Forum de rock6070

le disque des Trees tourne en boucle depuis hier soir. Ca doit quand même être une belle expérience que de rencontrer des musiciens aussi talentueux

Pascal, j'ai remplacé le pdf par le tien. Je me suis permis d'éditer ton message avec le lien pour remplacer celui du rar par le pdf du site, c'est plus pratique pour le télécharger. Merci encore !

De rien chère Béatrice, ça m'a pris très peu de temps. Heureux d'apporter un peu de confort technique.

le disque des Trees tourne en boucle depuis hier soir. Ca doit quand même être une belle expérience que de rencontrer des musiciens aussi talentueux
Je pense que ça se sent par l'entrevue, Celia est une femme absolument charmante. Simple, franche, beaucoup d'humour.

Vapeur mauve 9 téléchargé et impression prévue semaine prochaine , pour le déguster tranquillement , juste a parcourir les articles , je dis la classe : me rappelle le
magazine Nineteen , dont j'ai tous les n° (abonné) et que je lisais avec impatience ...

Rapide coup d'oeil mais déjà très enthousiaste. Bravo à toute l'équipe pour ce beau partage. Comment prolonger la vie en musique.

Tout d’abord, félicitations à tous ceux qui de près ou de loin ont participé à l’élaboration du magazine.
(mise en forme, interviews, chroniques, témoignages…)
A l’évidence c’est une belle réussite et je ne suis pas le seul à le constater.
Pour info, et comme nous nous y sommes engagés, une émission spéciale Harvest RadioShow
sera consacrée à ‘Vapeur Mauve N°9’ le jeudi 3 juin 2010.

Tiens, on a parlé des webzines avec un pote ce midi et on a mis en évidence l'extrème importance de l'amateurisme des protagoniste ainsi que leur complet volontarisme.
Sur le site sur lequel il a proposé de participer (et refoulé), ils sont parfaitement amateurs, mais se prennent vraiment trop pour des professionnels. De plus, une cadence infernale est imposée aux chroniqueurs qui, finalement font parfois des chros à l'emporte pièce sur des albums sur lesquels ils n'ont finalement pas grand-chose à dire.

Je pense que c'est la force maîtresse de VM : un parfait amateurisme assumé et - surtout ! - un volontarisme exclusif. On fait vraiment ce qu'on a envie de faire, on chronique un album qu'on a envie d'ensenser ou de casser. On parle finalement de ce qu'on aime...

Donc un conseil pour perdurer : restez fidèles à votre passion et, surtout, faites en sorte que votre passion soit communicative.
Le simple fait que votre webzine ait autant de succès ( 50000 lecteurs ! ) tiens de cela (en plus du fait d'être gratuit).

Ça, ça ne changera jamais. D’abord, parce que nous sommes tous d’accord là-dessus. Nous sommes très peu à le gérer, mais malgré ça, nous pourrions avoir une vision différente du magazine, ce qui n’est pas du tout le cas. On s’entend toujours sans problème quand on en discute parce qu’on vise tous la même chose : le plaisir, le partage de notre passion commune, la liberté totale concernant le style du rédacteur et les sujets dont il veut parler. Ça va de soi que s’il veut faire une chronique culinaire ou nous raconter sa découverte du nouvel aspirateur dernier cri, ça risque peut-être de poser un léger problème. Non, plus sérieusement, tous ceux qui s’y impliquent proposent toujours des articles qui vont parfaitement bien avec l’esprit de Vapeur Mauve, ce sont leurs choix, les sujets qui les intéressent et c’est important.

Je connais des journalistes qui écrivent des articles parce que c’est leur emploi. On leur commande des textes en fonction de sujets précis, généralement en lien avec l’actualité musicale. Forcément, le plaisir n’est pas le même quand le sujet est imposé. Et ils doivent écrire un nombre défini de mots. Pour les critiques de disques, c’est parfois même au caractère près, sinon leur texte est modifié. De notre côté, on demande certes de respecter une taille de texte pour les petites chroniques d’albums pour harmoniser la mise en page, mais en laissant quand même une bonne marge de manœuvre (entre 14 et 16 lignes). Pour les autres textes, c’est la liberté. Vous voulez écrire juste une page ? Pas de problème. 4 pages ? Pas de problème non plus. Je me débrouille pour la mise en page avec les textes que je reçois sans jamais les couper. C’est aussi l’avantage de l’amateurisme par rapport au professionnel : le respect du rédacteur, alors que dans la presse professionnelle, il n’est pas rare que les articles soient remaniés, retravaillés en fonction de la place sans même prévenir le journaliste qui s’en rend compte souvent lors de la parution. Frustrant.

Avec le temps, VM a trouvé son lectorat. On en est très heureux, c’est extrêmement encourageant, mais jamais, à aucun moment, ça nous a donné envie d’en changer l’esprit, le fonctionnement ou l’orientation.

enfin tant qu'on est pas achetés par Rothschild ou Murdoch...

Pourvu qu'ils n'en entendent jamais parler, croisons les doigts...

Pourvu qu'ils n'en entendent jamais parler, croisons les doigts...Mais oui, mais oui.
Tiens, avais-tu remarqué qu'il y a la reproduction d'une page-annonce américaine où Frank Zappa fait de la pub ?

Pas du tout.
On ne peut plus faire confiance à personne...
Enfin, blague à part, entre faire la pub et accepter de passer du stade "Gratuit et indépendant" au stade "Possédé par un géant médiatique qui s'en fout (plein les fouilles)", y'a une marge

Vrai, mais quand même. N'est-ce pas un peu un mythe qui tombe ? Zappa qui fait de la pub... Qui l'eut cru ?

Vapeur Mauve n' est pas un vrai magazine, il n' y a pas de pub .
Peut faire mieux.

J'en profite d'ailleurs pour dire que VM n'a jamais fait de pub et n'en fera jamais. Nous tenons à garder notre indépendance totale. Dans ce numéro, par exemple, il y avait ce qu'on pourrait appeler une pub de ProgQuébec. Pourquoi ? Parce que c'est une association à but non lucratif qui oeuvre à la réédition des vieux albums de prog québécois. Il va évidemment de soi qu'on n'a pas été payés pour ça, VM n'a d'ailleurs jamais rapporté le moindre centime et c'est ainsi que nous le concevons. Parler de ProgQuébec, c'est leur donner le petit coup de pouce qu'ils méritent, tout simplement. On ne parle que de ce dont on a réellement envie de parler. Si quelqu'un nous contacte pour qu'on parle de son album, si l'album en question nous séduit, nous en parlerons pour cette raison. Mais si ce n'est pas le cas, on n'en parlera pas.