Je ne m'en inquiète pas, je te rassure, j'en discute simplement
En fait, ce qui me dérange dans la Saint-Valentin comme dans plein d'autres choses, c'est la mentalité "troupeau de moutons" de la population, qui suit religieusement tout ce que lui enseigne le dieu Consommation. Personnellement, je détesterais rentrer du boulot le 14 février, me dire pendant le trajet du retour que je vais évidemment trouver un bouquet de fleurs dans la cuisine, arriver chez moi, et le voir là, sur la table. Savoir que mon mec me l'a acheté parce que tout le monde le fait. Pire ! Parce qu'il a peur que je lui fasse la gueule s'il ne m'en achète pas !
Tandis que je suis très heureuse d'arriver à la maison un 18 juillet ou 19 mars, dates quelconques pour moi, et de trouver des fleurs que mon mec m'aurait achetées comme ça, parce qu'il passait devant un fleuriste et qu'il a pensé à moi. D'abord, de mon côté, il y a la surprise, l'imprévisible. Et du sien, la sincérité du geste.
Mais je sais qu'autour de moi, les gens soulignent très souvent la Saint-Valentin pour faire simplement comme tout le monde. Pas pas amour, pas pour faire plaisir à celui ou celle qu'ils aiment, parce que tout le monde le fait, point.
Et pire encore, la Saint-Valentin s'étend, en tout cas ici, si j'en juge ce qu'une gamine a pu me dire un jour :
- Ouais, demain c'est la Saint-Valentin, ma mère va m'acheter des chocolats !
- Ah bon ? Mais la Saint-Valentin, c'est la fête des amoureux, c'est pas Pâques ou Noël.
- Ben non, c'est pas la fête des amoureux, c'est la fête de l'amour ! Si ma mère m'aime, elle DOIT m'acheter des chocolats !