Forum de rock6070

J'ai pas eu le temps de réécouter les 3 ou 4 ENO que j'ai à la maison.
Promis juré je m'y mets ce week et je vous dis lundi.
Personnellemnt, je trouve ce qu'on fait ENO et FRIPP assez ch....
et pourtant j'aime les deux bonhommes. Je préfére de loin ce que FRIPP a fait avec Andy SUMMERS de Police. Le pire c'est ce qu'il a fait ces dernières années avec un flutiste dont je ne sais même plus le nom. Abominablement chiant. Et encore je reste poli.

Dans ce vidéo, on voit très bien un EMS VCS3, le même synthé utilisé,
entre autres par Pink Floyd. Ferry joue sur un Hohner Pianet

dac'

Le VCS3 cité dans les crédits de "The Dark Side of the Moon", entre autres, ainsi que "Tape effects". Même année, même technologie. Compliments pour ces connaissances en matos, je ne suis pas du tout un expert. pas vraiment .

Personnellemnt, je trouve ce qu'on fait ENO et FRIPP assez ch....
Je ne connais que "No pussy footing" et "Evening star". Pour ces deux albums là, je suis du même avis que toi. En réalité, je ne suis guère réceptif à ce genre de musique.

"Babies on fire" est un très grand morceau.
D'Eno j'aime aussi "Another green world" et "Before and after science".

J’avais dit que je réécouterais l’album d’Eno Here Come the Warm Jets (1973). En fait devant le plaisir que ça m’a procuré d’écouter celui là, je me suis replongé avec bonheur dans l’univers de ce musicien et je me suis mis ses 4 album solos de l’époque. Un vrai bonheur.
Baby’s on Fire vaut l’achat du disque cité plus haut à lui tout seul avec le solo rageur de Robert Fripp. Les 10 morceaux du disque sonnent modernes, même 30 ans après. Les compositions sont excellentes et pleines de trouvailles inventives. Eno à une voix très agréable qui donne une ambiance intimiste à son œuvre. Certains morceaux sonnent un peu comme du Syd Barrett, bien déjantés, d’autres donnent dans le minimalisme par moments.
Le second album de cette période est Taking Tiger Mountain (1974) qui prolonge ce qui avait déjà entrepris dans l’album précédent. Même veine, même approche. Celui que je préfère.
Le troisième de la série est Another Green World (1975) et comporte quelques magnifiques solos de Robert Fripp toujours très inspiré et aérien. On le reconnaît de suite. Cet album ci comprend des instrumentaux plus expérimentaux et électroniques préfigurant les futures œuvres ambiantes d’Eno pour lesquelles personnellement, je n’accroche pas trop.
Le quatrième album est Before and After Science sorti en 1977. Plus expérimental. Certains morceaux font penser à du Talking Heads, d’autres à Roxy Music. La deuxième face est assez cool et encore plus intimiste et me fait penser à l’univers de Robert Wyatt.
Eno réussit l’exploit de se renouveler à chaque morceaux et il innove tout le temps. On a jamais l’impression d’écouter deux fois la même chanson. Il n’y a aucune répétition d’un morceau à l’autre. Il y a une dizaine de morceaux par album. Eno est toujours particulièrement bien entouré sur chacun. On ne s’ennuie jamais en écoutant cette musique. Ces 4 albums sont pour moi indissociables et peuvent s’écouter à la suite si on veut bien s’imprégner de l’ambiance. Cette musique me fait penser et me rappelle Penguin Café Orchestra, Michael Nyman, autant de groupes et de musiciens à explorer et un peu à part dans notre monde Rock.

Le quatrième album est "Before and After Science" sorti en 1977. Plus expérimental. Certains morceaux font penser à du Talking Heads, d’autres à Roxy Music.
C'est sûrement l'album à conseiller avec "Here come the warm jets". L'association avec les Talking Heads est heureuse, l'a suite la démontré. D'autant plus que le titre le plus rock "King's Lead Hat" est l'anagramme de Talking Heads, comme chacun sait, et fournit une belle imitation de David Byrne.
C'est d'ailleurs assez bluffant, car Eno imite les Heads avec deux ou trois années de plus. En 77, leur style était plus sobre.