C'est avec
Les Gens de Dublin que j'ai découvert Joyce, mais j'ai vraiment approfondi avec
The Essential James Joyce, qui contient les textes complets de
Dubliners,
A Portrait of the Artist as a Young Man et
Exiles, ainsi que des recueils de poésie, dont je ne me souviens plus s'ils sont complets (
Chamber Music,
Pomes Penyeach et
Collected Poems), et donc des extraits de
Ulysses et
Finnegans Wake.
C'est parfait pour découvrir avant de se lancer dans la lecture de ses deux derniers textes plus difficiles d'accès.
Ulysse je l'ai en français au format "poche", mais n'ai pas encore pris le temps de le lire (j'attends de lire
L'Illiade et
L'Odyssée), mais je pense que je lirai dans un premier temps l'exemplaire en anglais du frangin.
J'en ai donc lu que quelques extraits, et si ça sort des sentiers battus, ça reste un minimum compréhensible (au contraire de
Finnegans Wake) et ce même si je pense que la quasi totalité des allusions et références m'ont échappé.
Justement, as-tu lu
Finnegans Wake ? Ou peut-être quelqu'un d'autre l'a fait ?
J'ai lu quelques extraits du texte original, et ça m'est totalement passé au dessus de la tête. Il va encore plus loin, et du coup je n'ai rien compris. Je viens de voir qu'il a été traduit en français, je me demande comment c'est possible.
J'apprends également que le terme "quark" de la physique des particules vient de ce bouquin, un détail qui m'était inconnu.
Je ne savais pas que Finnegans avait été traduit ! Il y ajuste eu une édition partielle du livre il y a de nombreuses décennies - est-ce de cela dont tu parles ?
Finnegans est incompréhensible - il triture la langue, invente tout un langage - même les anglais n'y choppent rien ! Une curiosité ! La musique de la langue peut-être, à lire à haute voix !
Dans Ulysse il y a déjà des mots qui glissent, des heurts propres à la langue parlée et surtout ce fameux flux de conscience qui s'interrompt, reprend, sursaute ! J'adore ce livre... Si on ne comprend pas tout c'est pas grave - le rapport avec Homère n'est pas transparent et puis on s'en fout !
