Forum de rock6070

Si une âme charitable de Panam se dévoue pour m'envoyer un colis (+ soulte).
J'suis preneur...

En ce moment j'écoutes beaucoup de northern soul, mais de temps en temps je me passe quelques boucles du bon Action Bronson, espèce de brute new yorkaise qui se rêve en Ghostface Killah. C'est du lourd et les instrus sont léchées.

Et puis surtout celui-ci :


Putain c'est classe.

Et puis merde :

Et puis merde :


Le petit sample de Diana Ross QVB j'avoue. Un peu systématique peut-être son trip, j'ai l'impression que les trois titres sont très proches ; un sample imparable et c'est parti, mais c'est très agréable à écouter.

Tu sais j'en demandes pas plus, généralement c'est le hook qui me fait tilter. Si le timbre de la voix passe, j'suis dedans.
Et pour le coup, oui, les prods sont irréprochables. C'est ce qui me plaît le plus dans le rap new yorkais : y'a une école de la prod à base de sample mid-tempo bien habillés début 70's assez caractéristique.

Pting The Lad, ce soir, on n'est pas connecté. C'est putain de cheap ce truc, et ce mec, classe que tu dis, il est bien ring' je trouve. Je croyais qu'on n'en faisait qu'en France des rappers comme ça.
Désolé, mais, suis super étonné.

Ah tiens, faut que j'y pense, faut que je mette un tearlarmes pour toi dans le fil idoine.

très moyen ce premier single du futur album de Keny Arkana.

C'est pas mauvais, mais le texte sent le cliché. "Comment j'en suis arrivée là, etc. "

Ils ont du mal à se renouveler après un ou deux albums. La révolte ne peut durer une carrière dans le rap, pourtant les sujets de révolte ne manquent pas dans la vraie vie. A l'occasion je jetterai une oreille sur son album. il m'avait semblé qu'il était déjà sorti.

C'est pas mauvais, mais le texte sent le cliché. "Comment j'en suis arrivée là, etc. "

Ils ont du mal à se renouveler après un ou deux albums. La révolte ne peut durer une carrière dans le rap, pourtant les sujets de révolte ne manquent pas dans la vraie vie. A l'occasion je jetterai une oreille sur son album. il m'avait semblé qu'il était déjà sorti.
la mixtape est sorti l'an dernier mais celui-la sort à la rentrée je crois

Dan The Automator, A Much Better Tomorrow.

Comme la pochette le montre, cet album de 2000 est en fait la sauce A Better Tomorrow EP rallongée, ce qui ne gâche pas le plaisir. J'ai toujours été assez preneur des beats de Nakamura, et quand c'est Kool Keith qui vient poser sur 6 des onze titres, les très riches heures du Dr Octagon et de Deltron 3030 reviennent en mémoire... C'est plutôt moins abouti que ces deux projets, mais ça reste un bon album, bien produit, et très bien rappé quand c'est Keith qui s'y colle. Le style : beats plutôt lents, ambiance cool (sauf le premier titre), les interventions de Keith inquiètent, comme toujours.

"Better Tomorrow Pt.1" :

L'instrumental "Sleep" :

Pour varier les plaisirs, le feat. de Neph the Madman (? inconnu. Si vous avez des infos...) sur le très downtempo "Willing":

Je signale à toutes fins utiles l'existence (chez le Mot et le Reste), d'un Rap, Hip-Hop, 30 années en 150 albums, de Kurtis Blow à Odd Future, par Sylvain Bertot (que je ne connais pas). Les chroniques sont précédées d'un précis historique qui, sans être révolutionnaire, est tout de même intéressant, notamment parce qu'il adopte un point de vue que je n'ai pas trouvé ailleurs, c'est-à-dire qu'il s'intéresse principalement à la musique en ne mettant pas l'accent sur des considérations socio-ethniques. Le point de vue est principalement esthétique. Par ailleurs le livre est également utile en ce sens qu'il ne considère pas, comme beaucoup (et comme moi-même mais je suis en demande d'éclairages, en voici) qu'entre le soi-disant golden age, c'est-à-dire le rap que je crois nous préférons tous ici, et le hip-hop indé/expérimental il ne se passe rien, et qu'il cherche à dégager les albums/artistes majeurs de tous les sous-genres considérés comme vulgaires/commerciaux, avec notamment une réhabilitation opportune du Dirty South (que je connais si mal), et de tous les sous-genres généralement méprisés.

Les albums sont choisis en fonction de deux critères : importance historique (là, pas de surprises pour les amateurs d'ici, les classiques couronnés y sont) et importance esthétique - c'est là qu'il y a le plus de découvertes à faire, le type connait son affaire, encore un livre qui se lit avec Spotify ouvert, d'autant que suivant la tradition motetrestienne, chaque notule comprend des références supplémentaires de disques à écouter... Je conseille vivement le livre, entre autres parce qu'on manque d'ouvrages de référence qui s'intéressent également au rap des années 00/10. Dernier point : très peu de références non-américaines, là-dessus l'auteur est clair, notamment sur le rap français (deux références citées EDIT : plus que ça en fait : Akhenaton, La Cliqua, Lunatic, Psykick Lyrikah, La Caution).

Ça coûte tout de même 24 euros, faites comme moi, faites-le vous offrir.

Du coup, j'écoute du rap.



Excellent album de 88, le groupe est resté à la postérité pour avoir été le premier de Kool Keith, l'allumé total qu'on retrouve sur Dr Octagon bien plus tard. Production splendide. L'album tient à la fois du old school et du hardcore à la Public Enemy. Je ne connaissais pas ce disque, sacré découverte !




EDIT : l'album en écoute sur Deezer :

Je signale à toutes fins utiles l'existence (chez le Mot et le Reste), d'un Rap, Hip-Hop, 30 années en 150 albums, de Kurtis Blow à Odd Future, par Sylvain Bertot (que je ne connais pas). Les chroniques sont précédées d'un précis historique qui, sans être révolutionnaire, est tout de même intéressant, notamment parce qu'il adopte un point de vue que je n'ai pas trouvé ailleurs, c'est-à-dire qu'il s'intéresse principalement à la musique en ne mettant pas l'accent sur des considérations socio-ethniques. Le point de vue est principalement esthétique. Par ailleurs le livre est également utile en ce sens qu'il ne considère pas, comme beaucoup (et comme moi-même mais je suis en demande d'éclairages, en voici) qu'entre le soi-disant golden age, c'est-à-dire le rap que je crois nous préférons tous ici, et le hip-hop indé/expérimental il ne se passe rien, et qu'il cherche à dégager les albums/artistes majeurs de tous les sous-genres considérés comme vulgaires/commerciaux, avec notamment une réhabilitation opportune du Dirty South (que je connais si mal), et de tous les sous-genres généralement méprisés.

Les albums sont choisis en fonction de deux critères : importance historique (là, pas de surprises pour les amateurs d'ici, les classiques couronnés y sont) et importance esthétique - c'est là qu'il y a le plus de découvertes à faire, le type connait son affaire, encore un livre qui se lit avec Spotify ouvert, d'autant que suivant la tradition motetrestienne, chaque notule comprend des références supplémentaires de disques à écouter... Je conseille vivement le livre, entre autres parce qu'on manque d'ouvrages de référence qui s'intéressent également au rap des années 00/10. Dernier point : très peu de références non-américaines, là-dessus l'auteur est clair, notamment sur le rap français (deux références citées EDIT : plus que ça en fait : Akhenaton, La Cliqua, Lunatic, Psykick Lyrikah, La Caution).

Ça coûte tout de même 24 euros, faites comme moi, faites-le vous offrir.

Je crois que Sylvain Bertot c'est le taulier de Fake For Real, blog assez intéressant. Un ancien de Hip Hop Section.





Du coup, j'écoute du rap.



Excellent album de 88, le groupe est resté à la postérité pour avoir été le premier de Kool Keith, l'allumé total qu'on retrouve sur Dr Octagon bien plus tard. Production splendide. L'album tient à la fois du old school et du hardcore à la Public Enemy. Je ne connaissais pas ce disque, sacré découverte !

Ah ouais super ça ! Enorme album old shool. J'en connais peu, et je range toujours celui là à côté d'un autre sorti la même année :



Grandiose aussi.

Je crois que Sylvain Bertot c'est le taulier de Fake For Real, blog assez intéressant. Un ancien de Hip Hop Section.





Oui c'est lui, c’est ce qui est indiqué sur le quatrième de couverture. Je ne connais pas ces blogs, je vais checker ça. Et merci pour le conseil Stetsasonic, je ne connais pas non plus ce disque. Là, j'enchaîne sur Strictly Business d'EPMD, un de mes groupes de rap préférés.

Toujours le même poulain :

Avec en prime un sample calibré funk :