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Forum de rock6070 • Afficher le sujet - Message à l'attention des musiciens

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 Sujet du message: Message à l'attention des musiciens
MessagePosté: Dim Avr 06, 2008 9:53 am 
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Il y a une dizaine d’années, un jeune Américain créait Napster, ignorant sans doute alors qu’il venait de poser les fondations d’une possible révolution sociale et culturelle. Qui n’a finalement jamais eu lieu… Une décennie plus tard, la musique est toujours une simple marchandise qu’on achète aujourd’hui à la tranche. Comme le jambon.

Napster n’avait en fait rien de vraiment révolutionnaire. Le logiciel ne faisait que moderniser l’échange de musique entre copains qui se pratique depuis la nuit des temps. Dans les années 70, un gamin allait acheter un vinyle qu’il copiait sur des cassettes pour les distribuer à ses amis. Parmi eux, il se trouvait quelques fétichistes qui découvraient ainsi un album, et couraient dès le lendemain chez leur disquaire pour acheter la galette. Et il y avait ces autres qui ne s’intéressaient pas suffisamment à ce qu’ils venaient d’entendre pour vouloir y investir leur argent de poche de la semaine. Ils se contentaient de la cassette.

En 2008, le téléchargement illégal n’est que l’évolution logique d’une tradition établie. Ce qui en fait l’ennemi public numéro un de l’industrie du disque n’est pas sa vocation, mais son étendue géographique et son efficacité. On ne partage plus son engouement pour un groupe entre quelques copains qui vivent dans le même quartier, on distribue ses copies au monde entier.

Dès le départ, l’industrie a fait preuve d’un manque de clairvoyance flagrant qui l’a menée à la situation délicate qu’elle connaît maintenant. Le piratage, c’est une grosse boule noire qui roulait très lentement vers une rangée de quilles industrielles statiques qui ne la voyaient pas venir. Lorsque la boule a atteint les quilles, plusieurs d’entre elles sont tombées, mais pas toutes. Celles qui ont résisté à l’assaut essayent de faire échec à l’adversaire par tous les moyens possibles. Si elles y parviennent tant bien que mal, c’est parce qu’elles peuvent compter sur l’appui de nombre de musiciens qui n’ont jamais pris conscience de l’opportunité qu’ils ont eue, tout au long des dix dernières années, d’utiliser les moyens technologiques dont ils disposent pour prendre en main leur carrière et ne plus être traités comme de vulgaires produits de consommation.

Dans un monde idéal, les artistes auraient été plus visionnaires que l’industrie qui les exploite. Ils auraient compris dès le début que le très maigre pourcentage que leur verse leur maison de disques sur la vente de leurs oeuvres ne pèse pas lourd dans la balance des scrupules des internautes. Pourquoi le public branché accepterait-il de respecter les droits des auteurs et des musiciens alors qu'eux-mêmes ont si peu d’amour-propre qu’ils ne bronchent pas quand l’industrie remplit le réservoir d’essence de sa limousine avec le fruit de leur labeur, et les laisse marcher derrière ?

Nombreux sont les artistes qui ont dérouté les internautes en ne cherchant jamais à comprendre qu’ils devraient s’allier à eux pour trouver une solution acceptable pour tous, et qui ont choisi de diaboliser leurs admirateurs en se faisant les porte-parole du discours agressif de leur maison de disques. D’autres musiciens ont plutôt décidé d’aller seul leur chemin, produisant eux-mêmes discrètement leurs disques qu’ils vendent sur leur site. Quelques coups d’éclat ont certes tonné çà et là, démontrant qu’il s’en trouve tout de même certains qui souhaitent ouvrir la porte à une évolution qui jetterait à terre le mode de distribution dépassé et inéquitable que l’industrie tente de maintenir à flot. Mais le manque de solidarité des artistes a tué dans l’oeuf toute possibilité de révolution qui aurait pu conduire la musique à redevenir ce qu’elle fut jadis : un art noble et vertueux, et non un produit de consommation jetable que l’industrie range sur des tablettes en fonction de son potentiel lucratif.

Dix ans après Napster, quelle est la situation des musiciens ? La même qu’en 1998, la même que dans les années 80. Ils n’ont pas su profiter de l’arrivée d’Internet pour améliorer leur sort. iTunes enrichit considérablement Apple en utilisant la bonne vieille méthode efficace qui exploite les artistes. Dans un article écrit pour le magazine Wired, le musicien David Byrne révélait qu’un album vendu sur iTunes ne rapporte que 14 % à l’artiste, alors que son label empoche la plus grosse part du gâteau (56 %) et le distributeur Apple les 30 % restants. La somme versée au musicien ne serait donc que de 1,40 $ pour un prix de vente de 9,99 $.

MySpace a annoncé le 3 avril 2008 qu’elle entrait à son tour dans la danse en ouvrant bientôt son propre magasin virtuel. Le but de la célèbre plateforme n’est pas de proposer un moyen de diffusion révolutionnaire qui saurait rétribuer les musiciens selon leur juste valeur, mais plutôt de porter un coup dur à Facebook qui lui fait de plus en plus de l’ombre. MySpace s’allie donc à trois des quatre principaux acteurs de l’industrie du disque et proposera à ses utilisateurs d’acheter non seulement de la musique, mais aussi des places de concerts, des t-shirts, et probablement toutes sortes d’objets promotionnels que les musiciens vendent normalement eux-mêmes lors de leurs spectacles. Si les clauses du contrat que signeront les artistes n’ont pas encore été révélées par la firme de Rupert Murdoch, il ne fait quasiment aucun doute qu’elles seront tout aussi inéquitables que celles que l’industrie impose depuis des décennies.

En effet, l’ouverture prochaine du MySpace Music Store n’est en rien une surprise, le projet ayant déjà été échafaudé il y a quelques mois. On apprenait alors que MySpace empocherait au moins la moitié du prix de vente d’un MP3 valant 0,99 $. C’était toutefois sans compter sur les majors qui, pour la mouture finale de la boutique virtuelle, ne sont plus seulement les complices de MySpace, mais ses associés.

Le mariage de l’industrie du disque et celle des technologies n’augure rien de bon pour les musiciens. Il y a malheureusement fort à parier qu’ils ne réagiront pas davantage quand le nouveau système d’exploitation de News Corp et des majors sera mis en place. Pourtant, ils ont presque toutes les cartes en main pour reprendre possession de leur destinée artistique. La seule qui manque à la plupart d’entre eux est la volonté d’agir.

En 2007, Radiohead a prouvé qu’il est fort possible de se passer d’intermédiaires gourmands et de commercialiser soi-même sa musique. Le dernier album du groupe a été proposé en téléchargement libre aux internautes qui pouvaient choisir de payer un prix qu’ils fixaient eux-mêmes, ou d’acquérir les fichiers numériques gratuitement sans sombrer dans l’illégalité. Dès le premier mois, un million d’admirateurs ont répondu à l’appel. 40 % d’entre eux ont payé au groupe une somme qui se chiffre en moyenne à 6 $. Le bénéfice de l’opération est donc incroyablement plus élevé pour les artistes que celui qu’ils auraient obtenu en commercialisant leur disque à l’ancienne. Il se calcule en millions de dollars malgré les 60 % de téléchargements sans rétribution. Preuve est faite que l’internaute n’est pas un charognard qui fonce aveuglément sur sa proie, mais qu’il est prêt à passer à la caisse quand il a le sentiment que son argent va majoritairement dans la bonne poche.

En cette ère numérique, les voies menant vers une relation fraternelle et respectueuse entre les musiciens et leur public sont nombreuses. La possibilité pour les artistes de vivre de leur passion en se dissociant de l’industrie du disque sous sa forme actuelle aussi. Ne reste plus qu’à espérer qu’ils aient enfin l’audace de prouver qu’ils sont plus clairvoyants et solidaires que leurs exploitants...

Béatrice
Pour Québec Micro


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MessagePosté: Lun Avr 07, 2008 3:44 am 
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Inscription: Sam Jan 12, 2008 4:20 am
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En 2007, Radiohead a prouvé qu’il est fort possible de se passer d’intermédiaires gourmands et de commercialiser soi-même sa musique.
...Après une carrière fructueuse de 15 ans chez Capitol, qui n'est pas précisément un micro-label fondé par leurs soins.


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MessagePosté: Lun Avr 07, 2008 5:50 am 
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Inscription: Mer Juil 11, 2007 12:28 am
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En effet, mais malgré le fait qu'il s'agisse d'un groupe très célèbre, dont on peut donc imaginer qu'il reçoit plus de respect de la part des majors que les "petits" musiciens, Radiohead déclarait que EMI n'a absolument rien versé au groupe sur les ventes de MP3 ! Ainsi donc, il y aurait plusieurs artistes qui ont signé des contrats avec leurs maisons de disques avant l'arrivée d'iTunes et compagnie. Une clause concernant la vente de leurs albums sur Internet ne faisait pas partie de leur contrat. Et certaines maisons de disques en profiteraient pour exploiter le filon sans rien leur verser.


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MessagePosté: Lun Avr 21, 2008 10:05 pm 
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Inscription: Sam Aoû 25, 2007 12:26 am
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Ne me bombardez pas de tomates pangz :evil:

Ceci n'est qu'une opinion qui n'engage que moi, mais je précise quand même que je sais de quoi je parle.

Nous vivons dans nos pays civilisés et modernes, des tas de chose bonnes ou mauvaises sont créées chaque jours (de moins en moins bonnes).
Nous représentons un pourcentage plutôt infime de l'audimat mondial, mais il est vrai, le pourcentage le plus important.
Nous ici en Europe faisons en effet du tort au marché.

Mais le centre névralgique du piratage se passe ailleurs, dans les pays pauvre, peut on leur en vouloir de s'octroyer la culture mondiale ou simple des logiciels universels sans quoi ils deviendraient vite des pariats de la société qui ne saurait même pas utiliser windows ? Imaginer qu'ils ne connaissent pas Elvis Presley ou Michael Jackson sous prétexte qu'il ne peuvent pas rétribuer c'est artistes ?

Je parcours régulièrement l'Asie, et il est souvent impossible de trouver des cd ou dvd originaux, encore moins des logiciels, hors de prix pour eux, et pourtant ils sont tout fier de dire, "eh! j'apprends l'anglais en écoutant de la musique" leur interdire ca, serait mesquin et contre le développement.

Que faire alors ? A qui faire porter le chapeaux, comment maintenir le système en activité ?

Les solutions sont maigres et déplaisent, peut être inclure un droit d'auteur au connexions internet d'office aux pays nantis et peut -être d'un autre côté diminuer les prix de ventes, et entretenir le système de partage.
Pour être honnête je suis certain que tout le monde a déjà télécharger des médias protégés.

Avis aux producteurs.


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MessagePosté: Lun Avr 21, 2008 11:16 pm 
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À qui faire porter le chapeau ? Tout simplement à l'industrie du commerce ! Dans le cas que tu cites, personnellement, je ne peux qu'être heureuse de savoir qu'Internet permet à des personnes moins nanties d'avoir accès à toutes les musiques, même si c'est illégalement.

Mais en ce qui concerne les Occidentaux qui peuvent se permettre de payer, le discours de l'industrie est autant biaisé qu'hypocrite. Nous ne dépensons pas moins parce que nous volons, nous dépensons plus, mais en diversifiant nos achats.

Nous achetons des ordinateurs qu'il faut renouveler constamment pour suivre l'évolution de la technologie. Nous achetons des graveurs, des disques durs, des DVD vierges, des iPod. Nous n'avons jamais autant acheté d'équipement informatique que depuis ces 10 dernières années ! Pourquoi ? Parce que la possibilité de télécharger films et musique gratuitement crée des besoins en la matière. Qui en profite ? Les marchands d'ordinateurs et d'équipement. Et les fournisseurs d'accès à Internet qui proposent le téléchargement illimité à coup élevé. Ce sont eux qui devraient compenser l'industrie du disque en lui versant une part de leur chiffre d'affaire ! Sans téléchargement illégal, nous nous contenterions d'un vieil ordinateur juste bon pour naviguer sur Internet, nous aurions un lecteur de CD portatif que nous garderions pendant 10 ans. Nous n'aurions pas besoin de changer de iPod tous les ans parce qu'Apple en sort annuellement un nouveau modèle qui peut contenir plus de MP3. Qui a les moyens de se payer 10000 MP3 à 1 dollar pièce pour remplir cette petite machine ? Qui a 10000 dollars à dépenser pour remplir son iPod ?

Les différentes industries refusent de prendre leurs responsabilités et rejettent la faute sur les consommateurs, qui dépensent pourtant plus que jamais. Ce n'est pas à nous de répartir notre argent pour compenser l'industrie. C'est à elle de se démerder ! Si on met à notre disposition l'attirail du parfait petit pirate, on s'attend à ce qu'on ne l'utilise pas ? Hypocrisie !


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MessagePosté: Mar Avr 22, 2008 12:33 am 
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Parfaitement, je n'avais pas vu la chose sous cet angle, nous sommes conditionnés a acheter sous la contrainte de la culpabilité, les besoins en créent d'autres et de faux interdits sont créés comme appâts


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MessagePosté: Mar Avr 22, 2008 12:47 am 
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L'industrie n'est pas bête, elle entretient savamment ce sentiment de culpabilité. Quand elle balance ses statistiques à pleurer sur les ventes de CD, elle omet bien sûr de comparer ses chiffres avec ceux des sonneries de portables, de MP3 vendus et de DVD musicaux qui vont pourtant dans la même poche. L'industrie disperse elle-même les dépenses des consommateurs. Avant, on avait les vinyles et les cassettes, point. Aujourd'hui, il existe davantage de moyens d'acheter de la musique et de l'utiliser. L'industrie en général est-elle stupide au point de ne pas se rendre compte que le piratage l'enrichit au lieu de l'appauvrir, mais que l'argent vient maintenant par différents chemins ? Non, au contraire.

En fait, le problème vient peut-être avant tout d'une communication impossible entre l'industrie du divertissement et celle des technologies. L'argent se dépense toujours abondamment, plus encore aujourd'hui qu'il y a 10 ans, avant l'ère Napster. Nous "hyperconsommons". Mais l'argent passe de la poche d'une industrie à celle d'une autre. Et, plus hypocrite encore, dans certains cas, comme celui de Sony, il s'agit même d'une poche commune... Sony se plaint de vendre moins de CD, mais Sony s'enrichit en vendant des lecteurs MP3 et du matériel informatique... Le jour où Sony aura l'honnêteté de poser sur la même table ses statistiques de ventes de disques et celles du matériel informatique, ça ouvrira bien des yeux. Mais ça n'arrivera jamais.


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