T'imagines le plan, t'es disquaire pendant les 70s, tu te gardes des tas perles bien au chaud, sous le célophane, et en 2009...tu deviens riche

Rétroactivement, c'est facile de réfléchir comme ça. Mais à l'époque, il fallait le deviner que celà vaudrait cher alors que beaucoup de ce disques ne se vendaient pas.
Tu prends par ex le BEN sur Vertigo qui est celui qui s'est le moins vendu à l'époque (moins de 100 de réputation je crois) aurais tu eu l'idée de le stocker?
Actuellement, des disques sortent et vaudront cher dans le futur. Fais ton choix, stocke et attends. Que choisis tu?
Je critique pas, je plaisante, c'est vrai qu'il faut du flair ou du pot...Si je devais choisir aujourd'hui, je sais franchement pas, j'écoute peu de choses actuelles. De plus je ne suis absolument pas dans l'optique de stocker et de spéculer et je ne crois d'ailleurs pas que c'est ce qui s'est passé pour ces ventes. C'est sans doute des anciens disquaires qui ont revendu du stock que d'autres écoulent:
Il y a 2/3 ans, j'ai rencontré une dame sur une réderie (Amiens). Elle vendait une cinquantaine de disques tous scéllés. Chanson Française, des Brel Brassens, je commence à discuter...Elle et son mari étaient disquaires, ils avaient revendu la boutique et stocké le fond de commerce...
Je m'intéresse, elle me dit qu'ils avaient gardé quelques milliers d'invendus, tous genres et qu'elle en mettait quelques uns là pour voir. Je dis que je suis branché rock70s, elle, qu'elle y connaît rien, elle me propose de nous recontacter, mais quand je lui ai demandé ses coordonnées pour pouvoir la contacter, elle a jamais voulu me les donner.
(Pourtant, à l'époque, j'étais bien coiffé et tout et tout

)
Tant pis, elle craignait sans doute de se faire entourlouper, ce qui n'était nullement mon optique, d'ailleurs à l'époque je m'y connaissais encore moins qu'aujourd'hui, c'est à dire pas grand chose non plus.
Mais voilà, je ne voulais dire ni que le procédé me choquait, ni même que c'étaient effectivement les disquaires de l'époque qui revendaient aujourd'hui. J'exprimais juste une sorte de rétro-fiction fantasmée, en m'imaginant trouver ce genre de vieux stock de neufs, ou remontant le temps pour pouvoir acheter, ou ne serait-ce que toucher, admirer des piles de disques neufs dont aujourd'hui certains s'arrachent les parfois piteux survivants à prix d'or.
