Forum de rock6070

C'est assez vrai qu'en France c'était une minorité, mais une minorité assez importante quand même , il n'y avait qu'à voir le nombre de jeunes chevelus qui se déplaçaient dans les concerts, les festivals, qui achetaient des disques de rock, etc... Tes parents n'en faisaient peut-être pas partie, mais ce n'était pas un mouvement cantonné à quelques étudiants parisiens comme tu le dis.

"Minorité importante" ? Un "grand nain" ?

Bien sûr que n'importe qu'elle minorité ça fait du monde. Et tu voyait pleins de chevelus dans les concerts et les festivals, normal, c'est l'endroit puisque c'est l'endroit pour. C'est encore pareil aujourd'hui. Mais si je vais en boite de nuit je doute que je croise beaucoup de fan de musique Sixties.

On peux faire l'analogie avec n'importe quelle autre minorité. Prenons les Musulmans en France. C'est 5 millions de personnes sur 60 Millions. C'est une minorité mais ça fait du monde. Si je vais à la mosquée j'en aurait partout autour de moi. Si je vais à l'église je risque pas d'en voir beaucoup.

Le (bon) rock etait écouté par une minorité en dans les années 60 et 70, et c'est encore le cas aujourd'hui. Suffit de comparer les chiffres de tirage des magazines spécialisés. R&F et compagnie c'est limite fanzine quand on regarde le nombre de tirage en comparaison à OK Podium ou que sais-je encore.

ce n'est pas vrai ca Béa, prend les charts et un hit comme My friend Jack qui a fait un carton ici en France... Et combien de fois les beatles ou les stones comme les animals ont scuté la premier place de ces classements...

Classements du hitparade par années en France :

http://sites.estvideo.net/hit.parade/

Tu verras que Johnny, Sardou, Sheila, Mike Brant, Joe Dassin et compagnie y trouvaient bien plus leur compte que les Beatles et les Stones. Et bien sûr, belle absence de Nick Drake, Savage Resurrection et tous ces musiciens obscurs à l'époque...

En ce sens oui ca n'a pas changé. Mais c'est pas une question de passionné mais de gout, je pense qu'on peut etre passionné de sardou et aimer la musique... Malheureusement j'aurais tendance à dire...

de nos jours les choses evoluent vite, on consomme de la musique comme on bouffe de la viande, la qualité est là certes, mais rien de transcendantales non plus. On ne cherche plus a bousculer les moeurs, a deranger, il n'y a pas de mouvement collectif, de scene..

Chacun fait de la musique dans son coin en esperant gagner le jackpot... Peut etre vaudrait il mieux d'ailleurs que la musique ne se vendent plus et qu'elles deviennent entierement gratuite pour retrouver une certaine liberté d'expression...

C'est assez vrai qu'en France c'était une minorité, mais une minorité assez importante quand même , il n'y avait qu'à voir le nombre de jeunes chevelus qui se déplaçaient dans les concerts, les festivals, qui achetaient des disques de rock, etc... Tes parents n'en faisaient peut-être pas partie, mais ce n'était pas un mouvement cantonné à quelques étudiants parisiens comme tu le dis.

Aujourd'hui, les vrais passionnés de musique ne sont pas pour autant moins nombreux qu'avant. Mais ils ne se déplacent peut-être plus pour aller voir des concerts ou aller à des festivals comme hier. Il y a les DVD, Internet, YouTube, tout ce que n'avait pas la jeunesse d'hier pour se divertir. L'intérêt est toujours là, mais les moyens de vivre la musique sont immensément plus nombreux.

C'est n'est pas vrai, au contraire. Il n'y a jamais eut autant de festivals de musique et de concerts en France qu'aujourd'hui. Le nombre de festivals musicaux se chiffre chaque année en milliers (je n'ai plus le chiffre exact en tête mais c'est en 1000 et 2000). A tel point que c'est devenu un réel problème. Ils se tirent tous dans les pattes pour attirer du monde et au final au final seul qq uns proposent des choses réellement intéressantes. Les autres ont tous la même programmation.

Aujourd'hui, les vrais passionnés de musique ne sont pas pour autant moins nombreux qu'avant. Mais ils ne se déplacent peut-être plus pour aller voir des concerts ou aller à des festivals comme hier. Il y a les DVD, Internet, YouTube, tout ce que n'avait pas la jeunesse d'hier pour se divertir. L'intérêt est toujours là, mais les moyens de vivre la musique sont immensément plus nombreux.

Je suis bien d'accord, les passionnés de musique sont plus nombreux aujourd'hui, et ils ont bien plus de choses à écouter dans différents styles que nous à l'époque qui n'avions qu'une décennie et demi de rock derrière nous.


Aussi, le monde change, évolue. Vouloir faire revivre l'esprit des années 60 et 2007 est totalement utopique.

Tout à fait, tout change tout le temps, et ça marche par cycles, nous ne sommes pas dans le même contexte que dans les 60s, pour des raisons que Cipo avait bien expliquées ici-même

Sur toute la population française seule une minorité a été frappée par la musique venue d'angleterre. Une population majoritairement parisienne, estudiantine et/ou aisée et surtout culturellement sensibilisée.

Dans les campagnes, le monde rural et en province, les gens étaient bien loin de tout ça et ça n'a foutu un coup pied au cul de personne.


C'est pas vrai. Bien sur beaucoup de monde écoutait de la merde, mais tout le monde connaissait les Beatles et les Rolling Stones, et il y avait aussi pas mal de gens qui écoutaient Pink Floyd, Jefferson Airplanes, les Moody Blues, etc...

En province il y avait pas mal de festivals fort sympathiques aussi, des amoureux de musique comme nous tous sur ce forum. Et si les gens fumaient moins de drogue, un pétard de l'époque valait bien 20 joints de la merde trouvable aujourd'hui (oui bon euh ca on s'en fout, d'ailleurs moi je me drogue pas).

Faut arrêter de croire qu'il y a que Johnny qui vende en province, aujourd'hui comme il y a 40 ans

Béa, les Savage honnetement, ce n'est pas non plus un disque revolutionnaire... Un tres bon disque certes mais ca n'a pas ouverts les portes a quoi que ce soit..
Qu'il soit redecouvert, je trouve ca géniale, mais c'est pas non plus un classique...

C'est pas vrai.
Dit-il avec applomb

Regarde les chiffres zoso85... regarde les chiffres. C'est triste mais c'est ainsi.

Il ne faut pas tomber dans le point de vue auto centré. Ce n'est pas parce que toi et ton entourage écoute du rock que c'est le cas de toute la population.

C'est pas vrai. Bien sur beaucoup de monde écoutait de la merde, mais tout le monde connaissait les Beatles et les Rolling Stones, et il y avait aussi pas mal de gens qui écoutaient Pink Floyd, Jefferson Airplanes, les Moody Blues, etc...

En province il y avait pas mal de festivals fort sympathiques aussi, des amoureux de musique comme nous tous sur ce forum. Et si les gens fumaient moins de drogue, un pétard de l'époque valait bien 20 joints de la merde trouvable aujourd'hui (oui bon euh ca on s'en fout, d'ailleurs moi je me drogue pas).

Faut arrêter de croire qu'il y a que Johnny qui vende en province, aujourd'hui comme il y a 40 ans
Tiens prends celui de 68:
aux 6 premieres places on trouve les Aphrodites child, les beatles, les moody blues les equals, tom jones... Arretez de dire que le monde de la pop n'etais reservé qu'a certains, jsutement a partir de 70 les floyd, genesis et cie ont fait explosé les ventes de disques...
La pp est alors rentré dans tous les foyer et ca c'etait une revolution!

Regarde les chiffres zoso85... regarde les chiffres. C'est triste mais c'est ainsi.

Il ne faut pas tomber dans le point de vue auto centré. Ce n'est pas parce que toi et ton entourage écoute du rock que c'est le cas de toute la population.

Je pense que les chiffres sont identiques depuis 50 ans.

Environ (au hasard) 3% de passionnés de musique, et le reste qui s'en tape.

Et si la proportion est peut être plus faible en province, elle est pas négligeable non plus.

C'est n'est pas vrai, au contraire. Il n'y a jamais eut autant de festivals de musique et de concerts en France qu'aujourd'hui. Le nombre de festivals musicaux se chiffre chaque année en milliers (je n'ai plus le chiffre exact en tête mais c'est en 1000 et 2000). A tel point que c'est devenu un réel problème. Ils se tirent tous dans les pattes pour attirer du monde et au final au final seul qq uns proposent des choses réellement intéressantes. Les autres ont tous la même programmation.

Oui, mais attention toutefois... Les festivals n'attirent pas forcément que les vrais amateurs de musique. Si je prends l'exemple des Francofolies de Montréal, il y a une foule dingue pour assister aux concerts gratuits à l'extérieur. Mais nombre de gens y vont pour la sortie dominicale, l'événement. Au même moment, il y a des tas d'artistes qui se produisent devant 10 personnes dans une salle à côté parce que ces mêmes festivaliers ne s'intéressent pas suffisamment à eux pour payer leur entrée.

Et de ces foules immenses, la majorité aura oublié le nom de l'artiste dès le concert terminé.

Regarde les chiffres zoso85... regarde les chiffres. C'est triste mais c'est ainsi.

Il ne faut pas tomber dans le point de vue auto centré. Ce n'est pas parce que toi et ton entourage écoute du rock que c'est le cas de toute la population.

Je pense que les chiffres sont identiques depuis 50 ans.

Environ (au hasard) 3% de passionnés de musique, et le reste qui s'en tape.

Et si la proportion est peut être plus faible en province, elle est pas négligeable non plus.
Et bien on est d'accord alors

Je n'ai pas dis que personne n'écoute de rock en province. J'ai juste que la "révolution culturelle" de la fin des sixties n'a touché en France qu'une minorité, majoritairement des étudiants parisiens issus de milieux aisés. Mais pas que, évidemment. :Wink:

Aujourd'hui la différentition paris/province ne tien plus. 90% de la population vis dans ou autour des grandes villes.

Béa, les Savage honnetement, ce n'est pas non plus un disque revolutionnaire... Un tres bon disque certes mais ca n'a pas ouverts les portes a quoi que ce soit..
Qu'il soit redecouvert, je trouve ca géniale, mais c'est pas non plus un classique...

C'était quand même hautement plus digne d'intérêt que la variété qui cartonnait à l'époque. Les Savage ne sont pas forcément le meilleur exemple, remplace-les par ce que tu veux

C'est n'est pas vrai, au contraire. Il n'y a jamais eut autant de festivals de musique et de concerts en France qu'aujourd'hui. Le nombre de festivals musicaux se chiffre chaque année en milliers (je n'ai plus le chiffre exact en tête mais c'est en 1000 et 2000). A tel point que c'est devenu un réel problème. Ils se tirent tous dans les pattes pour attirer du monde et au final au final seul qq uns proposent des choses réellement intéressantes. Les autres ont tous la même programmation.

Oui, mais attention toutefois... Les festivals n'attirent pas forcément que les vrais amateurs de musique. Si je prends l'exemple des Francofolies de Montréal, il y a une foule dingue pour assister aux concerts gratuits à l'extérieur. Mais nombre de gens y vont pour la sortie dominicale, l'événement.
Et de ces foules immenses, la majorité aura oublié le nom de l'artiste dès le concert terminé.

Evidemment, dans le lot il n'y a pas que des festivals rock. Mais il y en a. Et nettement plus qu'il y a 30 ans. Et ce public là retiendra le nom de l'artiste qu'il a vu.

Au même moment, il y a des tas d'artistes qui se produisent devant 10 personnes dans une salle à côté parce que ces mêmes festivaliers ne s'intéressent pas suffisamment à eux pour payer leur entrée.
Et oui... c'est triste. Et c'est bien là le problème. Je l'ai déjà dis mais j'ai la chance d'avoir un grand festival qui déroge à la règle par chez moi : les Transmusicales de Rennes. Et ça attire des milliers de personnes (entre 20 et 30 milles) chaque année rien qu'avec d'illustres inconnus venant du monde entier. Comme quoi ça peut marcher. Mais trop peu tentent le coup

Bien sûr qu'il y a de plus en plus de festivals, c'est extrêmement lucratif

Ils sont commandités (ou sponsorisés comme vous dites en Europe) par des grosses marques de voiture, la publicité y est archi présente, une brasserie va payer une fortune si sa bière y est vendue exclusivement. On va mettre de l'animation autre que musicale çà et là pour attirer les familles, de quoi amuser les enfants aussi. C'est comme les marchés aux puces dans les villages en France : 10 % de passionnés qui vont y aller pour trouver des vinyles ou des vieux magazines sur le rock, 90% de villageois qui y vont pour la fête, l'événement annuel.