plusieurs fois dans les années 74/75, lors de différents concerts ou festivals, ces gars me laissent un souvenir plein de sympathie et de bonne compagnie . Entre autre, je me souviens de leur participation à une kermesse organisée pour un centre d’enfants handicapés dans un patelin voisin . André Balzer chantant L’araignée-Mal avec une guirlande de Noël clignotante en guise de casque . Suréaliste ( et pas que pour les gamins ) !
Michel Taillet s’envole aux claviers
Richard Aubert dialogue avec son violon
Alain Gozzo fait voler la poussière autour de ses fûts et cymbales
Jean-Luc Thillot fait vibrer les tripes avec l’aide de sa basse
Christian Beya aux 6 cordes inspirées n’a pas à rougir devant ses potes anglo-saxons
André Balzer, une voix qui rappelle l’émotion d’un Peter Gabriel ( mais sans vouloir lui ressembler )
( sans oublier Bruno Gehin pour un « coup de mains » aux claviers )
1975 – Eurodisc 913002 – Distribution WEA ( et une réédition CD chez Muséa )
Un lien ? ok :
http://depositfiles.com/files/6za5tcam7 ( la réédition Muséa )
Tout ça, bien sûr, si on aime le prog ( comme je l’avais déjà dit ailleurs, je n’aime pas classifier la MUSIQUE, et je passe volontiers de ce disque à Thin Lizzy , The Kinks ou Stratovarius ) . Une prochaine fois, promis, je ferai plus wokandwoll … ou pas .
Jean-Marie
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à bientôt sur la vie ! ( C. Decamps )