Jethro Tull's IAN ANDERSON
SUPERBE !
Sans rire, un des meilleurs concerts auxquels j'ai assisté de ma vie !
On s'installe, au bout d'un moment on voit des gens bouger dans tous les sens sur scène : ça balaie, ça vérifie le matos, ça papote, ... En fait, ça fait déjà partie du spectacle ! Parce que oui, spectacle, c'est le mot. Ce concert était autant visuel que musical.
Après une petite vidéo d'introduction, on a droit à Ian Anderson et son groupe qui entamment avec brio le premier
Thick as a brick, le chef d'oeuvre de 72. Effectivement, après l'avoir entendu en live, ça confirme que c'est l'un des plus grands, l'un des meilleurs albums du groupe.
A la fin du show (grandiose !), entracte d'un quart d'heure. J'en entends qui explique le concept de l'album, qui parlent de la tournée d'il y a 40 ans, ...
Ensuite, seconde partie,
Thick as a brick 2. Alors là ! Je crois que c'est une de mes plus grosses surprises live.
L'album ne m'avait que moyennement emballé. Déjà, le mix n'est pas top (désolé Steven Wilson, si ça se trouve en fait c'est toi que je n'aime pas

), la batterie me casse les couilles (on dirait parfois une boîte à rythmes, en tous cas elle est mise trop en avant), le tout sonne trop réchauffé, trop récent, sans charme, sans âme (j'exagère sans doutes).
Mais alors en live... MAIS ALORS EN LIVE, BON SANG DE BON SANG !!!

La batterie, gros point noir de l'album en studio, n'a en live absolument rien de dérangeant et se morfond parfaitement dans la musique.
Moralité : cet album mérite d'être réécouté.
Et puis, tout le concert avec des interruptions (qui font partie du spectacle), des vidéos projetées, un grand apport d'originalité (une violoniste, non présente, jouée en bande son, mais que l'on voit derrière la scène comme si elle jouait connectée à Skype), un Anderson en forme qui court partout (et qui ne sait toujours pas jouer de la flûte les deux pieds au sol

), un jeune homme (dont le timbre de voix s'approche du chanteur) qui prête sa voix à Anderson lorsque ce dernier est censé jouer de flûte et chanter en même temps (jeune homme qui ne sert d'ailleurs à rien d'autre à part faire le mariole partout, mais ça fait aussi partie du spectacle), ...
Et pour finir, en rappel, une sublime version de
Locomotive Breath de 8 minutes, splendide !
Seul point noir : le vieux Ian qui a parfois un peu de mal à monter dans les aigus. Dommage, mais l'âge n'aide pas.
Mais en définitive, un merveilleux cadeau d'anniversaire !
Petits extraits d'autres dates de la tournée.