Ah, moi, c'est l'inverse. Les textes ont une grande importance. Du moins en français et en allemand. S'ils sont d'une mièvrerie à faire fondre un iceberg en hiver, je décroche.
Mais il faut dire que dans ces deux langues, les paroles et la musique se marient souvent très bien. Pour le meilleur ou pour le pire. Prenez un texte nunuche qui pourrait ressembler à ça :
- Oh, amour de mon coeur chéri
- Quand je te vois le matin, je souris.
Ça donne quoi ? Un truc comme Frédéric François.
En allemand, c'est pareil. Ce genre de truc guimauve, ça donne de la Volksmusik. De la musique pour mesdames bigouditées et leurs maris ivrognes qui se balancent les coudes sous le chapiteau pendant la fête de la bière.
En anglais, c'est différent, je suis plus tolérante... D'abord parce que, enfant, quand j'ai commencé à m'intéresser à la musique, j'écoutais principalement de l'anglophone et j'adorais. Alors que je n'avais pas encore pris un seul cours d'anglais. Ça doit jouer... Et aussi, paroles rose bonbon et musique de qualité font meilleur ménage chez les anglos. Souvenons-nous des groupes anglais comme les Beatles ou les Yardbirds à leurs débuts...
Love, love me do
You know I love you
I'll always be true so please,
Love me do oh, love me do
