2016 - If Walls Could Talk
Dans notre monde moderne, l'originalité musicale profonde est rare, et rares sont ceux qui s'accrochent à la tradition tout en créant une nouvelle musique originale. Justin Johnson en fait partie.
Sa technique est étudiée et ciblée, mais il fait preuve d'une ingéniosité inimitable qui n'a pratiquement jamais été atteinte auparavant.
La musique de Johnson fixe de nouvelles destinations; avec le style de guitare des vieux maîtres, les sons d'une guitare Blues gémissante, les sons parfaits provenant d'une rare mandoline fabriquée au début des années 1920, Justin emmène l'auditeur avec une touche qui lui est propre.
Sa musique est intemporelle, mais fraîche, avec des saveurs de Blues, de Folk, de Country et de Rock.
"If Walls Could Talk", sorti en 2016, est un album plein de fraicheur qu'il faut absolument écouter!...
2005 - The End Is Beautiful
Echolyn fait vraiment son propre truc et peut surprendre quand on ne s'y attend pas du tout. Il a de bonnes harmonies et l'utilisation occasionnelle d'une section de vents les rend assez spéciaux dans la musique progressive.
Le groupe s'améliore d'album en album et il possède un son unique qu'il est difficile de catégoriser.
"The End Is Beautiful", sorti en 2005, est une collection de chansons très excentriques qui cachent des couches de complexité.
Cet album est un véritable plaisir à écouter. Il y a tellement de bons moments. La musique est très groovy et carrément funky par endroits.
La musique est créative, amusante, énergique et complexe. Tous les éléments nécessaires à un excellent album.
"The End Is Beautiful" est vivement recommandé à tous les fans de Prog...
2008 - Freedom's Calling
Sur "Freedom's Calling", sorti en 2008, Blindstone joue un Hard Blues Rock parfois teinté de funk, et un type de musique Rock auquel un grand nombre d'autres groupes s'essaient auprès d'un public qui reste restreint.
Blindstone est un power trio classique célébrant une sorte de Hard Rock spatial. Les influences vont de Robin Trower, à Jimi Hendrix, en passant par Frank Marino ou les KIing's X.
Le guitariste Martin J. Andersen se montre un véritable maître de son instrument et il possède une voix passable, qui semble avoir été créée pour la musique de Blindstone.
La section rythmique fournit un travail précis, sans temps fort. Et c'est là que le bât blesse. On ne trouve que peu de points forts, c'est-à-dire de morceaux accrocheurs.
La production croustillante et transparente offre à l'auditeur onze titres d'un niveau constamment acceptable, mais sans plus.
Le travail de guitare d'Andersen sauve certaines chansons, et il n'est donc pas surprenant que "Had Enough", reprise d'un titre de Frank Marino, compte parmi les morceaux les plus convaincants du disque.
"Freedom's Calling" contient surtout des chansons de style relativement similaire, mais c'est lorsqu'on s'essaie au groove que cela devient intéressant. "Waste A Little Time On Me" constitue une telle exception réussie qui sauve l'album.
Avec le long morceau "Freedom's Calling (Slight Return)", le groupe place finalement la meilleure chanson à la fin d'un album qui, malgré quelques longueurs, compte parmi les meilleurs du genre et peut être chaudement recommandé aux fans de cette musique, malgré les points critiques mentionnés...
1997 - 3 Byrds Land in London
En 1977, Roger McGuinn, Chris Hillman et Gene Clark avaient tous trois de nouveaux albums à promouvoir et essayaient d'organiser des tournées de promotion en Europe.
Un promoteur astucieux a eu l'idée de les inscrire à une tournée au Royaume-Uni et, plus vite qu'on ne pourrait le dire, les trois anciens membres du groupe se sont retrouvés à l'affiche pour la première fois depuis des années, ce qui a donné lieu à une réunion de courte durée pour les trois hommes.
"3 Byrds Land in London" provient d'enregistrements de la BBC lors des deux soirées de la tournée à l'Hammersmith Odeon de Londres au printemps 1977.
Gene Clark n'est pas à l'honneur comme d'habitude puisqu'il n'interprète que quatre morceaux sur ce set, dont deux qu'il n'a jamais enregistrés ailleurs, mais il a une excellente voix et son groupe est en pleine forme, notamment sur "Hula Bula Man".
Chris Hillman livre une performance typiquement forte et polie sur ses huit chansons, allant de la Country solide au R&B pointu, et si ce n'est pas un frontman terriblement charismatique, il était un sacré bon chef d'orchestre, à en juger par cette preuve enregistrée.
Roger McGuinn et son groupe Thunderbyrd ont le set le plus long avec neuf chansons et ils jouent une solide sélection de morceaux anciens des Byrds, des moments forts de la carrière solo de McGuinn comme le rare et flamboyant "Shoot 'Em" et une reprise un peu étrange de "American Girl" de Tom Petty.
L'impression d'ensemble n'est pas folle, mais les trois anciens Byrds jouent chacun un excellent set...
2010 - Keepin On
Albert Castiglia est un véritable bluesman reconnu depuis 20 ans qui s'était fait connaître en tant que lead guitariste du légendaire Junior Wells.
Sa puissance en tant que guitariste ne fait aucun doute, comme le prouve son interprétation fulgurante de la première chanson de l'album, "Cadillac Assembly Line",écrite par Mack Rice, le compositeur du standard "Mustang Sally".
Castiglia démontre sa polyvalence avec ses propres compositions, dont le jazzy "Mojo 305", un instrumental avec un beau travail au B-3 de Bill Quinn; "Keep on Keepin On", un Blues Rock marécageux avec un texte d'actualité qui tire son chapeau à Creedence Clearwater Revival avec son rythme chooglin' et la voix enflammée de Castiglia; "Sweet Southern Angel", avec Toby Walker qui le soutient au dobro, et "Closing Time", une chanson triste de fin de soirée avec un travail de guitare inventif qui commence avec retenue et qui monte lentement en puissance. La voix désespérée de Castiglia est pleine de colère et de résignation.
Les critiques comparent souvent le chant de Castiglia à celui de Van Morrison, et il y avait peut-être un peu de Van dans son style vocal il y a quelques années, mais sur "Keepin On", il a son propre style.
Comme Robert Cray, Castiglia combine le Blues pur et dur avec des saveurs de Soul, de Rock et de Country pour un son...
1978 - A Single Man
Après une douzaine d'albums avec Bernie Taupin, "A Single Man", sorti en 1978, représente le premier album complet d'Elton John en dehors de leur partenariat d'une décennie. L'intention initiale de John était d'achever le travail sur un reste de l'ère Taupin qui avait été mis en veilleuse, intitulé Ego.
Cependant, il s'est retrouvé avec des mélodies intéressantes et a finalement fait équipe avec Gary Osborne, ancien membre de Vigrass & Osborne.
Le producteur Gus Dudgeon, qui avait déjà travaillé avec Elton lors de son premier album, Empty Sky en 1969, contribue à l'approche différente de cet album.
L'infusion de nouveaux associés musicaux a un effet notable sur des chansons telles que "Shine on Through" qu'Elton avait déjà travaillée pendant les sessions Soul de Thom Bell Philly qui ont produit le Hit "Mama Can't Buy You Love".
Parmi les autres titres marquants, citons le Gospel "Georgia", le long Blues Rock "It Ain't Gonna Be Easy" et l'ultra-campagtnard, voire léger, "Big Dipper".
N.B.: Le single "Part-Time Love" n'a eu qu'un impact nominal dans les Charts, malgré sa mélodie accrocheuse et dansante...
1972 - Pihkasilmä Kaarnakorva
"Pihkasilmä kaarnakorva", sorti en 1972, est le premier album solo du bassiste et compositeur Pekka Pohjola, qui jouait encore dans le groupe Wigwam à l'époque de cet album.
Au sein de ce groupe, Pohjola n'avait pas beaucoup de place en tant que compositeur, bien que les quelques chansons qu'il avait composées pour le groupe aient déjà montré qu'il avait des bonnes compétences dans ce domaine.
Avec "Pihkasilmä kaarnakorva", le style personnel de Pohjola continue de prendre forme, bien que l'influence de Frank Zappa soit très présente sur plusieurs morceaux.
La musique, entièrement instrumentale, enjouée et souvent assez complexe, semble très amicale et accessible.
Pohjola s'était forgé une réputation de bassiste pendant ses années Wigwam et il avait encore beaucoup à prouver en tant qu'instrumentiste à ce stade.
La basse joue un rôle très central sur l'album et, à certains moments, il s'en faut de peu pour qu'elle n'entrave pas les compositions.
Pohjola a déclaré plus tard qu'il aurait suffi de moins, mais qu'il n'avait pas 'osé' jouer plus simplement. La plupart du temps, cependant, son jeu de basse palpitant reste divertissant plutôt qu'ennuyeux et son long solo de basse dans le morceau de clôture, "Valittaja", d'une durée de presque dix minutes, fin et aérien, est très agréable à écouter dans toute sa musicalité.
Pohjola joue également la plupart des morceaux de piano, ainsi que quelques morceaux d'orgue. C'est aussi l'une des dernières fois que Pohjola jouera du violon qu'il avait étudié à l'Académie Sibelius. Le violon est surtout présent dans le solo de "Virtojen kiharat".
"Pihkasilmä kaarnakorva" est un album très intéressant à écouter!...
2017 - Drivin' It Down
Dans notre monde moderne, l'originalité musicale profonde est rare, et rares sont ceux qui s'accrochent à la tradition tout en créant une nouvelle musique originale.
Justin Johnson se distingue par sa musicalité et son sens artistique. Sa technique est étudiée et ciblée et il fait preuve d'une ingéniosité inimitable qui n'avait jamais été atteinte auparavant.
Sa musique est intemporelle, mais fraîche, avec des saveurs de Blues, de Folk, de Country et de Rock.
Son album "Drivin' It Down", sorti en 2017, en est un bon exemple.
Il faut absolument écouter ce musicien hors norme!...