Forum de rock6070

Il pue le bad trip à plein nez ce skeud de Dave Bixby.

Le plus "dark" pour moi, c'est le "Pink Moon" de Nick Drake.

Sinon, il y a aussi (?) :
- Peter Green : The End Of The Game (70)
- Neil Young : On The Beach (74) et le live Time Fades Away (73)
- Tim Buckley : Lorca (70)
- Peter Hammill : Nadir's Big Chance (75)
- Kevin Coyne : Marjory Razorblade (73)
- Scott Walker : tous les disques solo à partir de 67 ?
- Can : Tago Mago (71)
- Lou Reed : Metal Machine Music (75) (plus que dark, inécoutable)
- Gérard Manset : La mort d'Orion (70)
- Bill Fay : Time Of The Last Persecution (70)
- Alice Cooper : Love It To Death (71)

- Bill Fay : Time Of The Last Persecution (70)

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Personne n'a pensé à Simon Finn ? (ça faisait longtemps que j'en avais pas causé)



D'ailleurs, de la même année (1970), on pourrait parler de ça aussi :

Le 1er Bachdenkel :



Le 1er Popol Vuh :



Et sûrement d'autres disques de kraut...

Les textes sont bien dark. Faut les relire, ce que je viens de faire.

Je ne disais pas le contraire. Je ne parlais que de la musique.

Ah bon... Mais exprime-toi mieux que ça bordel ! Ah oui, la musique n'est pas assez raccord, c'est vrai. Trop gaite.

Syd Barrett je suis plus réservé. Je ne trouve pas que l'atmosphère soit glauque ou oppressante dans ses disques.


Euh, si tu trouves pas que la musique de SB a un coté glauque, là, je ne sais que dire ...
J'ai pas trop en tête l'image de Syd barret en train de sourire non plus et, à l'instar de quelques rares exception comme Jim Morrison , il dégageait, sur image, une aura plutôt trouble et de ciel obscurci .Après ...disons qu'en écoutant sa carrière solo, c'est à une chute libre que j'ai l'impression d'assister.


Même si la musique a parfois de relent d’exaltation, les paroles narrent quand même l'histoire d'un couple qui n'arrive pas à vivre ensemble, se sépare, se remet ensemble, se trompe.


Quelqu'un avait cité "Forever Changes". Là aussi, cela dépend ce que l'on entend par "Darkest Albums". Car si la musique n'est pas du Sabbath, "The Red Telephone" c'est quand même un sommet du glauque niveau parole et atmosphère.

J'ignorais complètement que Pet sounds était un concept album . Du coup, ça s'éclaire et ça remet en perspective mon analyse de comptoir

Love, ben disons que ... le groupe véhicule clairement une certaine mélancolie (sur l'éponyme aussi) et le chant (la voix) d'Arthur Lee y sont aussi pour quelque chose.

En même temps, je vois mal un album, comme Pet sounds ou encore Forever changes,avoir pu atteindre un tel statut de chef d'oeuvre pop parmi les chefs d'oeuvre , au delà des décénnies, sans avoir, ne serait-ce que quelques contours, un poil tragique (et qui donnent de la profondeur et du mystère à l'ensemble).
Après, c'est peut-être une idée toute faite car Odessey and Oracle en contient-elle une ? pas sûr, là ...

Syd Barrett je suis plus réservé. Je ne trouve pas que l'atmosphère soit glauque ou oppressante dans ses disques.

Euh, si tu trouves pas que la musique de SB a un coté glauque, là, je ne sais que dire ...
J'ai pas trop en tête l'image de Syd barret en train de sourire non plus et, à l'instar de quelques rares exception comme Jim Morrison , il dégageait, sur image, une aura plutôt trouble et de ciel obscurci .Après ...disons qu'en écoutant sa carrière solo, c'est à une chute libre que j'ai l'impression d'assister.

Ah ben c'est ce que je voulais dire.

Syd Barrett glauque ? Du tout pour moi, juste une atmosphère volontairement décalée, tantôt plus sombre, tantôt plus décadente. Je dirai que ses deux disques représentent plus un côté faussement joyeux, presque de l'ironie en fin de compte, comme si le Syd se sentait déjà nostalgique d'une période passée, comme s'il regrettait l'âge d'or du Rock (1969). Je ne le classerai pas dans les Darkest albums, enfin, c'est personnel cela va de soi.

Sinon, je citerai :

Lou Reed : Berlin
Neil Young : On the beach, Tonight's the night, Time fades away
Le premier Bachdenkel
Les deux albums de Bill Fay

Syd Barrett glauque ? Du tout pour moi, juste une atmosphère volontairement décalée, tantôt plus sombre, tantôt plus décadente. Je dirai que ses deux disques représentent plus un côté faussement joyeux, presque de l'ironie en fin de compte, comme si le Syd se sentait déjà nostalgique d'une période passée, comme s'il regrettait l'âge d'or du Rock (1969). Je ne le classerai pas dans les Darkest albums, enfin, c'est personnel cela va de soi.

Merci rock'n'young, j'aurais pas dit mieux.


Personne n'a pensé à Simon Finn ? (ça faisait longtemps que j'en avais pas causé)
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Après, c'est peut-être une idée toute faite car Odessey and Oracle en contient-elle une ? pas sûr, là ...

Euh, si Butcher's Tale ne te suffit pas, il te faut quoi ?

Syd Barrett glauque ? Du tout pour moi, juste une atmosphère volontairement décalée, tantôt plus sombre, tantôt plus décadente. Je dirai que ses deux disques représentent plus un côté faussement joyeux, presque de l'ironie en fin de compte, comme si le Syd se sentait déjà nostalgique d'une période passée, comme s'il regrettait l'âge d'or du Rock (1969). Je ne le classerai pas dans les Darkest albums, enfin, c'est personnel cela va de soi.

Merci rock'n'young, j'aurais pas dit mieux.

Mais non, pas du tout ! Ces deux albums sont le fruit d'un cerveau en perdition, complètement grillé par les merdes que ses sois-disant copains de l'époque lui foutaient dans son thé dès le matin pour se foutre de lui, et sans compter ce qu'il ingurgitait de sa propre volonté... "Deux grands disques malades" comme avait dit un critique à l'époque... Il pouvait passer des jours sans se présenter au studio, ou disparaissait sans un mot, oubliait constamment les paroles tout en plaquant des acords erratiques...

ça c'est ton avis US (pas si éloigné du moins en fin de compte). Je vois mal comment un cerveau en (totale?) perdition aurait-il pu pondre deux très beaux/bons disques. Il était certes à la ramasse niveau drogue, son état mental déclinait mais en ce qui concerne les compositions, il y a mis tout son talent. Après, son ironie n'est peut-être pas que volontaire, mais ses disques expriment son état d'esprit sur le moment, avec ses qualités et ses défauts, et c'est cela qui donne une richesse, une complexité qui surpasse le temps.

Je ne veux pas nier l'état d'esprit de Syd Barrett, son instabilité et tout le reste, au moment de la conception de ses deux albums solos. Mais je ne trouve pas que l'ambiance soit sombre ou angoissante contrairement à Comus ou Simon Finn.

Des albums à l'atmosphère particulièrement sombre et sortis ente ces 2 dates (on évite ainsi les débuts du post punk, sinon, ça serait de la triche).

Dans le genre folk glauque et instable, on obtient un sommet avec le n°2 de Catherine Ribeiro et Alpes.



http://mutant-sounds.blogspot.fr/2007/0 ... rance.html

Ça vaut tous les Nico et tous les disques de krautrock (tant qu'on est pas allergique au chant en français).

Je ne connais pas ce disque :
Dave Bixby - Ode To Quetzalcoatl

Et ça me donne bien envie de le découvrir.

Il y en a bien un, de 1972, que je trouve particulièrement sombre, celui ci :

TANGERINE DREAM - Zeit


Il n'y a qu'à pour s'en convaincre, écouter les premières mesures de l'album. On sent tout de suite que pour mettre de l'ambiance à la fête de la bière il va falloir trouver mieux.

Et le reste est à l'avenant.