Ecrits vains...
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Re: Ecrits vains...
Cool
J'étais inquiet au début mais j'ai vu que Lanciafulvia était de la partie alors je suis rassuré
Ma soif aussi est étanchée puisque quand zébu zé pu soif
J'étais inquiet au début mais j'ai vu que Lanciafulvia était de la partie alors je suis rassuré
Ma soif aussi est étanchée puisque quand zébu zé pu soif
Re: Ecrits vains...
Saurez-vous reconnaître la chanson française dont je me suis inspiré pour la réécrire à ma façon et en alexandrins ?
Certains jours sont plus noirs que les longs rails de fer
Qui mènent les pensées aux portes de l’enfer,
Certains ennuis plus froids que les mornes aciers
Aux barreaux des prisons, aux chairs des suppliciés,
Certains ciels trop étroits sous de pâles soleils,
Et mon lit bien trop grand pour trouver le sommeil.
Ma mère, qu’ai-je fait des beautés de l’enfance ?
N’ai-je donc conservé de ton sein qu’un lait rance
Qui déverse en mon cœur tant d’amère souffrance ?
Dans les vapeurs d’opium j’ai cru me reposer,
Mais ses âcres parfums m’ont donné la nausée
Tout comme les alcools des fêtes noctambules.
J’ai goûté aux baisers des femmes sans scrupules,
Et répandu mes pleurs dans les gorges fétides
D’ondines secouées de longs spasmes sordides.
Ma mère, qu’ai-je fait des grâces de l’enfance ?
N’ai-je su conserver de ton sein qu’un lait rance
Qui déverse en mon cœur hideux tant de souffrance ?
Je rêvais de vaisseau, d’océan, de grand-voile,
De terres inconnues sous d’australes étoiles,
Et sur mon étendard que le Destin déploie,
On aurait lu, brodés de fils d’or, mes exploits.
Mais je n’ai pas l’étoffe de ces conquérants
Qui mènent la bataille et resserrent les rangs.
Ma mère, qu’ai-je fait des rêves de l’enfance ?
N’ai-je pu conserver de ton sein qu’un lait rance
Qui déverse en mon cœur la honte et la souffrance ?
Tous les jours sont plus noirs que les longs rails de fer
Qui mènent mes pensées aux portes de l’enfer,
Tous mes ennuis plus lourds que les mornes aciers
Aux barreaux des prisons, aux cous des suppliciés,
Tous les ciels trop étroits sous de pâles soleils,
Et mon lit bien trop froid pour trouver le sommeil.
Ma mère, j’aimerais revivre le jeune âge
Où ta main effleurait doucement mon visage…
Mon cœur saigne, écorché par des ronces sauvages.
Certains jours sont plus noirs que les longs rails de fer
Qui mènent les pensées aux portes de l’enfer,
Certains ennuis plus froids que les mornes aciers
Aux barreaux des prisons, aux chairs des suppliciés,
Certains ciels trop étroits sous de pâles soleils,
Et mon lit bien trop grand pour trouver le sommeil.
Ma mère, qu’ai-je fait des beautés de l’enfance ?
N’ai-je donc conservé de ton sein qu’un lait rance
Qui déverse en mon cœur tant d’amère souffrance ?
Dans les vapeurs d’opium j’ai cru me reposer,
Mais ses âcres parfums m’ont donné la nausée
Tout comme les alcools des fêtes noctambules.
J’ai goûté aux baisers des femmes sans scrupules,
Et répandu mes pleurs dans les gorges fétides
D’ondines secouées de longs spasmes sordides.
Ma mère, qu’ai-je fait des grâces de l’enfance ?
N’ai-je su conserver de ton sein qu’un lait rance
Qui déverse en mon cœur hideux tant de souffrance ?
Je rêvais de vaisseau, d’océan, de grand-voile,
De terres inconnues sous d’australes étoiles,
Et sur mon étendard que le Destin déploie,
On aurait lu, brodés de fils d’or, mes exploits.
Mais je n’ai pas l’étoffe de ces conquérants
Qui mènent la bataille et resserrent les rangs.
Ma mère, qu’ai-je fait des rêves de l’enfance ?
N’ai-je pu conserver de ton sein qu’un lait rance
Qui déverse en mon cœur la honte et la souffrance ?
Tous les jours sont plus noirs que les longs rails de fer
Qui mènent mes pensées aux portes de l’enfer,
Tous mes ennuis plus lourds que les mornes aciers
Aux barreaux des prisons, aux cous des suppliciés,
Tous les ciels trop étroits sous de pâles soleils,
Et mon lit bien trop froid pour trouver le sommeil.
Ma mère, j’aimerais revivre le jeune âge
Où ta main effleurait doucement mon visage…
Mon cœur saigne, écorché par des ronces sauvages.
Modifié en dernier par Zézette le lun. 25 avr. 2022 16:43, modifié 2 fois.
Joyeux Noël Félix !
Re: Ecrits vains...
https://lennon62.wordpress.com/2022/03/ ... ive-enfin/
Je partage ici le dernier numéro de mon magazine .
Celui ci est consacré à Johnny Cash , le prochain sera sur John Mayall et le jazz.
N'hésitez pas à venir jeter un œil.
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- Unserious Sam
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Re: Ecrits vains...
Superbe texte ! J'aurais bien aimé, dans le dernier vers, "éraflé" à la place d' "étouffé", car on saigne plus quand on est éraflé qu'étouffé...Zézette a écrit : ↑sam. 23 avr. 2022 09:59Saurez-vous reconnaître la chanson française dont je me suis inspiré pour la réécrire à ma façon et en alexandrins ?
Certains jours sont plus noirs que les longs rails de fer
Qui mènent les pensées aux portes de l’enfer,
Certains ennuis plus froids que les mornes aciers
Aux barreaux des prisons, aux chairs des suppliciés,
Certains ciels trop étroits sous de pâles soleils,
Et mon lit bien trop grand pour trouver le sommeil.
Ma mère, qu’ai-je fait des beautés de l’enfance ?
N’ai-je donc conservé de ton sein qu’un lait rance
Qui déverse en mon cœur cette amère souffrance ?
Dans les fumées d’opium j’espérai m’apaiser
Mais ses âcres parfums m’ont donné la nausée
Tout comme les alcools des fêtes noctambules.
J’ai goûté aux baisers des femmes sans scrupules,
Et déversé mes pleurs dans les gorges fétides
D’ondines agitées de longs spasmes sordides.
Ma mère, qu’ai-je fait des grâces de l’enfance ?
N’ai-je su conserver de ton sein qu’un lait rance
Qui déverse en mon cœur cette hideuse souffrance ?
Je rêvais de vaisseau, d’océan, de grand-voile,
De terres inconnues sous d’australes étoiles,
Et sur mon étendard que le Destin déploie,
On aurait lu, brodés de fils d’or, mes exploits.
Mais je n’ai pas l’étoffe de ces conquérants
Qui mènent la bataille et resserrent les rangs.
Ma mère, qu’ai-je fait des rêves de l’enfance ?
N’ai-je pu conserver de ton sein qu’un lait rance
Qui déverse en mon cœur cette honteuse souffrance ?
Tous les jours sont plus noirs que les longs rails de fer
Qui mènent mes pensées aux portes de l’enfer,
Tous mes ennuis plus lourds que les mornes aciers
Aux barreaux des prisons, aux plaies des suppliciés,
Tous les ciels trop étroits sous de pâles soleils,
Et mon lit bien trop froid pour trouver le sommeil.
Ma mère, j’aimerais revivre le jeune âge
Où ta main effleurait doucement mon visage…
Mon cœur saigne, étouffé par des ronces sauvages.
Instinctivement, ça me ferait penser à du Bashung, mais je ne mets pas le doigt sur la chanson originale... C'est très bien écrit en tout cas
Autre question, qui a son importance : c'est un texte français, à la base ?
A partir d'un certain âge, si on vous donne 10 ans de moins, un conseil : prenez-les !.
Re: Ecrits vains...
Merci pour le compliment. Oui en français. Mon texte suit l'idée générale dans l'ordre du texte original, selon le même format.
Pour être franc, je ne pensais pas être embarqué dans une telle noirceur avec cette chanson. J'ai été moi-même surpris au point de vous le faire partager.
Joyeux Noël Félix !
Re: Ecrits vains...
écorché ?Unserious Sam a écrit : ↑sam. 23 avr. 2022 14:44J'aurais bien aimé, dans le dernier vers, "éraflé" à la place d' "étouffé", car on saigne plus quand on est éraflé qu'étouffé...
Joyeux Noël Félix !
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Re: Ecrits vains...
Encore mieux !
A partir d'un certain âge, si on vous donne 10 ans de moins, un conseil : prenez-les !.
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Re: Ecrits vains...
Merci, je vais lire cela avec intérêt et bravo pour ton travailBen-J a écrit : ↑sam. 23 avr. 2022 13:34https://lennon62.wordpress.com/2022/03/ ... ive-enfin/
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Re: Ecrits vains...
La soluce :Unserious Sam a écrit : ↑sam. 23 avr. 2022 14:44
Instinctivement, ça me ferait penser à du Bashung, mais je ne mets pas le doigt sur la chanson originale...
Joyeux Noël Félix !
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Re: Ecrits vains...
A partir d'un certain âge, si on vous donne 10 ans de moins, un conseil : prenez-les !.
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Re: Ecrits vains...
C'est superbe, en effet, mais d'un sombre qui me clouait le bec. Tu as montré ton étonnement dans ton commentaire, ça m'a rassuré sur ton humeur et j'ai retrouvé la parole.
C'est le paroxysme du côté obscur. Je pensais aux camarades de mon grand-père qui mouraient à Verdun en appelant leur mère.
Ton texte est implacable. Le seul appel, à la fin, la main sur le visage, ne fait pas penser à un geste de réconfort mais plutôt à celui qui ferme les yeux définitivement.
L'exercice de style qui consiste à traduire un autre texte est magistral. Le gros cafard de Souchon s'est mué en désespoir absolu.
Que dirais-tu d'une autre traduction optimiste, cette fois, pour me rassurer complètement ?
C'est le paroxysme du côté obscur. Je pensais aux camarades de mon grand-père qui mouraient à Verdun en appelant leur mère.
Ton texte est implacable. Le seul appel, à la fin, la main sur le visage, ne fait pas penser à un geste de réconfort mais plutôt à celui qui ferme les yeux définitivement.
L'exercice de style qui consiste à traduire un autre texte est magistral. Le gros cafard de Souchon s'est mué en désespoir absolu.
Que dirais-tu d'une autre traduction optimiste, cette fois, pour me rassurer complètement ?
Re: Ecrits vains...
Merci DP, ton compliment me touche.dark pink a écrit : ↑dim. 24 avr. 2022 07:41C'est superbe, en effet, mais d'un sombre qui me clouait le bec. Tu as montré ton étonnement dans ton commentaire, ça m'a rassuré sur ton humeur et j'ai retrouvé la parole.
C'est le paroxysme du côté obscur. Je pensais aux camarades de mon grand-père qui mouraient à Verdun en appelant leur mère.
Ton texte est implacable. Le seul appel, à la fin, la main sur le visage, ne fait pas penser à un geste de réconfort mais plutôt à celui qui ferme les yeux définitivement.
L'exercice de style qui consiste à traduire un autre texte est magistral. Le gros cafard de Souchon s'est mué en désespoir absolu.
Que dirais-tu d'une autre traduction optimiste, cette fois, pour me rassurer complètement ?
Hier soir, j'ai apporté quelques retouches à mon post original, qui du coup n'est plus exactement le même que celui dans la réponse de U-Sam.
Si cela peut te rassurer, je ne m'identifie pas du tout à l'ambiance et au pessimisme de ma réécriture. Tout va bien !
Bon dimanche les amis
Joyeux Noël Félix !
Re: Ecrits vains...
Tu m'en dira des nouvelles .vox populi a écrit : ↑sam. 23 avr. 2022 20:45Merci, je vais lire cela avec intérêt et bravo pour ton travailBen-J a écrit : ↑sam. 23 avr. 2022 13:34https://lennon62.wordpress.com/2022/03/ ... ive-enfin/
Je partage ici le dernier numéro de mon magazine .
Celui ci est consacré à Johnny Cash , le prochain sera sur John Mayall et le jazz.
N'hésitez pas à venir jeter un œil.
Merci pour tes encouragements.
Re: Ecrits vains...
Chapeau bas pour le texte
En voici un qui n'est pas de moi, mais d'un écrivain anglais. Paraît qu'il est connu.
FLAVIUS - Mais pourquoi n'es-tu pas dans ta boutique aujourd'hui ? pourquoi mènes-tu tous ces gens-là courir les rues ?
SECOND CITOYEN - Vraiment, monsieur, pour user leurs souliers, afin de me procurer plus d'ouvrage. Mais sérieusement, monsieur, nous nous sommes mis en fête pour voir César, et nous réjouir de son triomphe.
MARULLUS - Vous réjouir ! et de quoi ? quelles conquêtes vient-il vous rapporter ? Quels nouveaux tributaires le suivent à Rome pour orner, enchaînés, les roues de son char ?
...
FLAVIUS - Ces plumes naissantes arrachées de l'aile de César ne le laisseront voler qu'à la hauteur ordinaire ;
autrement dans son essor, il s'élèverait trop haut pour être vu des hommes, et nous tiendrait tous dans un servile effroi.
En voici un qui n'est pas de moi, mais d'un écrivain anglais. Paraît qu'il est connu.
FLAVIUS - Mais pourquoi n'es-tu pas dans ta boutique aujourd'hui ? pourquoi mènes-tu tous ces gens-là courir les rues ?
SECOND CITOYEN - Vraiment, monsieur, pour user leurs souliers, afin de me procurer plus d'ouvrage. Mais sérieusement, monsieur, nous nous sommes mis en fête pour voir César, et nous réjouir de son triomphe.
MARULLUS - Vous réjouir ! et de quoi ? quelles conquêtes vient-il vous rapporter ? Quels nouveaux tributaires le suivent à Rome pour orner, enchaînés, les roues de son char ?
...
FLAVIUS - Ces plumes naissantes arrachées de l'aile de César ne le laisseront voler qu'à la hauteur ordinaire ;
autrement dans son essor, il s'élèverait trop haut pour être vu des hommes, et nous tiendrait tous dans un servile effroi.
Je ne suis pas trop vieux pour ces conneries.
Re: Ecrits vains...
Bonjour messieurs dames
Voici le dernier numéro de mon magazine .
N'hésitez pas à laisser vos commentaires
https://lennon62.wordpress.com/2022/10/ ... -en-ligne/
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Re: Ecrits vains...
J'espère un retour ...
Re: Ecrits vains...
Puisque tu insistes …
L’idée est sympa de parsemer le récit de paroles de chansons mais le thème amoureux est tellement rebattu que c’est difficile d’être original et d’éviter les clichés.
Et personnellement, trop d’adjectifs inutiles (somptueux chorus par exemple) et trop de fautes en français et en anglais (looser …) pour un tel exercice, ça gâche !
Pourquoi portugaise la cliente ?
L’idée est sympa de parsemer le récit de paroles de chansons mais le thème amoureux est tellement rebattu que c’est difficile d’être original et d’éviter les clichés.
Et personnellement, trop d’adjectifs inutiles (somptueux chorus par exemple) et trop de fautes en français et en anglais (looser …) pour un tel exercice, ça gâche !
Pourquoi portugaise la cliente ?
It’s too late to be hateful
Re: Ecrits vains...
Pourquoi pas
Sinon tu as le lien vers le Mag entier
Merci pour ton retour
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