Deep Purple / Zenith Pau hier Public Tintin, salle presque comble. 20 H00 : Première partie Philip Sayce, Canadien nous a-t-il dit. 20 h35 : Fin 21 h00 pétante : Deep Purple 22h30 pétante : Fin 22h33 rappel 22h45 Fin finale. Philip Sayce, plus un batteur et un bassiste efficaces. Je ne connaissais pas ce gars mais je pense que je vais me procurer ses 2 CD. 4 morceaux seulement, dommage ! Connu pour ses influences Blues (d’après les sites que j’ai pu consulter), il a hier soir été plus proche du rock, voire hard rock. Un morceau qu’on aurait pu croire oublié par Led Zepp, et deux autres plutôt Hard, avec un petit passage étonnant en cours de morceau par I Want You des Beatles. Un concert entier doit mériter le détour. Un petit reproche quand même : il est tellement dans sa guitare qu’il lui arrive de ne pas chanter en face du micro.
Entracte , une bière et on y retourne.
Pas de round d’observation, on rentre dans le vif du sujet. Les 4 attaquent sur Highway star et arrive Ian Gillian. En toussant et en se frappant la poitrine. Dans un t-shirt craignos et une espèce de pantalon de jogging, qu’on l’aurait presque cru en pyjama. Et il chante. Et là, catastrophe, la voix n’y est pas, mais alors là, pas du tout ! Et ce, pendant tout le concert. Pour le reste, les fondations sont solides et le gros-œuvre tient bon. Ian Paice, qui ressemble à une petite vieille derrière sa batterie, Roger Glover maquillé comme une voiture d’occasion, Don Airey débonnaire (il ressemble à Ricet Barrier, je trouve) et le toujours jeune Steve Morse assurent le show. Quatre morceaux enchainés ‘Higway star, Hard loving man, Maybe i’m a leo et Stange kind of woman. Bref discours et ça continue. C’est carré, c’est pro, on sent le spectacle (trop) millimètré, les "impros" de Don Airey ( on a quand même eu droit à la marche turque) et de Morse sont toujours délirantes et improbables. Et ça marche. Encore un peu. On est venus pour ça, (re)voir les légendes. Les classiques s’enchainent . The Mule, Space truckin, Perfect Stanger , le duo/duel Gillian/Morse, loupé car la voix ne suit vraiment plus, une version pas top de Lazy, When a blind man cries hélas massacrée (à mon avis), No one came, et quelques autres. Pas vraiment du grand Deep Purple, mais du correct. Ils « font le job », comme dit l’autre. Sur les écrans, les plans qui tuent : Paice et Airey de profil, plus que ventrus. Enfin, SOTW , que les plus jeunes (amenés par leurs parents, souvent) attendaient . Les gamines sur les épaules de leurs copains, ça saute partout, c’est le délire dans la petite classe. Salut, les lumières se rallument, cris, sifflets, rappel, briquets, Quo-o-o-o- ooo. Rappel : Hush puis Black night, avec numéro de Glover debout sur les amplis et solo de Paice… Lumières, lancé de médiators et de baguettes… Fin du spectacle. Pas de surprise. Pas encore poussifs, mais je les vois mal sur une autre tournée dans 1 ou 2 ans. Usés. J’espère que la décrépitude vocale de Gillian n’est due qu’à un mauvais rhume (mais j’y crois pas trop, hélas ; pourtant, il était bien en place, à la dernière tournée). Pour conclure, Deep Purple, je sais, c’est pas les meilleurs. Mais, à travers le temps, ça reste mes préférés. Et toujours pas de Speed King ni de Flight of the rat en concert…
Samedi soir, Paul Collins.
En attendant, un peu de radio-nostalgie. Made in Japan, tiens…
_________________ -On n'est quand même pas venus jusqu'ici pour beurrer des sandouiches? -Pourquoi pas? Les tâches ménagères ne sont pas sans noblesse.
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