Forum de rock6070

Par mes lectures, les échanges que je peux avoir avec quelques musiciens, je prends conscience de l'incroyable prix que nombre de nos gloires des années 60 et 70 ont dû payer pour tout ce dont ils ont abusé : déchéance liée à l'alcool, dépendance aux drogues dures, dépression sévère...

On connaît évidemment les cas médiatisés. Janis, Jim, Jimi... Mais si on n'en parle pas autant, voire pas du tout, ils sont immensément plus nombreux à avoir plongé dans les années 70.

À tel point que je me pose cette question : on accuse le punk et le disco d'avoir provoqué la chute de ces courants musicaux qu'on aime tant. Mais n'est-ce pas plutôt le fait que, dans la deuxième moitié des années 70, "nos" musiciens n'avaient plus rien à dire, étaient vides d'inspiration ?

À tel point que je me pose cette question : on accuse le punk et le disco d'avoir provoqué la chute de ces courants musicaux qu'on aime tant. Mais n'est-ce pas plutôt le fait que, dans la deuxième moitié des années 70, "nos" musiciens n'avaient plus rien à dire, étaient vides d'inspiration ?
Fort possible. Et puis c'est la loi des cycles : quand les hippies en sandales et les grosses têtes du rock progressif ont un peu trop monopolisé les ondes, la nature a rétabli l'équilibre en mettant des jeunes agités aux commandes. Vite remplacés par les nouveaux romantiques de mes deux, l'extrême inverse une fois encore. Qui ont permis l'émergence d'une scène indépendante de qualité. Le rock ayant un peu fait le tour l'électro a débarqué, mais comme les machines ça va 2 minutes on a vu arriver le grunge, la britpop et la noisy pop pour remettre les guitares à l'honneur... Ainsi va la vie.

Oulah, les punks ne sont pour rien dans ce que tu dis. Ils ont réagis avec leurs moyens à ce dont tu parles: une génération de zicos qui partaient en live à grand coup de drogues. Ils étaient voués à tomber de plus en plus bas, et puis une génération doit toujours en remplacer une autre.


LE PUNK C'EST DE LA BALLE ET SE DROGUER C'EST PAS BIEN SAUF SI TU MEURS EN PLEINE GLOIRE AUQUEL CAS ON PASSE L'ÉPONGE.

C'est un peu comme ça que ça marche en musique. Les excès ça aide au début et puis après c'est la merde, un peu comme quand t'es premiers joints te font rirent comme un crétin et que les derniers te foutent en loque devant ta télé.

Gueule pas mec ...

Mais n'est-ce pas plutôt le fait que, dans la deuxième moitié des années 70, "nos" musiciens n'avaient plus rien à dire, étaient vides d'inspiration ?

C'est en effet ça pour moi. C'est en partie dû aux drogues... alcool... déchéance etc... mais surtout lié à l'embourgeoisement de nos chers idoles des sixties. Ils produisent de la musique vide d'inspiration, alors les gens se détournent vers d'autres musiques.

Attention, hein

Je ne dis pas personnellement que le punk et le disco sont responsables, je dis qu'on a souvent tendance à le prétendre.

Gueule pas mec ...

Mais n'est-ce pas plutôt le fait que, dans la deuxième moitié des années 70, "nos" musiciens n'avaient plus rien à dire, étaient vides d'inspiration ?

C'est en effet ça pour moi. C'est en partie dû aux drogues... alcool... déchéance etc... mais surtout lié à l'embourgeoisement de nos chers idoles des sixties. Ils produisent de la musique vide d'inspiration, alors les gens se détournent vers d'autres musiques.

En effet, et l'orientation qu'ont pris plusieurs musiciens dans les années 80 est d'ailleurs révélatrice. Qu'est-ce qui a pu pousser Renaissance, America et tant d'autres à pondre alors des albums lamentables quand ils ont été aussi fabuleux quelques années plus tôt, sinon le manque d'inspiration ?

J'adore le punk, le punk c'est bien.

Et puis "l'esthetisme musicale" en à pris un coup début 80 avec certaines avancées musicales, technologiques ou techniques (qui n'en étaient pas... des avancées) et qui ont dut pas mal traumatiser certains artistes de la vieilles écoles... enfin c'est c'que j'pense. De plus la plupart avaient comme héritage direct le blues, blues dont apparemment tout le monde se foutait à la fin des 70's.

De plus la plupart avaient comme héritage direct le blues, blues dont apparemment tout le monde se foutait à la fin des 70's.

Ce qui n'est pas une excuse pour faire de la musique de merde, si ce n'est l'appât du gain. Et malheureusement je crois que c'est ça.

De plus la plupart avaient comme héritage direct le blues, blues dont apparemment tout le monde se foutait à la fin des 70's.

Ce qui n'est pas une excuse pour faire de la musique de merde, si ce n'est l'appât du gain. Et malheureusement je crois que c'est ça.

Certes, je voulais plutôt dire par là que l'attente leur faisait peut être sortir de terrains qu'ils connaissaient.

Oui mais pour quelle raison si ce n'est l'appât du gain ?
Se dire "Tiens le disco est à la mode on va faire du disco", ce n'est pas une démarche artistique, c'est une démarche commerciale.
Et cela donne généralement des choses de piètre qualité malheureusement

C'est bien ce que je dis.

Il ne faut pas oublier que les punks ont eu aussi été décimés par les mêmes choses (alcool/drogue etc). Ils étaient tout aussi obsédés par les mêmes clichés "rock", créant leur propre conformisme et se brulant les ailes au passage. ça a été encore plus vite avec eux d'ailleurs car les grandes années de la vague "rock" 70s vont en gros de '68 à 74, alors que pour le punk, c'est limité à 76-79, moitié moins longtemps...

La rock attitude est quelque chose d'éphemère propre à la jeunesse, ce qui explique cela je pense

La rock attitude est quelque chose d'éphemère propre à la jeunesse, ce qui explique cela je pense

cela dit, je ne sais pas comment c'était dans ton lycée, mais les rockers n'étaient pas nombreux dans le mien... une estimation optimiste serait aux environs de 5%...

Il ne faut pas oublier que les punks ont eu aussi été décimés par les mêmes choses (alcool/drogue etc). Ils étaient tout aussi obsédés par les mêmes clichés "rock", créant leur propre conformisme et se brulant les ailes au passage. ça a été encore plus vite avec eux d'ailleurs car les grandes années de la vague "rock" 70s vont en gros de '68 à 74, alors que pour le punk, c'est limité à 76-79, moitié moins longtemps...

Tout à fait, je rajouterais quelque chose: les rocker des 60's-70's était pour la plupart d'une génération poussée par l'utopie et l'optimisme (je fais une petite généralité) alors que les punks sont arrivés en réaction à cette génération qui avait connue une époque bénie (à coté de la leur) mais qui avaient tout foutu en l'air dans la drogue etc etc... c'est là qu'un truc m'a toujours sauté aux yeux, c'est que les punks se sont foutu en l'air avec les mêmes choses (qu'ils rejetaient pourtant au départ) mais qu'au final cela faisait entièrement partie de leur "philosophie", elle même basée en réaction aux temps de merde qu'ils vivaient.

Marrant quoi, les deuxième se sont décimés comme les premiers mais au final ils avaient peut être de meilleurs raisons (façon de parer hein).