SIMPLE MINDS
Jim Kerr-Gérard LenormanSIMPLE MINDS (part 1) les pires groupes par N.U.
"Via leur pastiche simplet de Roxy Music , ces écossais étaient encore plus dôle que les ultra-ridicules Japan. Il fallait le faire !
Lyriques, héroïques, mélangeant synthés pas beaux et funk raté, affichant un faible pour les productions clinquantes et les vidéos à hurler ("Alive and Kicking"), ces simplets ont pollué les ondes durant des siècles avant de s' étouffer dans leur propre grandiloquence.
Il y a toujours une justice.
Ecoutable sous l' eau : "Life in A Day" 1979
N.U."
SIMPLE MINDS (part 2) Rééditions 2003.
Plongée en apnée dans les cloaques les plus toxiques des années 80.
Il y avait en Angleterre au début de cette décennie mythique pour l' énormité de ses nullités, deux genres de mauvais groupes : ceux qui n' avaient rien compris à Bowie (Spandau Ballet, Duran Duran, Steve Strange, Boy George...) et ceux qui n' avaient rien compris à Roxy. Parmi ces derniers, les écossais de Simple Minds étaient inconstablement les pires.
On ne sait quel acte désespéré a poussé à rééditer leur catalogue boursouflé en version remasterisée et cartonnée.
A côtée de ces grandiloquents rosbifs dont le chanteur était le sosie de Gérard Lenorman -mais ça au moins il ne pouvait pas le savoir- U2 en personne sonnait sobre, laconique et contrit.
Dès leurs débuts avec "sons & Fascination" et "Sister Feelings Call", ces pauvres garçons avaient tout faux.
IL faut dire qu' à l' époque en matière new wave, de Joy Division à New Order en passant par Japan, les Bunnymen, les Banshees ou les Cure de "Seventeen Seconds", l' Angleterre avait son lot de splendeurs. Les simple d' esprits n' en atteignirent évidemment jamais ne serait-ce que la porte d' entrée, même si leur considérable succès (notamment en France, hélàs terre de bon goût, une fois de plus) était dix fois supèrieur à celui des Cure à l' époque où ils étaient encore passionnants.
Jim Kerr parodiant Bryan Ferry avec la disgrâce la plus comique, et ses lieutenants bouchers enrobant ces hymnes atroces des plus laids synthés jamais entendus et des batteries les plus pachydermiques de l' époque, on peut dire sans sourciller que les Simple Minds étaient tout simplement les plus mauvais.
Pour les fans, si il en reste, il convient de dire que la période tubesque ampoulée culmine avec "New Gold Dream" et va jusqu' à "Once Upon A Time" (oui, celui de l' étron "Alive and Kicking", entachant à jamais l' année 1985 de son indicible laideur) et qu' après celà, ces indigents se sont montrés incapables d' écrire un morceau convenable, en supposant qu' ils l' aient jamais fait.
Fort heureusement les Smiths n' ont pas tardé à arriver et ont nettoyé toute cette saleté.
N.U."