à propos du stade vélodrome de Marseille :
"Un couloir que le vent traverse"
Dans les tribunes, malgré son sang chaud, le public est régulièrement refroidi par le Mistral sec et froid qui déboule de la vallée du Rhône. Car lorsque le stade est modernisé et agrandi en vu du Mondial 1998, la mairie de Marseille choisit le projet de l'architecte Jean-Pierre Buffi, qui ne prévoit pas de couverture totale des tribunes. "Le Vélodrome, c'est juste un courant d'air, un couloir que le vent traverse", se désole Akhenaton, le leader d'IAM dans So Foot. En 1999, l'entraîneur marseillais Rolland Courbis, cité par le site OM4ever, surnomme le stade "l'enrhumeur".
Résultat, faute de toit sur trois des quatre tribunes, les chants s'envolent dans les airs. "Notre stade, c'est le plus vilain de France, peste une fidèle supportrice, interrogée par Libération en 1998. Il n'y a pas d'acoustique." Seuls les plus fervents s'en moquent, comme le résume un slogan des supporters phocéens : "Il pleut, il mouille et on s'en bat les couilles !"
