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Message par alcat01 » ven. 17 oct. 2025 06:13

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Maddy Prior 2001 - Arthur The King

Genre: Folk Rock, Prog Rock

Producteur – Nick Holland, Troy Donockley
Batterie, percussions – Terl Bryant
Claviers, chœurs – Nick Holland
Uilleann Pipes, guitare électrique, guitare acoustique, sifflet grave, sifflet en étain, cistre, chœurs – Troy Donockley
Chant – Maddy Prior

"Arthur The King" de Maddy Prior, sorti en 2001, est un album concept: la moitié de ce disque est une reconstitution en dix parties de la vie du roi Arthur.
Ce disque s'efforce avant tout de distinguer le vrai du faux. Il cherche également de retranscrire en musique ce que pouvait être la vie à son époque.
Certaines chansons sont même écrites du point de vue d'Arthur lui-même : "...Le poète et le troubadour ont volé mon nom..." sont les premiers mots de "The Name Of Arthur", inspirés de ce qui constituait l'aristocratie de l'époque, des gens plus Romains que Britanniques, des guerriers, mais aussi de points de vue plus artistiques et légendaires. "The Hallows" commence par ces mots: '...De mon nom est né un rêve, une fable, un mythe...".
La musique de ces sections utilise des structures appropriées, comme "Sentry", un chant psalmodié incluant une partie des Complies, ou office du soir. "Tribal Warriors" possède une mélodie modale brute et rauque, portée par un seul accord. Après tout, Arthur vivait à une époque antérieure à l'invention de l'harmonie; il est donc tout à fait normal que certains chants aient des airs modaux.
L'ensemble de la suite Arthur offre une écoute variée et captivante, qui mérite d'être jouée et rejouée. Les paroles, elles aussi, ont une portée historique qui mérite une étude attentive et restitue l'atmosphère de l'époque.
La seconde moitié du disque est composée de quatre chansons traditionnelles et d'une chanson écrite par Maddy et Troy Donockley. On y ressent un fort sentiment de déjà-vu, car trois des quatre chansons sont connues: "Reynardine" et "Duke Of Marlborough" font partie de l'ancien répertoire de Fairport Convention, tandis que Maddy a elle-même enregistré "Lark In The Morning" à plusieurs reprises. Ces morceaux bénéficient d'arrangements élégants et d'une interprétation soignée, mais ils sont légèrement décevants après l'inventivité de la suite Arthur.
"Hail The Ball" est la seule chanson contemporaine de cette section, mais son style s'accorde parfaitement avec le répertoire arthurien. Les paroles évoquent la tradition cumbrienne des 'Uppies And Downies', un jeu de rugby anarchique vieux de plusieurs siècles, joué entre les deux extrémités d'une ville. Elles sont accompagnées d'un autre air modal, dont l'arrangement est similaire à celui de "Tribal Warriors".
La technologie moderne est absolument nécessaire pour présenter ces chansons dans toute leur majesté, et Maddy et ses joyeux compagnons l'ont fait...


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Message par alcat01 » ven. 17 oct. 2025 10:13

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North Mississippi All Stars 2007 – Songs of The South Presents: Mississippi Folk Music - Volume One

Genre: Rock, Blues, Folk, Country

"Mississippi Folk Music Vol. 1" de North Mississippi Allstars, sorti en 2007, est un album surprenant car il est vendu uniquement lors de leurs concerts et en ligne.
On y trouve de la guitare acoustique vraiment douce, en slide et en picking. C'est un disque décontracté fait pour se détendre. La version la plus remarquable est celle de "Make Me Down a Pallet on Your Floor", suivie de près par "Snakes in My Bushes".
I s'agit principalement de reprises de chansons Folk traditionnelles, avec leurs propres versions de compositions originales de R.L. Burnside, Ray Charles, Mississippi John Hurt et Bob Dylan, et un remake fantastique de leur propre "Snakes in My Bushes".
"Mississippi Folk Music – Vol. 1" offre une version acoustique du groupe que les fans ont appris à connaître et à apprécier, tout en réussissant à surprendre sur quelques morceaux.

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Message par alcat01 » ven. 17 oct. 2025 14:02

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Janis Ian 1992 – Breaking Silence

Genre: Rock, Pop, Acoustic, Blues Rock

Producteur – Janis Ian, Jeff Balding
Guitare acoustique, piano – Janis Ian
Basse – Chad Watson
Batterie, percussions – Jim Brock
Guitare électrique – Dann Huff
Harmonica [Solo] – Jim Hoke

Après avoir survécu à des moments difficiles et à un mariage raté, Janis Ian a émergé au début des années 90, faisant son coming out en tant que lesbienne et ayant écrit les chansons qui composent cet album judicieusement nommé "Breaking Silence".
Les chansons sont excellentes et les meilleures depuis "At Seventeen".
Cet album n'est pas un simple album de célébration lesbienne. Les chansons qui traitent des relations ("Ride Me Like A Wave") sont écrites avec sensibilité et capturent la beauté et la puissance d'un grand amour. "Tattoo", récit saisissant d'une survivante d'un camp de concentration nazi, est l'une des chansons les plus puissantes et émouvantes jamais entendues. "HIs Hands", qui traite des violences conjugales, est tout aussi captivante et dérangeante.
Toutes les autres chansons sont d'égale qualité, avec des paroles intelligentes et de magnifiques arrangements acoustiques.
Il n'y a tout simplement Aucun maillon faible ni remplissage...


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Message par alcat01 » ven. 17 oct. 2025 18:03

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Mark Knopfler 1996 - Golden Heart

Genre: Soft Rock, Folk, Folk Rock

Producteur – Chuck Ainlay
Accordéon – Jo-El Sonnier, Martin O'Connor, Steve Conn
Guitare acoustique – Don Potter, Richard Bennett
Chœurs – Brendan Croker, Danny Cummings, Guy Fletcher, Heike Barthe, Vince Gill
Basse – Glenn Worf, Michael Rhodes
Basse [Cordes] – Glenn Worf, Moore Paul
Bouzouki – Donal Lunny
Djembé – Terry McMillan
Batterie – Chad Cromwell, Eddie Bayers, Robbie Casserley
Orgue électrique – Bill Cuomo, Steve Nathan
Violon – Michael Doucet
Guitare – Richard Bennett
Harpe [irlandaise] – Derek Bell
Claviers – Guy Fletcher, Steve Nathan
Pedal steel Guitare – Paul Franklin
Percussions – Danny Cummings
Piano – Barry Beckett, Hargus 'Pig' Robbins, Matt Rollings
Steel Guitare, chœurs – Sonny Landreth
Tiple – Richard Bennett
Triangle – Billy Ware
Pipes Uilleann – Liam O'Flynn
Violon – Sean Keane
Chant, guitare – Mark Knopfler

"Golden Heart", paru en 1996, est le premier véritable album solo de Mark Knopfler, en dehors de ses participations à des bandes originales de film, et il se place en successeur direct du dernier album de Dire Straits, "On Every Street" datant de 1991.
Si certains titres évoquent immanquablement le groupe, comme "Cannibals" ou "Imelda", d’autres évoquent son album duo avec Chet Atkins ("Are We In Trouble Now" tout en Pedal Steel et piano) et la musique de ses racines irlandaises (l'authentique "A Night In Summer Long Ago").
Ce premier effort n’est pas synonyme d’émancipation ni de challenge personnel, mais ferait plutôt office de tour d’horizon des différents espaces musicaux chers à son cœur.
Certains titres brillent tout particulièrement comme "No Can Do" et ses ambiances à la Clapton, "Imelda" au riff électrique aiguisé et entêtant, mais aussi le poignant "Rüdiger", un "Don’t You Get It" entrainant, ou le Folk suranné de "Je Suis Désolé" au jeu de guitare et au texte charmants.
Dans cet album, si l’esprit est présent, l’âme n’a pas encore l’authenticité des futures productions, tant dans le mélange des instruments que dans l’orientation mitigée de certains titres. 'Darling Pretty', au capital sympathie certain, semble nager entre deux eaux alors que le morceau titre se perd en route en rejoignant des chemins trop empruntés comme ceux d'un 'Vic And Ray' sauvé par son solo de guitare uniquement.
"Golden Heart", est un bon album, sympathique au demeurant, mais loin d'être indispensable...


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Message par alcat01 » sam. 18 oct. 2025 08:01

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Grinderswitch 1975 - Macon Tracks

Genre: Southern Rock

Basse, harmonies vocales – Joe Dan Petty
Batterie, percussions – Rick Burnett
Violon, banjo – Charlie Daniels
Guitare solo, harmonies vocales – Larry Howard
Guitare solo, guitare slide, chant – Dru Lombar
Piano, orgue, clavinet, producteur – Paul Hornsby

Sur "Macon Tracks" de Grinderswitch, sorti en 1975, le son est similaire à celui de leurs débuts, un Rock Sudiste rural aux influences Country / Blues Rock. Le son est légèrement plus orienté Country Rock.
Grinderswitch a une formation qui semble stable et un son tout à fait unique.
C'est l'album incontournable du groupe. Les morceaux sont une sorte de mélange de Marshall Tucker Band, de l'Allman Brothers Band (période « Brothers and Sisters »), du Charlie Daniels Band et du Winters Brothers Band.
Cet disque présente quelques beaux passages Blues Rock, il est très bien produit et il dégage une ambiance joyeuse et entraînante...


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Message par alcat01 » sam. 18 oct. 2025 09:52

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June Tabor & Oysterband 2011 – Ragged Kingdom

Genre: Folk

Producteur – Al Scott
Accordéon – John Jones
Basse, mandole – Al Scott
Violoncelle, mandoline, basse, harmonium, voix – Ray Cooper
Batterie – Dil Davies
Violon – Ian Telfer
Guitare, Kantele, violon, voix – Alan Prosser
Chant – June Tabor

June Tabor & Oysterband se sont réassociés pour la suite tant attendue de leur collaboration de 1990, l'album "Freedom And Rain".
"Ragged Kingdom", paru en 2011, ne déçoit pas. L'énergie est toujours là, ainsi que le désir de surprendre et d'expérimenter, mais aussi une maturité et une profondeur émotionnelle nouvelles, et une variété encore plus grande.
Parmi les chansons traditionnelles, on retrouve "Bonnie Bunch of Roses", où le choeur rythmé ne doit jamais occulter la narration pragmatique de June; puis il y a un mélodéon et une interprétation au violon de "Fontaines Flowing", ce chant de séparation et de chagrin, et une délicate harmonie vocale a cappella sur la complainte écossaise "(When I Was No But) Sweet Sixteen".
Les chansons contemporaines vont d'un rythme soutenu au violon sur "Seven Curses" de Dylan à une reprise réfléchie et courageuse de "That Was My Veil" de PJ Harvey, en passant par une version acoustique et douloureuse de "Love Will Tear Us Apart" de Joy Division, avec un puissant duo entre June et John Jones, réunis à nouveau pour une version très anglaise du doux-amer "Dark End of the Street".
Il aura fallu plus de vingt ans pour que cette collaboration reface surface, mais l'attente en valait vraiment la peine...


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Message par alcat01 » sam. 18 oct. 2025 13:42

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John Prine 2018 - The Tree Of Forgiveness

Genre: Folk, Country

Producteur – Dave Cobb
Guitare acoustique, chant, thérémine, kazoo – John Prine

"The Tree of Forgiveness', sorti en 2018, est le premier recueil de chansons originales de John Prine depuis "Fair & Square" de 2005, et il sonne décontracté et facile à vivre, comme si Prine et ses amis avaient pu l'enregistrer dans son salon en quelques après-midi.
La voix de John est presque parfaitement assortie au visage de la pochette du disque: moins puissante que dans sa jeunesse, mais suffisamment audacieuse pour se faire entendre quand il en a envie.
La profondeur de caractère qui caractérise l'albuml semble lui convenir, à lui et à ces chansons.
Le ton mélancolique de "Summer's End" et "I Have Met My Love Today" est accentué par la relative fragilité de l'instrument de Prine, et il prend un ton coquin lorsqu'il raconte des histoires comme "Egg & Daughter Nite, Lincoln Nebraska, 1967 (Crazy Bone)" et "The Lonesome Friends of Science", se livrant à des jeux de mots vifs qui trahissent son âge.
Et avec le producteur sous la supervision de Dave Cobb, "The Tree of Forgiveness" offre un équilibre judicieux entre une séance de guitare informelle et une réunion nocturne autour d'un feu de camp, où le volume sonore est certes faible, mais où l'investissement matériel est important.
Le disque ne semble jamais forcé, mais Cobb et son équipe ont su faire ressortir Prine d'une manière qui utilise son âge comme un atout, et non comme un inconvénient. Et si l'on ne peut ignorer le statut de septuagénaire de Prine sur ces enregistrements, le dernier morceau, "When I Get to Heaven", suggère qu'il a longuement réfléchi à la mortalité et qu'il s'y sent parfaitement à l'aise.
"The Tree of Forgiveness" est un John Prine automnal, mais il rappelle aussi avec force que ses remarquables talents d'auteur-compositeur et son excellence brute de chanteur ne l'ont pas encore trahi...


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Message par alcat01 » sam. 18 oct. 2025 17:58

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Maddy Prior 2003 - Lionhearts

Genre: Folk

Producteur – Nick Holland, Troy Donockley
Batterie, percussions – Terl Bryant
Piano à queue, piano électrique, orgue électrique, synthétiseurs, chœurs – Nick Holland
Uilleann Pipes, guitare électrique, guitare acoustique, bouzouki, sifflet bas [Low Whistles], sifflet en étain [Tin Whistles], chœurs – Troy Donockley

S'appuyant sur le succès d'"Arthur The King" de 2000 et son cycle de chansons sur le légendaire Roi Arthur, Maddy Prior s'est ensuite penché sur la vie d'Aliénor d'Aquitaine, mère du légendaire Richard Cœur de Lion sur "Lionhearts", paru en 2003.
Forte d'une longue expérience de la musique Folk, Maddy démêle habilement le vrai du faux dans ce récit musical bien construit, agrémenté d'une version entraînante du classique "John Barleycorn".
Cet album offre le souffle que Steeleye Span semblait chercher depuis la moitié des années 80. On entend tout ce qui a fait le succès du groupe dans les années 70: du Folk Irlandais de très grande qualité, de très bonnes instrumentations et surtout la voix de Maddy qui n'a pratiquement pas changé d'un iota en plus de 30 ans de carrière.
L'aspect 'conceptuel' semble cette fois-ci léger et il s'essouffle. La voix de Maddy reste néanmoins imposante, et l'écoute de cet opus est agréable...


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