Oh, cela ne m'étonne pas, les Starwazeux, comme tous les gros gros fans, ne sont pas toujours les plus indiqués pour (me) conseiller un film de la série. Le Rogue One a un petit côté Série B, qui retrouve l'esprit de celui de '77, un peu cheap, ça va vite, scénario assez simple finalement et acteurs inconnus pour les premiers rôles.
Les films vus en salle ou chez vous
Re: Les films vus en salle
Re: Les films vus en salle
WTF, ce film, c'est ce que je m'étais dit en sortant de la séance ; j'ai bien aimé, film improbable, original tant il emprunte plusieurs pistes déroutantes. Bien entendu, on entend la fable politique et le pied de nez final à Bolsonaro (800 emplois générés par ce film, comme quoi la culture peut participer à l'éco du pays, n'en déplaise à Trump brésilien).
Re: Les films vus en salle
Je retrouve un peu de ça dans la série The Mandalorian, que je trouve sympa par certains côtés.Bebeto a écrit : ↑jeu. 2 janv. 2020 14:43Oh, cela ne m'étonne pas, les Starwazeux, comme tous les gros gros fans, ne sont pas toujours les plus indiqués pour (me) conseiller un film de la série. Le Rogue One a un petit côté Série B, qui retrouve l'esprit de celui de '77, un peu cheap, ça va vite, scénario assez simple finalement et acteurs inconnus pour les premiers rôles.
Pas une grande réussite, mais y'a quelques qualités.
Je ne suis pas trop vieux pour ces conneries.
Re: Les films vus en salle
Vu le dernier takashi miike cet après midi. C'est pas du grand cinéma mais c'est du miike ça découpe des bonhommes, ça flingue a tout va. Je l'ai quand même trouver un peu soft pour du miike
La semaine dernière j'ai vu le lac aux oies sauvages que j'ai beaucoup aimé
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Re: Les films vus en salle
Pour une fois que j'ai un truc à mettre ici !
Ca date de 1981, autant dire la préhistoire, mais c'est marrant. J'ai retrouvé ça en cherchant un Rock & Folk pour le numériser pour Usam.
Chaque spectateur recevait cette carte à gratter (recto ci-dessus, verso ci-dessous) contenant 10 pastilles odorantes. Quand le numéro de la pastille clignotait à l'écran, il fallait la gratter et sentir l'odeur qui s'en dégageait pour vivre en "odorama" les aventures du héros.
J'ai donc vu ce film en salle à sa sortie. Je ne me souviens plus très bien de l'histoire mais ce n'est pas vraiment le film lui-même qui compte mais ce qui se passait dans la salle lors de la projection. Deux jeunes mecs faisaient des commentaires encore plus hilarants que le film lui même. Evidemment, les odeurs n'étaient pas toutes bonnes et leurs cris et réflexions mettaient la salle en liesse. Le plus drôle est qu'à un moment, le héros du film est aux toilettes. On s'attendait à ce qu'il y ait une pastille à gratter mais il n'y en a pas eu. Un des deux mecs manifestait pourtant son dégoût encore plus qu'à l'habitude. L'autre lui demanda:
- Mais t'es pas bien, il n'y a pas de pastille, là !
Et il répondit:
- Oui, je sais, il n'y a pas de pastille, mais je le sens quand même !
J'ai retrouvé cet exemplaire non utilisé dans ma cave, j'étais allé voir le film avec ma femme et nous n'avions utilisé qu'un seul des deux qui nous avaient été donnés à l'entrée. Collector
Ca date de 1981, autant dire la préhistoire, mais c'est marrant. J'ai retrouvé ça en cherchant un Rock & Folk pour le numériser pour Usam.
Chaque spectateur recevait cette carte à gratter (recto ci-dessus, verso ci-dessous) contenant 10 pastilles odorantes. Quand le numéro de la pastille clignotait à l'écran, il fallait la gratter et sentir l'odeur qui s'en dégageait pour vivre en "odorama" les aventures du héros.
J'ai donc vu ce film en salle à sa sortie. Je ne me souviens plus très bien de l'histoire mais ce n'est pas vraiment le film lui-même qui compte mais ce qui se passait dans la salle lors de la projection. Deux jeunes mecs faisaient des commentaires encore plus hilarants que le film lui même. Evidemment, les odeurs n'étaient pas toutes bonnes et leurs cris et réflexions mettaient la salle en liesse. Le plus drôle est qu'à un moment, le héros du film est aux toilettes. On s'attendait à ce qu'il y ait une pastille à gratter mais il n'y en a pas eu. Un des deux mecs manifestait pourtant son dégoût encore plus qu'à l'habitude. L'autre lui demanda:
- Mais t'es pas bien, il n'y a pas de pastille, là !
Et il répondit:
- Oui, je sais, il n'y a pas de pastille, mais je le sens quand même !
J'ai retrouvé cet exemplaire non utilisé dans ma cave, j'étais allé voir le film avec ma femme et nous n'avions utilisé qu'un seul des deux qui nous avaient été donnés à l'entrée. Collector
- Cooltrane
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Re: Les films vus en salle
Bon, j'essaie de rattraper mon retard chronique de chroniqueur (gros niqueur) en commençant par les films du dernier w-e de vacance
Out Stealing Horses (Norvège) : Derrière un titre un peu trompeur (il y a des chevaux sans plus, et ils ne sont pas volés) se cache un film puissant nous montrant une facette encore récente de l’histoire du pays. Avant le passage du millénaire, un père de famille s’isole dans un coin reculé de la Norvège (les versants donnant vers la Suède montagneuse) en ne laissant pas d’adresse à sa famille. L’hiver arrivant, il fait connaissance avec un voisin assez rustre et cette rencontre lui fait retourner quelques 50 ans en arrière, car celui-ci lui rappelle un copain d’alors. Vivant alors seul avec son père, il participe à la vie champêtre, faite de moissons et coupes de bois dans une campagne norvégienne superbe, mais étonnamment vide de moustique et autres "bibites" fort gênantes. Cette deuxième activité va le confronter à la mort du père copain fantôme, alors que la saison de flottage (vers la Suède) arrive. La veuve récente intéressant aussi bien le père que le fils, les tensions montent.
De nombreux flashbacks sur plusieurs époques (dont une durant l’occupation allemande) rendent une "lecture" (lire vision) assez ardue, et certains acteurs se ressemblant, les confusions sont possibles, mais l’ensemble reste prenant. Le casting est assez réussi, avec le 3è retour de l’acteur suédois Stellan Skarsgård dans les films Hans Petter Moland, même si le sujet est assez différent de leurs précédentes collaborations. dépaysement garanti. Confirmant la bonne santé du cinoche scandinave (au sens large, incluant l’Islande et la Finlande), Out Stealing Horses laisse une solide impression au point d’avoir envie de s’isoler dans le coin qui est filmé, malgré les hivers très rigoureux. 8.5/10
Seules Les Bêtes : un polar-thriller dans les Causses auvergnates, lancé d’Abidjan en Côte d’Ivoire. Sur les Causses au sud de Mende, le rude monde d’agriculteur vit des moments difficiles et l’hiver ne rend pas les choses plus aisées. Une agricultrice trompe son agriculteur avec le rustaud isolé du coin (en deuil de sa mère), pendant que le cocu cherche à se faire arnaquer aux sentiments sur les réseaux de rencontre, squattés par les vauriens d'Afrique (Y-vaut-rien, autodérision du coin). Arrive le grain de sable dans cette mécanique rouillée par l’intermède d’une disparition inquiétante d’une bourgeoise bisexuelle qui vient dans la baraque de son mari - trop souvent absent. Les deux rustauds du coin pas très futés s’enfoncent tout seul dans la mouise, suite à une grêle de coïncidences, dont les dernières risquent de vous laisser chauve, tellement elles sont capilo-tractées.
Le tout reste très plaisant, pour ne pas dire jouissif, et ce malgré la présence de la toujours aussi insupportable Bruni-Tedeschi, qui, heureusement, passe les 2/3 du film à l’état de cadavre refroidi (ben oui, l’hiver auvergnat conserve) et donc reste muette (son meilleur rôle, nul doute). Loin des frimâts Caussiens, la moiteur de la lagune d’Abidjan nous présente une autre facette du glauque, ou la pourriture s’installe à vitesse VV’ (vévéprim), mais un surprenant éclair de droiture va faire virer le tout à la catastrophe, mais les cons restant des cons, ceux qui survivent replongent dans leur connerie. Jouissif, malgré les invraisemblances coïncidentaires (soyons créatif en français). Superbe carte postale de la patrie du José Bové, qui n’aurait pas décadré dans cette fresque bien acide. 8/10
Le Lac Aux Oies Sauvages : (Chine continentale) Au moment du partage des territoires de chasses de la pègre locale d’une mégapole de province (Wuhan, j’ai cru comprendre), une rixe entre « familles » fait des blessés dont un par balle. Lors du concours organisé pour départager les belligérants, la famille lésée tend un piège à la fautive et le bilan est de deux morts, dont un policier. S’en suit une interminable (proche de deux heures) chasse à l’homme (où les rares femmes jouent des rôles salvateurs pour le fugitif) qui se terminera autour du lac du titre, qui est pourtant un lieu de villégiature réunissant bien des strates de la société de l’empire du milieu. Parfois difficile de s’y reconnaître entre les forces de l’ordre (peu efficaces) en civil et la pègre voulant finir le travail commencé, il me semble que certains acteurs ont dû parfois s’y confondre aussi.
Bien que seulement moyennement violent, malgré le sujet du film, il est désolant de constater que le côté film de karaté y est assez présent. Niveau paysages et dépaysement, on est loin de la carte postale, car les égouts de bas-fonds obstruent la vue du touriste voyeur que nous sommes. Entre une bande son très présente, un côté esthétisant incertain, et des eaux sur toutes leurs formes (sauf glacées), le rythme est haletant, mais le scénario n’est pas des plus accrocheur, car il oublie de s’approfondir - ou du moins s’étaler un peu. Du coup, on regrette une certaine longueur générale et une série de scènes qui auraient pu sauter sans perdre une miette du fil de l’histoire. Difficile de croire que ce demi-navet à un reçu un ours d'or à Berlin. 5/10
Out Stealing Horses (Norvège) : Derrière un titre un peu trompeur (il y a des chevaux sans plus, et ils ne sont pas volés) se cache un film puissant nous montrant une facette encore récente de l’histoire du pays. Avant le passage du millénaire, un père de famille s’isole dans un coin reculé de la Norvège (les versants donnant vers la Suède montagneuse) en ne laissant pas d’adresse à sa famille. L’hiver arrivant, il fait connaissance avec un voisin assez rustre et cette rencontre lui fait retourner quelques 50 ans en arrière, car celui-ci lui rappelle un copain d’alors. Vivant alors seul avec son père, il participe à la vie champêtre, faite de moissons et coupes de bois dans une campagne norvégienne superbe, mais étonnamment vide de moustique et autres "bibites" fort gênantes. Cette deuxième activité va le confronter à la mort du père copain fantôme, alors que la saison de flottage (vers la Suède) arrive. La veuve récente intéressant aussi bien le père que le fils, les tensions montent.
De nombreux flashbacks sur plusieurs époques (dont une durant l’occupation allemande) rendent une "lecture" (lire vision) assez ardue, et certains acteurs se ressemblant, les confusions sont possibles, mais l’ensemble reste prenant. Le casting est assez réussi, avec le 3è retour de l’acteur suédois Stellan Skarsgård dans les films Hans Petter Moland, même si le sujet est assez différent de leurs précédentes collaborations. dépaysement garanti. Confirmant la bonne santé du cinoche scandinave (au sens large, incluant l’Islande et la Finlande), Out Stealing Horses laisse une solide impression au point d’avoir envie de s’isoler dans le coin qui est filmé, malgré les hivers très rigoureux. 8.5/10
Seules Les Bêtes : un polar-thriller dans les Causses auvergnates, lancé d’Abidjan en Côte d’Ivoire. Sur les Causses au sud de Mende, le rude monde d’agriculteur vit des moments difficiles et l’hiver ne rend pas les choses plus aisées. Une agricultrice trompe son agriculteur avec le rustaud isolé du coin (en deuil de sa mère), pendant que le cocu cherche à se faire arnaquer aux sentiments sur les réseaux de rencontre, squattés par les vauriens d'Afrique (Y-vaut-rien, autodérision du coin). Arrive le grain de sable dans cette mécanique rouillée par l’intermède d’une disparition inquiétante d’une bourgeoise bisexuelle qui vient dans la baraque de son mari - trop souvent absent. Les deux rustauds du coin pas très futés s’enfoncent tout seul dans la mouise, suite à une grêle de coïncidences, dont les dernières risquent de vous laisser chauve, tellement elles sont capilo-tractées.
Le tout reste très plaisant, pour ne pas dire jouissif, et ce malgré la présence de la toujours aussi insupportable Bruni-Tedeschi, qui, heureusement, passe les 2/3 du film à l’état de cadavre refroidi (ben oui, l’hiver auvergnat conserve) et donc reste muette (son meilleur rôle, nul doute). Loin des frimâts Caussiens, la moiteur de la lagune d’Abidjan nous présente une autre facette du glauque, ou la pourriture s’installe à vitesse VV’ (vévéprim), mais un surprenant éclair de droiture va faire virer le tout à la catastrophe, mais les cons restant des cons, ceux qui survivent replongent dans leur connerie. Jouissif, malgré les invraisemblances coïncidentaires (soyons créatif en français). Superbe carte postale de la patrie du José Bové, qui n’aurait pas décadré dans cette fresque bien acide. 8/10
Le Lac Aux Oies Sauvages : (Chine continentale) Au moment du partage des territoires de chasses de la pègre locale d’une mégapole de province (Wuhan, j’ai cru comprendre), une rixe entre « familles » fait des blessés dont un par balle. Lors du concours organisé pour départager les belligérants, la famille lésée tend un piège à la fautive et le bilan est de deux morts, dont un policier. S’en suit une interminable (proche de deux heures) chasse à l’homme (où les rares femmes jouent des rôles salvateurs pour le fugitif) qui se terminera autour du lac du titre, qui est pourtant un lieu de villégiature réunissant bien des strates de la société de l’empire du milieu. Parfois difficile de s’y reconnaître entre les forces de l’ordre (peu efficaces) en civil et la pègre voulant finir le travail commencé, il me semble que certains acteurs ont dû parfois s’y confondre aussi.
Bien que seulement moyennement violent, malgré le sujet du film, il est désolant de constater que le côté film de karaté y est assez présent. Niveau paysages et dépaysement, on est loin de la carte postale, car les égouts de bas-fonds obstruent la vue du touriste voyeur que nous sommes. Entre une bande son très présente, un côté esthétisant incertain, et des eaux sur toutes leurs formes (sauf glacées), le rythme est haletant, mais le scénario n’est pas des plus accrocheur, car il oublie de s’approfondir - ou du moins s’étaler un peu. Du coup, on regrette une certaine longueur générale et une série de scènes qui auraient pu sauter sans perdre une miette du fil de l’histoire. Difficile de croire que ce demi-navet à un reçu un ours d'or à Berlin. 5/10
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Re: Les films vus en salle
Ah ! Voilà ! moi j'ai A-DO-RÉ !Cooltrane a écrit : ↑mar. 7 janv. 2020 16:06
Seules Les Bêtes : un polar-thriller dans les Causses auvergnates, lancé d’Abidjan en Côte d’Ivoire. Sur les Causses au sud de Mende, le rude monde d’agriculteur vit des moments difficiles et l’hiver ne rend pas les choses plus aisées. Une agricultrice trompe son agriculteur avec le rustaud isolé du coin (en deuil de sa mère), pendant que le cocu cherche à se faire arnaquer aux sentiments sur les réseaux de rencontre, squattés par les vauriens d'Afrique (Y-vaut-rien, autodérision du coin). Arrive le grain de sable dans cette mécanique rouillée par l’intermède d’une disparition inquiétante d’une bourgeoise bisexuelle qui vient dans la baraque de son mari - trop souvent absent. Les deux rustauds du coin pas très futés s’enfoncent tout seul dans la mouise, suite à une grêle de coïncidences, dont les dernières risquent de vous laisser chauve, tellement elles sont capilo-tractées.
Le tout reste très plaisant, pour ne pas dire jouissif, et ce malgré la présence de la toujours aussi insupportable Bruni-Tedeschi, qui, heureusement, passe les 2/3 du film à l’état de cadavre refroidi (ben oui, l’hiver auvergnat conserve) et donc reste muette (son meilleur rôle, nul doute). Loin des frimâts Caussiens, la moiteur de la lagune d’Abidjan nous présente une autre facette du glauque, ou la pourriture s’installe à vitesse VV’ (vévéprim), mais un surprenant éclair de droiture va faire virer le tout à la catastrophe, mais les cons restant des cons, ceux qui survivent replongent dans leur connerie. Jouissif, malgré les invraisemblances coïncidentaires (soyons créatif en français). Superbe carte postale de la patrie du José Bové, qui n’aurait pas décadré dans cette fresque bien acide. 8/10
FILLES & MOTEURS, JOIES & DOULEURS.
Re: Les films vus en salle
Moi aussi même s'il a perdu mon attention quand ça part en Afrique.
Re: Les films vus en salle
vu aussi le lac aux oies sauvages ,quelques longueurs mais pleins de bonnes scènes , un bon polar
Re: Les films vus en salle
Pareil. de belles scènes. Visuellement c'est assez fort. Jugement moins sévère que Cooltrane. Malheureusement intrigue assez pauvre. Allez.. 6/10 pour moi.
Sinon plus grand public:
À couteaux tirés
pitch(wiki):Le romancier Harlan Thrombey convie dans son manoir sa famille, aussi excentrique que dysfonctionnelle, pour célébrer son 85e anniversaire. Mais le lendemain matin, le riche patriarche est retrouvé mort la gorge tranchée. Alors que tout indique un suicide, le détective privé Benoit Blanc s'invite dans l'enquête de l'inspecteur Elliott et commence à suspecter un meurtre.
On s'est régalé: intrigue en tiroirs, faux semblants, Humour, rythme, casting époustouflant. L'actrice Ana de Armas est absolument craquante. Chris Evans incarne son rôle de gosse de riche retors à la perfection. Daniel Craig est très drôle et inspiré.
Divertissement de qualité. 8/10
compositions énergiques, incisives, mélodies accrocheuses, voix et harmonies au cordeau, fuzz et distorsions à gogo
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Re: Les films vus en salle
Je ne suis pas amateur de films grand public et encore moins des blockbusters ricains !Leutte a écrit : ↑mar. 7 janv. 2020 23:48Sinon plus grand public:
À couteaux tirés
pitch(wiki):Le romancier Harlan Thrombey convie dans son manoir sa famille, aussi excentrique que dysfonctionnelle, pour célébrer son 85e anniversaire. Mais le lendemain matin, le riche patriarche est retrouvé mort la gorge tranchée. Alors que tout indique un suicide, le détective privé Benoit Blanc s'invite dans l'enquête de l'inspecteur Elliott et commence à suspecter un meurtre.
On s'est régalé: intrigue en tiroirs, faux semblants, Humour, rythme, casting époustouflant. L'actrice Ana de Armas est absolument craquante. Chris Evans incarne son rôle de gosse de riche retors à la perfection. Daniel Craig est très drôle et inspiré.
Divertissement de qualité. 8/10
Là je suis d'accord avec toi, le scénar est bien ficelé tout en figurant un Benoit Blanc mix d'Hercule Poirot et de Columbo ... clin d’œil au "Game of thrones" avec le panneau des armes blanches, élément important dans le final.
Un film qui a du souffle, pas de temps mort avec la finesse du british style mâtiné d'un humour moderne ... un cinéma pas consensuel ni putassier tout est fait pour le plaisir du spectateur, merde c'est pas courant avec tous ces egos de réals et d'acteurs ! Pour famille et à la fois cinéphile quand même ... un paradoxe !
L'humour est le seul vaccin contre la connerie… Le con lui n’a jamais trouvé la pharmacie ! (Aphorismes et Blues - Pierre Perret 2020)
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Re: Les films vus en salle
Nan, pour moi, c'était tout bon, sauf que je me dema,ndait ce que venait foutre la sc!ne d'ouverture, avec le type qui promène sa chèvre à moto dans les ryes d'Abidjan.
Il faut attendre la moitié du film pour y retourner.
Mais la dernière scène est un peu tou meutche, mais bien foutue quand même, car je ne l'avait pas vu venir
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Re: Les films vus en salle
Oui pareil. Bon au bout d'un moment certains choses deviennent prévisibles cela dit.
L'intrigue se dénoue petit à petit et y'a quelques révélations qui sautent aux yeux.
Alors oui, c'est à mon sens le gros point noir du film.
J'y suis allé hier soir, j'ai beaucoup aimé, mais au générique je me suis dis que la fin c'était un peu trop gros (surtout la toute fin).
J'ai également été saisi par le jeu des acteurs. Un léger bémol sur Laure Calamy, qui ne sonne pas toujours naturelle (pourtant j'aime bien cette actrice, je suis régulièrement convaincu par ses rôles).
Le 106 mars, le millième doudou vivant a été certifié par l'Office informel des enfants crédibles.
Alain Damasio
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Re: Les films vus en salle
A Couteaux Tirés j'ai bien aimé aussi, mais j'ai un peu peur que ça soit le genre de film-énigme qui ne passe pas l'épreuve du temps.Leutte a écrit : ↑mar. 7 janv. 2020 23:48Sinon plus grand public:
À couteaux tirés
pitch(wiki):Le romancier Harlan Thrombey convie dans son manoir sa famille, aussi excentrique que dysfonctionnelle, pour célébrer son 85e anniversaire. Mais le lendemain matin, le riche patriarche est retrouvé mort la gorge tranchée. Alors que tout indique un suicide, le détective privé Benoit Blanc s'invite dans l'enquête de l'inspecteur Elliott et commence à suspecter un meurtre.
On s'est régalé: intrigue en tiroirs, faux semblants, Humour, rythme, casting époustouflant. L'actrice Ana de Armas est absolument craquante. Chris Evans incarne son rôle de gosse de riche retors à la perfection. Daniel Craig est très drôle et inspiré.
Divertissement de qualité. 8/10
A tenter peut-être une seconde fois, histoire de chercher les détails, mais j'ai pas la sensation que ça soit un film qui puisse marquer, comme certains films à plot twist comme Usual Suspects que je peux regarder encore et encore avec plaisir même en connaissant le dénouement.
A Couteaux Tirés, ça me rappelle Le Crime de l'Orient-Express, ou au bout d'un moment je n'étais plus concentré uniquement que sur l'intrigue, tout le reste passant à la trappe (une sorte d'indifférence sur le film, je voulais juste connaître le mot final).
Même si A Couteaux Tirés est bien mieux ficelé et plus plaisant, plus divertissant.
Le 106 mars, le millième doudou vivant a été certifié par l'Office informel des enfants crédibles.
Alain Damasio
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Re: Les films vus en salle
moi c'est la Tedeschi qui a tendance à vralment me faire ch.... Autant dire que j'avais bon de la voir en cadavre, se faire trainer dans la paille de la grange.
Je trouve la Valeria encore plus insupportable que Fanny Ardant (qui m'a un peu gâché La Belle Epoque... autre film franèais que j'ai bien apprécié >> le fiston Bedos est doué)
- Cooltrane
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Re: Les films vus en salle
bon tentative de rattrapage de retard
Atlantique (Sénégal) : Alors que s’élève dans le ciel de Dakar un énorme gratte-ciel qui sera d’un luxe inouï, les travailleurs partent en grève, car ils n’ont plus touché leur salaire depuis trois mois. En rentrant chez lui, Souleiman passe chez son objet de désir, qui est pourtant promise à un autre. S’étant vu repoussé (mollement), celui-ci prend la mer pour l’Espagne (les Canaries, en fait), mais la rumeur enfle que le naufrage n’aurait laissé aucun survivant. Du coup, la "désirée" fini par accepter son destin, jusqu’à ce que le futur lit nuptial est incendié lors d’une réception, et le Souleiman aurait été aperçu dans les parages.
En plus d’être une histoire d’amour, il est aussi question de vision politique contre le capitalisme local et exploiteur, du regard sur la migration à travers les yeux de celles qui restent, mais aussi (et surtout) du poids de la religion sur les jeunes filles. Si ce n’était pour une dimension légèrement fantastique (on nous montre des "djinns" qui demandent des comptes aux vivants), Claire Denis n’est pas loin, mais la carte postale ne l’est pas non plus, tant on respire le pays, pourtant à la pointe du continent, bordant l’océan porteur d’espoir. Dans son énorme majorité parlé en Wolof (seul des bribes de français et anglais nous arrivent aux oreilles), la cinéaste Mati Diop fait un choix surprenant et osé de faire du 100% africain local. Même s’il est assez imparfait, ce projet ambitieux, ce premier film (passé à Cannes et obtenu un prix du jury) est une promesse pour l’avenir d’un pays et peut-être tout un continent 7.5/10
La Vie Invisible de Euridice Gusmao : (Brésil) Dans un Janeiro très conservateur des 50’s les deux sœurs très proches, enfants d’un couple bourgeois très coincé, suivent des chemins différents, l’une rêvant de devenir pianiste à Vienne et l’autre éprise de liberté. Liberté qu’elle ne tardera pas à prendre direction la Grèce pour suivre un matelot sur son rafiot. Durant sa (pas si) courte absence l’aspirante pianiste suivra sa vie, mais ne traversera jamais l’océan et finira par se trouver prisonnière d’un carcan familial plus religieux que patriarcal. Quand la fille prodigue reviendra (enceinte), ses parents la repoussent et l’empêchent de revoir sa sœur en prétendant qu’elle est à Vienne. Les deux sœurs passeront leur vie à quelques Kms l’une de l’autre sans le savoir, sans pour autant renoncer à se revoir; l’une dans un certain confort, et l’autre dans une misère certaine.
Prix Un Certain Regard à Cannes, le film nous montre un Brésil devenu inhabituel - même si le retour du pendule actuel risque de le faire revenir – et assez loin de la carte postale (on est pourtant à Rio, et ce n’est pas carnaval), même si les favelas semblent bâties encore solides à l’époque. Pourtant le film semble se tromper de cible, préférant attaquer le « patriarcat » (c’est très tendance), au lieu de la chape de plomb religieuse qui pesait sur le pays, forçant les parents à agir impitoyablement dès qu’un pet de travers arrivent aux narines de la « bonne société »; mais il est tellement plus facile d’attaquer un seul père, plutôt qu’une des pires organisations criminelles de tous les temps et ses gardiens en soutanes. Armé d’une bande son principalement pianistique en béton armé, le casting est sans faille, et pourtant l’ennui pointe à certains endroits, car le film est tout simplement trop long d’une bonne demi-heure, faisant du bien quand il se termine. 6/10
Atlantique (Sénégal) : Alors que s’élève dans le ciel de Dakar un énorme gratte-ciel qui sera d’un luxe inouï, les travailleurs partent en grève, car ils n’ont plus touché leur salaire depuis trois mois. En rentrant chez lui, Souleiman passe chez son objet de désir, qui est pourtant promise à un autre. S’étant vu repoussé (mollement), celui-ci prend la mer pour l’Espagne (les Canaries, en fait), mais la rumeur enfle que le naufrage n’aurait laissé aucun survivant. Du coup, la "désirée" fini par accepter son destin, jusqu’à ce que le futur lit nuptial est incendié lors d’une réception, et le Souleiman aurait été aperçu dans les parages.
En plus d’être une histoire d’amour, il est aussi question de vision politique contre le capitalisme local et exploiteur, du regard sur la migration à travers les yeux de celles qui restent, mais aussi (et surtout) du poids de la religion sur les jeunes filles. Si ce n’était pour une dimension légèrement fantastique (on nous montre des "djinns" qui demandent des comptes aux vivants), Claire Denis n’est pas loin, mais la carte postale ne l’est pas non plus, tant on respire le pays, pourtant à la pointe du continent, bordant l’océan porteur d’espoir. Dans son énorme majorité parlé en Wolof (seul des bribes de français et anglais nous arrivent aux oreilles), la cinéaste Mati Diop fait un choix surprenant et osé de faire du 100% africain local. Même s’il est assez imparfait, ce projet ambitieux, ce premier film (passé à Cannes et obtenu un prix du jury) est une promesse pour l’avenir d’un pays et peut-être tout un continent 7.5/10
La Vie Invisible de Euridice Gusmao : (Brésil) Dans un Janeiro très conservateur des 50’s les deux sœurs très proches, enfants d’un couple bourgeois très coincé, suivent des chemins différents, l’une rêvant de devenir pianiste à Vienne et l’autre éprise de liberté. Liberté qu’elle ne tardera pas à prendre direction la Grèce pour suivre un matelot sur son rafiot. Durant sa (pas si) courte absence l’aspirante pianiste suivra sa vie, mais ne traversera jamais l’océan et finira par se trouver prisonnière d’un carcan familial plus religieux que patriarcal. Quand la fille prodigue reviendra (enceinte), ses parents la repoussent et l’empêchent de revoir sa sœur en prétendant qu’elle est à Vienne. Les deux sœurs passeront leur vie à quelques Kms l’une de l’autre sans le savoir, sans pour autant renoncer à se revoir; l’une dans un certain confort, et l’autre dans une misère certaine.
Prix Un Certain Regard à Cannes, le film nous montre un Brésil devenu inhabituel - même si le retour du pendule actuel risque de le faire revenir – et assez loin de la carte postale (on est pourtant à Rio, et ce n’est pas carnaval), même si les favelas semblent bâties encore solides à l’époque. Pourtant le film semble se tromper de cible, préférant attaquer le « patriarcat » (c’est très tendance), au lieu de la chape de plomb religieuse qui pesait sur le pays, forçant les parents à agir impitoyablement dès qu’un pet de travers arrivent aux narines de la « bonne société »; mais il est tellement plus facile d’attaquer un seul père, plutôt qu’une des pires organisations criminelles de tous les temps et ses gardiens en soutanes. Armé d’une bande son principalement pianistique en béton armé, le casting est sans faille, et pourtant l’ennui pointe à certains endroits, car le film est tout simplement trop long d’une bonne demi-heure, faisant du bien quand il se termine. 6/10
Re: Les films vus en salle
J'ai pas pu aller le voir celui la. Faut que je me le chope en DVD.Cooltrane a écrit : ↑mer. 8 janv. 2020 13:49bon tentative de rattrapage de retard
Atlantique (Sénégal) : Alors que s’élève dans le ciel de Dakar un énorme gratte-ciel qui sera d’un luxe inouï, les travailleurs partent en grève, car ils n’ont plus touché leur salaire depuis trois mois. En rentrant chez lui, Souleiman passe chez son objet de désir, qui est pourtant promise à un autre. S’étant vu repoussé (mollement), celui-ci prend la mer pour l’Espagne (les Canaries, en fait), mais la rumeur enfle que le naufrage n’aurait laissé aucun survivant. Du coup, la "désirée" fini par accepter son destin, jusqu’à ce que le futur lit nuptial est incendié lors d’une réception, et le Souleiman aurait été aperçu dans les parages.
En plus d’être une histoire d’amour, il est aussi question de vision politique contre le capitalisme local et exploiteur, du regard sur la migration à travers les yeux de celles qui restent, mais aussi (et surtout) du poids de la religion sur les jeunes filles. Si ce n’était pour une dimension légèrement fantastique (on nous montre des "djinns" qui demandent des comptes aux vivants), Claire Denis n’est pas loin, mais la carte postale ne l’est pas non plus, tant on respire le pays, pourtant à la pointe du continent, bordant l’océan porteur d’espoir. Dans son énorme majorité parlé en Wolof (seul des bribes de français et anglais nous arrivent aux oreilles), la cinéaste Mati Diop fait un choix surprenant et osé de faire du 100% africain local. Même s’il est assez imparfait, ce projet ambitieux, ce premier film (passé à Cannes et obtenu un prix du jury) est une promesse pour l’avenir d’un pays et peut-être tout un continent 7.5/10
Sinon trois films prévus cette semaine, et yen a pour tous les gouts
-Les Siffleurs : polar Roumain
-Les Enfants du temps : film d'animation par le réalisateur de Your Name
-Underwater: Blockbuster ricain on va poser le cerveau avant d'entrer dans la salle
- Roulie
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Re: Les films vus en salle
Vrai qu'Atlantique était prometteur (le Canard le vendait très bien), et que le film est plutôt bon !
J'avais pas capté tout de suite le côté fantastique, je restais sur des considérations très terre à terre, mais finalement ça s'inscrit bien dans l'intrigue.
Pour Underwater, bon courage !
Je l'ai pas vu, mais ça ne présage pas grand chose de mémorable.
Déjà, j'espère pour toi qu'on voit un peu plus de choses que dans la bande annonce, parce que c'est pas très éclairé/lumineux.
J'ai l'impression de voir là une sorte de sous-Alien, mais à des kilomètres en dessous du niveau de la mer.
J'avais pas capté tout de suite le côté fantastique, je restais sur des considérations très terre à terre, mais finalement ça s'inscrit bien dans l'intrigue.
Pour Underwater, bon courage !
Je l'ai pas vu, mais ça ne présage pas grand chose de mémorable.
Déjà, j'espère pour toi qu'on voit un peu plus de choses que dans la bande annonce, parce que c'est pas très éclairé/lumineux.
J'ai l'impression de voir là une sorte de sous-Alien, mais à des kilomètres en dessous du niveau de la mer.
Le 106 mars, le millième doudou vivant a été certifié par l'Office informel des enfants crédibles.
Alain Damasio
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