ELVIS PRESLEY bo de films 60' s
ELVIS PRESLEY années soixante
C' est une débandade absolument unique dans l' histoire du rock. La star planétaire, immédiatement après un envol fulgurant, se vautre des années durant dans la fange la plus fétide et se ridiculise devant tout le monde. C' est comme si les Fabs après "Revolver" avaient sorti une dizaine d' albums de cha cha cha, ou si Michael Jackson, s' était transformé en Liberace après "Off The Wall"...
On connaît l' histoire : Elvis capturé par son gros manager, l' enferme au cinéma, dans un champs de navets une décennie durant.
Et Elvis, brave garçon (brave con) pas téméraire, qui acquiesce au motif que son portefeuille s' en trouvera boursouflé.
Pendant ce temps-là, au début tout du moins, des millions de fans n' en croient ni leurs yeux ni leurs oreilles, et cherchent désespérément l' ancien génie de leur idole.
Très rapidement, plus personne ne suit et, de toute manière, les anglais ont envahi le monde. Alors, il y a bien quelques trucs à grappiller ici et là, sur "GI Blues", le premier de cette série et encore...
Pour le reste on trouve peut-être quatre morceaux décents sur sept albums albums contenant majoritairement des choses aussi navrantes que, au hasard, "The Shrimp Song", oui, on a bien lu, "La Chanson de la Crevette" (logique le film se passe au bord de la mer)...
Le pauvre Elvis (définitivement bien con) ne devrait se ressaisir que quelques mois en 1969, avant d' arrêter le cinéma pour se transformer en chanteur à mémères.
Un demi-siècle plus tard cette pantalonnade laisse sans voix. Même s' il est évident qu' Elvis aurait eu du mal à s' imposer lorsque sévissaient Beatles, Stones, Dylan et Who, il est évident qu' il pouvait encore briller. Au lieu de quoi, on lui a coupé les ailes et, le pire, c' est que l' aigle était consentant.
N.U.
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Nan les 80 c'était le tsunami rafraichissant qui a balayé les vieux dinosaures
