Pierre Etaix - Le Grand amourPas vu depuis très longtemps celui-ci. Co-écrit avec J.C. Carrière. Le scénario est assez conventionnel, mariage de raison, vie de confort, bourgeoisement, quand
Nicole Calfan apparaît, jeune secrétaire de 18 ans. Le quarantenaire se plaît à rêver de...
Pierre Etaix est une sorte de chaînon manquant entre
Tati, auquel il emprunte beaucoup l'art du cadrage millimétré, le timing du gag et l'invention de tous les instants et
Emmanuel Mouret pour le vaudeville proche de la Nouvelle Vague et qui se termine souvent en fiasco.
Là réside le génie de cet homme de l'art, et du cirque particulièrement, sa grande passion, qu'il nous avoua avec les yeux qui pétillaient un weekend de rencontre et de conférence à la fac, il y a une vingtaine d'années.
Bebeto, tu "es" dans l'audiovisuel ? Parce que moi oui ... je vois bien tes références ciné, et mon pseudo parle pour moi ...ETAIX, notre génie encore vivant, un putain de bonhomme !
Ceci dit, j'ai vu Hugo Cabret hier, en V.O, j'y suis allé pour Scorcese qui me déçoit de plus en plus et pour Méliès -ses images sont désormais "libres de droit"- car tombées dans le domaine public (+ de 70 ans) ben, c'est pour les gamins de 12 ans ce film, pas plus, on dirait "Les Triplettes d'Amélie Poulain un Long Dimanche de Fiançailles" décevant.
Non, des études en cinéma, parallèlement à mes études de lettres.
Que fais-tu au juste dans l'audio-visuel ?
Je vois bien de quoi tu parles pour le
Scorsese. J'ai vu la bande-annonce. Affreux !
J'ai en horreur ces décors et cette lumière mi-dorée mi-sépia. Hier am, c'est
Polanski qui a collé
Oliver Twist dans ces mêmes décors et sous cette même lumière.
Scorsese m'énerve aussi depuis un moment (
Casino). Il devrait se reposer un peu. Sa boulimie l'emporte sur l'art. Que des scènes à faire, que de mégalomanie à l'image de son Aviator.
J'ai l'impression de voir un gourmand se goinfrer jusqu'à en mourir, un peu comme
La Grande Bouffe.
