Bah euh... c'est vrai que l'accent est mis sur les "gros", à savoir, Kinks, Beatles, Stones, Hendrix etc... mais à juste titre à mon avis dans la plupart. Il faut être honnète, et même si j'ai pas la connaissance de certains ici j'acoute pas de mal groupes 60's obscure et si il y a des titres géniaux leurs albums ne tiennent souvent pas face aux "gros" qui tiennent le haut de l'affiche dans les magazines. D'où le nombre incalculable de compils sur cette période qui prennent globalement les meilleurs titres. Bien sûr il y a des albums qui sont des bijoux qui sont oubliés et on ne va pas avoir les mêmes selon notre sensibilité. Mais tout de même... faut relativiser non ?
Après... tapez pas trop sur Rock'n'Folk on parle de nos groupes chéris tous les mois dedans via Monsieur Ungemuth et sa rubrique réédition et sa section "groupes oubliés".
Ouh là, comme je ne suis pas du tout d'accord avec toi ! Un exemple, un seul : Tina et David Meltzer. Écoute leurs albums, et dis-moi ce qu'il y a à jeter ! Et des exemples comme ça, il y en a des tonnes !
La raison est certainement ailleurs. Pour vendre du papier, il faut parler de ce qui peut intéresser le plus de lecteurs. Un spécial Beatles dans un magazine vendu en kiosque ? Gros tirage ! Un spécial "groupes obscurs" ? Divise le lectorat par 10 ! 10 raisons de mécontenter tes partenaires publicitaires.
Soyons honnêtes, le but d'un magazine n'est pas d'instruire ses lecteurs, mais de générer un maximum de bénéfices. Donc, on y parle de ce qui donne envie au plus grand nombre possible de potentiels lecteurs de passer à la caisse.
Raison pour laquelle, de plus en plus, le mélomane va préférer lire des blogues dont le contenu est choisi en fonction de la passion réelle du rédacteur, contrairement aux magazines.
Ne pas oublier non plus que, en général, ce n'est pas le journaliste qui choisit son sujet, mais la rédaction qui se réunit pour décider du contenu du prochain numéro.