Forum de rock6070

Geoffrey Arnold "Jeff" Beck, né le 24 juin 1944 à Londres est un guitariste, de Rock et de Blues britannique. Il fut l’un des trois guitaristes surdoués, avec Eric Clapton et Jimmy Page, à avoir joué avec le groupe The Yardbirds. Il a été classé 14e meilleur guitariste de tous les temps, selon le Rolling Stone, classement souvent incongru qui donne surtout une certaine idée de sa notoriété. Il est néanmoins considéré comme un artiste influent : la chaîne MSNBC l'a ainsi décrit comme "le guitariste d'un guitariste", et le Rolling Stone Magazine le décrit comme "l'un des guitaristes solistes les plus influents dans le rock".




Voici son premier album solo de 1975 "Blow by blow" considéré comme l'un de ses meilleurs albums solo !.
Nous retiendrons les excellents "Cause We've Ended as Lovers, She's a Woman (avec la talkbox) & Diamond Dust.

Personnel:
Jeff Beck - Guitar, Bass
Max Middleton - Keyboards
Stevie Wonder - Keyboards (un-credited in 2001 CD liner notes)
Phil Chen - Bass
Richard Bailey - Drums, Percussion

Lien RS: http://rapidshare.com/files/438318466/J ... _1975_.rar

Bonne écoute...

Il est néanmoins considéré comme un artiste influent
Voilà un bel euphémisme ! Quand au classement RS, il se passe de commentaires.
Hier, je confiais que "Waterloo Lily" était une de mes albums joyaux 70's préférés, en voici un autre. Avec un jazz rock souvent très funky, musical (c'est pas si évident dans le genre) inventif et excitant, Jeff ne perdait pas son temps (comme d'hab') à l'époque. Rigueur ET décontraction. George Martin produit un son classe et clair, presque aérien qui avait du mal à recueillir l'adhésion de beaucoup d'amateurs du prodige de la gratte. Pourtant, Jeff Beck se démarque justement de la concurrence dès le départ et se récupère un nouveau public important vu le succès du genre à l'époque. Moins de cavalcade instrumentale, un album plein d'idées, bouillonnant mais pas informe. Le seul gros concurrent sérieux à mon goût : Larry Coryell qui va un peu trop s'affadir. Un complice déjà éprouvé, Max Middleton qui privilégie le Fender Rhodes et offre un contrepoint apaisant, et un batteur et un bassiste (Phil Chen) qui font très mal ! Écouter le groove sur "Air blower" ou "Constipated Duck". Avec "Freeway Jam", El Becko fait le pont entre les styles et lâche un classique qui peut rejoindre ses standards comme "Beck's Bolero". La participation discrète de Master Stevie Wonder, claviers et compositeur de "Cause We've Ended As Lovers" et "Thelonius", achève de faire de "Blow by blow" un beau pivot dans la carrière de Herr Beck.
"Cause We've Ended As Lovers" - This song, dedicated to guitarist Roy Buchanan, was composed by longtime friend Stevie Wonder as an apology to Jeff for releasing "Superstition" first. This is what Beck is referring to in the liner notes on the back of the album when he says, "thanks to Stevie."

Que redire de plus ??? je suis tout à fait d'accord avec toi !!!
C'est un des maîtres en la matière...

Ha ben celui-ci je l ai en édition plaqué or...

Ce type est monstrueux. Il mérite sa place tout en haut du panthéon des guitaristes, et en plus l'album est escellent

Ce type est monstrueux. Il mérite sa place tout en haut du panthéon des guitaristes, et en plus l'album est escellent

+10

Mi-octobre, j'étais au deuxième rang pour le voir, c'était juste génial!

Mon guitariste préféré avec Tommy Bolin, quand à l'album Blow by Blow et bien on peut dire que jamais Clapton et Page n'atteindront ce niveau !
Pour situer l'importance de cet album on dira qu'il ouvre la voix des albums solos de guitar hero, le plus étonnant c'est qu'il sera disque d'or aux states ! tout comme son suivant l'excellent Wired
allez parmis les admirateurs d'El Becko on retrouve : Joe Perry , Buck Dharma , Eddie Van Halen et John Mc Laughlin ! y-en a sûrement d'autres .

Pour situer l'importance de cet album on dira qu'il ouvre la voix des albums solos de guitar hero, le plus étonnant c'est qu'il sera disque d'or aux states ! tout comme son suivant l'excellent Wired


Pas étonnant à vrai dire si on le place dans le contexte. On ne se rend plus bien compte maintenant de l'impact de ce genre d'albums et des goûts musicaux de l'époque. Si cette période motivait les musiciens à tenter et explorer, elle faisait de même avec les auditeurs qui souvent voulaient du bon son et des musiciens qui "jouent" pour les chaînes Hi-Fi. Et avec Big Beck ils étaient servi.

"Raw Power", c'était pas génial pour tester du matos

"Raw Power", c'était pas génial pour tester du matos


Fallait bien prévenir l'arrivée de ces fous furieux de pOnks et de leur Dirty (Un)Fidélity.

Moi qui n'aime pas trop le Jazz Rock en général et surtout pas le Funk, j'ai réécouté cet album de Jeff Beck avec un peu d'appréhension je dois l'avouer. Et en fin de compte ça s'est bien passé. C'est vrai que le premier morceau You Know...m'a dérouté mais ça s'est vite arrangé avec la suite. Ca reste Funk mais ça balance grave et chaleureusement et c'est de toute beauté. Et quel son mes aieux....
Ce que j'apprécie chez Jeff Beck, c'est que bien qu'étant un technicien extraordinaire, son jeu est resté chaleureux et est beaucoup plus fin et sensuel que celui d'un Mac Laughlin qui nous en met plein la vue, mais dont le style est froid et inhumain (et pourtant j'aime Mahavishnu pour sa violence et son côté rentre dedant).
Enfin pour rejoindre ce qu'à dit Bebeto je crois, à côté de Beck qui a toujours su rester en course et nous émerveiller, Clapton fait du Clapton accadémique depuis bien longtemps et Page ne s'est plus jamais renouvellé depuis la fin de LZ, ce qu'à Et puis toujours su faire Beck.
Quel plaisir de voir jouer ce mec qui n'utilise presque qu'une guitare lors de ses concerts, de le voir jouer sans médiator et nous sortir de tels sons de sa gratte et qui est toujours aussi bien accompagné. Et puis Jeff Beck j'y peux rien, j'aime bien sa gueule de rebelle....
La seule chose que je lui reproche, c'est de na pas être communicatif avec le public. mais comme le disais si bien Robert Fripp en parlant de lui-même: je suis là comme artiste et comme musicien et non pour faire le clown. Respect total pour ce grand monsieur.

Ce n'est pas un grand bavard sur scène, c'est clair, néanmoins il arrive à nous communiquer ses émotions par ses sourires et son plaisir de jouer! On sent qu'il est toujours passionné et ça c'est communicatif!

George Martin produit un son classe et clair, presque aérien qui avait du mal à recueillir l'adhésion de beaucoup d'amateurs du prodige de la gratte.


BBB est un album assez correct, mais à l'image de Jeff, il n'a jamais fait unalbum qui fut indiscutablement une réussite sur la longueur de la plaque sur laquelle il est gravé.
BBB est par exampole salopé par les arrangements syrupeux du "Sir Georges", qui s'il a fait des merveilles pour les "scarabée"s durant les 60's, il n'a fait que démolir des oeuvres durant les 70's >> j'en veux pour preuve celui-ci, mais aussi le Apocalypse du Mahavishnu et ses arragements calamiteux, et encore plus du catastrophique Man With The Bowler Hat du Stackridge, noyé dans la masse des cordes de violon


Wired est trop technique à mon goût , mais j'apprécie assez le Live avec le Jan Hammer Group.