Les pépites de la soul

[Susan Ballion]

Sugar Pie DeSanto - Soulful Dress (1964)


"Don't you girls go a-gettin' jealous
If I round up all your fellows
'Cause I'll be at my best
When I put on my soulful dress"

[Maxime]

Trois pressages, un numéro de matrice pour deux versions : une orange et deux jaune, une lente, une rapide.
Harlem Meat Company mais de Chicago chez Cash, fin 60. Un truc pas croyable. Ces violons et cette tension, c'est gangster.

Oh my!

[The lad]

Trois pressages, un numéro de matrice pour deux versions : une orange et deux jaune, une lente, une rapide.
Harlem Meat Company mais de Chicago chez Cash, fin 60. Un truc pas croyable. Ces violons et cette tension, c'est gangster.

Oh my!

Yes, je savais que ça te plairai ! Et la version rapide n'est pas en reste, sans cordes cette fois-ci mais avec un clavier. Il y a une compilation Eccentric Soul consacrée à ce label. Je ne l'avais jamais écouté jusqu'à ce matin, il y a un super titre d'un zig qui s'appelle I.J. Harris dessus, "All Ready To Go". Funk stratosphérique.

Retour aux classiques : j'ai passé un bout de ma soirée samedi soir à écouter les disc-jockeys d'un des seuls club northern soul de Londres qui jouent chacun leur tour dans leur salon… Il faut reconnaître que le confinement a poussé certains à être inventif et c'est plutôt cool d'assister en quelque sorte à une soirée londonienne depuis le canapé. Un des types a joué "Oh, I've Been Blessed" de Bobby Taylor (sorti sur VIP le label R&B de BG). C'est d'ailleurs Bobby Taylor qui a pressé Berry Gordy de faire signer les Jackson Five sur le label de Détroit — Jusque là ils avaient enregistré des 45 tours pour le label Steeltown (j'avais partagé leur tout premier single, "Big Boy" sur la v.2 du forum).

Tout ça m'a rappelé le single "Malinda", qui est un petit bijou d'arrangements et d'écriture. On retrouve tout ce qui fait la pâte des meilleurs titres Motown, notamment cette espèce de candeur… Beauty to the extreme / Malinda is the cream of the crop.

[The lad]

epitome
/ɪˈpɪtəmi,ɛˈpɪtəmi/
noun
1. A person or thing that is a perfect example of a particular quality or type.
"she looked the epitome of elegance and good taste"

Alors, ça ressemblerai à ça the epitome of cool ? OK.
Pétard disco, four on the floor, cascades de violons et guitare twangé (passé dans une cabine leslie?), c'est classieux…
J'en place une pour les amateurs du genre, Bebeto fait péter les Nebuloni.

[sLidE_viNylEs]

Bonsoir les loulouttes,

Je viens ici pour me calmer. Un forumeur a débarqué sur un topic pourtant pas trop fréquenté par les radars.

Ni un bonjour, ni merde. Simplement des liens YT pour simples discussions. Autant dans ma bousie profonde, j'en a rien à foutre du bonjour, du beau temps, de la chasse et de la pêche. Mais sur le F. Rock 60/70 ça me met toujours en rogne. Attention, je viens de la ville. J'ai aimé son anonymat. Merde ! S'il vous plaît, pas dans une communauté comme ici.

Bref, je prends une version 7" sous perfusion de : Lee Moses, version non pasteurisé. Enfin, que du bon décibel.
Lee Moses ‎– Bad Girl


https://www.discogs.com/Lee-Moses-Bad-G ... se/8796492

Oui, l'ancien taulier, The Lad, avait proposé ce monument. Gloire à lui.

• PS / je viens de ma rendre compte que le premier post de la page 3, c'est lui.

• PS 1 / Mais en plus, je n'en peux plus de son smiley sorcière à chaque fin de post.

[The lad]

C'était pas moi, c'était Maxime, l'autre boss du topic qui avait proposé la version des Denos.
D'ailleurs, ses posts sur ce topic me manque un peu.

[DaFrog]

Je ne sais pas si Darondo est connu, je l’ai découvert au hasard d’une playlist spotifaille, ça démonte ! Quelle voix ...

https://www.discogs.com/fr/Darondo-Let- ... ter/156978

Un gars à singles, pas d’albums, que des compiles, clamsé en 2013

Le Lad connaît sûrement...

[sLidE_viNylEs]

C'était pas moi, c'était Maxime, l'autre boss du topic qui avait proposé la version des Denos.
D'ailleurs, ses posts sur ce topic me manque un peu.

Bonjour Patron,

Toutes mes confuses.
Je ne trouves pas la reprise sur Discogs ? Tu as un lien, stp ?

[The lad]

C'était pas moi, c'était Maxime, l'autre boss du topic qui avait proposé la version des Denos.
D'ailleurs, ses posts sur ce topic me manque un peu.

Bonjour Patron,

Toutes mes confuses.
Je ne trouves pas la reprise sur Discogs ? Tu as un lien, stp ?

C'est par les Fabulous Denos, ça date de 1964. Concrètement, Lee Moses a pompé la chanson Bobby Lee Fears, classe. Il paraît que c'est Picasso qui disait "Les bons artistes copient, les grands artistes volent." — Ce pourrait être la devise du Zimmerman. Pour en revenir à Bad Girl, il y a quelques autres versions dont une très lo-fi de 3+1. Comme Didn't I le morceau de Darondo qu'a évoqué DaFrog, Bad Girl c'est dans la pile des morceaux que j'ai mis au frigo pour quelques temps tellement je les ai écouté/entendu/subi…

[sLidE_viNylEs]

Cimer.
A propos, tes descriptions des titres proposés sont un nectar à savourer.

Propal du soir, découvert sur Bandcamp.
Attention pour les puristes, pas estampillé "pépite pur jus" et l'accompagnement se fait avec une guitare sèche et l'album date de 2016. Les tires de l'album sont trop sirupeux pour ma part. Mais, celui-là mérite le détour :

Johnnie Frierson - Have You Been Good to Yourself (2016)

[Bebeto]

epitome
/ɪˈpɪtəmi,ɛˈpɪtəmi/
noun
1. A person or thing that is a perfect example of a particular quality or type.
"she looked the epitome of elegance and good taste"

Alors, ça ressemblerai à ça the epitome of cool ? OK.
Pétard disco, four on the floor, cascades de violons et guitare twangé (passé dans une cabine leslie?), c'est classieux…
J'en place une pour les amateurs du genre, Bebeto fait péter les Nebuloni.

Hé hé, mazette de titre ! Je ne connaissais pas du tout. Ha ha oui, la guitare, ouch, on dirait que la pédale wah wah était irritée ou le vocoder enrhumé. Cimer !
(viens de voir sur discogs, au cas où, sur un malentendu, près de 70 boules, la galette)

[Bebeto]

Et puisque je passe par là, j'en profite pour vous mettre le tire-larmes qui tourne pas mal depuis une dizaine, samplé par Apollo Brown et Guilty Simpson sur "Change", album : Dice Game, c'est comme ça que je l'ai découvert d'ailleurs.

Steve Parks - Still Thinking Of You

[coltan]

epitome
/ɪˈpɪtəmi,ɛˈpɪtəmi/
noun
1. A person or thing that is a perfect example of a particular quality or type.
"she looked the epitome of elegance and good taste"

Alors, ça ressemblerai à ça the epitome of cool ? OK.
Pétard disco, four on the floor, cascades de violons et guitare twangé (passé dans une cabine leslie?), c'est classieux…
J'en place une pour les amateurs du genre, Bebeto fait péter les Nebuloni.

Hé hé, mazette de titre ! Je ne connaissais pas du tout. Ha ha oui, la guitare, ouch, on dirait que la pédale wah wah était irritée ou le vocoder enrhumé. Cimer !
(viens de voir sur discogs, au cas où, sur un malentendu, près de 70 boules, la galette)

Ca ressemble étrangement au début du morceau Rainy Blues de Marc Jonson de 72

[Goldandlink]

Y'a du bon ici, merci The Lad pour les decouvertes

De mon cote, j'ecoute What good is a castle par Joe Bataan. Mais pas la version salsa de 68 sur l'album Riot (Fania label), celle sur son premier album avec Salsoul en 75, Afrofilipino. Le morceau est rallongee de 3 minutes avec instru et voix qui se font southern soul.

[Goldandlink]

Tiens je suis aussi recemment tombe sur ce morceau soul bresilien, mais chante en anglais. L'intro est bien mechante! Reedite par Mr Bongo d'ailleurs.

Pete Dunaway - Supermarket

[Maxime]

Wow, lourd les deux derniers morceaux !

[The lad]

Bataan c'est dieu !

[Goldandlink]

Oui je sais que tu aimes Bataan. Si je me ne trompes pas, tu avais presente une ou deux tres belles versions de son My Cloud sur l'ancien forum. Je ne le connaissais que de nom a l'epoque.

[The lad]

Oui je sais que tu aimes Bataan. Si je me ne trompes pas, tu avais presente une ou deux tres belles versions de son My Cloud sur l'ancien forum. Je ne le connaissais que de nom a l'epoque.

Sûrement ! Riot! et Singin' Some Soul sont deux de mes albums favoris du zig, tout y est impeccable : les reprises sharp et puis cet hymne à la communauté latine Young Gift & Brown qui est une vraie bombe. J'ai appris récemment que le …Some Soul était un album de commande pour aller taquiner Motown, ce qui demande un sérieux panache en 1969. Nanard Purdie y tient a batterie d'ailleurs.

Dessus on y retrouve "Under The Street Lamp" que j'aime particulièrement. Un hymne à tout ces jeunes trop pauvre pour s'offrir une tire et parader le samedi soir au volant de celle-ci et qui, pour impressionner les fillers se réunissaient alors sous les lampadaires pour claquer des acapella, se chambrer ou se raconter des histoires. Reprise par Joe Bataan, ce morceau est d'abord sorti chez Gemini, un label de Cleveland en 1967 par le groupe de Los Angeles The Exits. Riche d'une superbe orchestration et d'arrangements divin, l'écriture ici y est incroyable : Standing around telling jokes / We can't go nowhere because we're broke assène le chanteur d'entrée avant de nous introduire à son gang en nous prenant en aparté. Un procédé qui nous semble familier tant Martin Scorcese en a fait sa signature. Je trouve que Bataan s'en sort admirablement sur cette cover mais peine à retrouver l'intensité que dégagent les Exits à a la sortie du pont du morceau où on effleure la perfection du group soul.

[The lad]

Faire la guerre c'est pas bien, le racisme c'est mal, juger les gens parce qu'ils écoutent du rock progressif ou du punk rock c'est de la discrimination. Abolissons le travail, faisons l'amour et que le bien triomphe du mal. C'est à peu près tout ce dont cause ce titre sorti au début des années 80 — surprenant tant le titre sonne soixante-dix, mais ce n'est pas si rare que des petits artistes aient un train de retard, on ne s'en plaindra pas… C'est au détour d'une vente aux enchères que j'ai découvert ce titre appâté par cette introduction en aparté qui vous plonge dans ce genre de titre introspectif et j'ai été conquis par le fender rhodes délicat et sexy. Sûrement pas un titre majeur, mais une ballade bien sentie et acidulé sans être ampoulé. Je ne sais pas grand chose de l'artiste et du label, si ce n'est que ça nous vient de Los Angeles. Une rapide recherche internet m'apprends qu'aujourd'hui R.J. Kink se fait dorénavant appeler Rasheem et parfois chante dans la rue.