Allan Clarke — chant, harmonica, guitare
Tony Hicks — guitare solo , banjo , chant
Bobby Elliott — batterie
Bernie Calvert — basse
Graham Nash — chant, guitare rythmique
Terry Sylvester — guitare rythmique, chant
Eric Haydock — basse
La magnifique compilation "The Hollies' Greatest Hits", paru en 1973, réunit la plupart des plus grands succès du groupe, dont des classiques comme "Bus Stop", "Long Cool Woman (In A Black Dress)", "On A Carousel" et "He Ain't Heavy, He's My Brother".
On y trouve également des titres plus rares comme "Just One Look" ou "King Midas in Reverse" de Graham Nash.
Beaucoup de ces morceaux ont connu un immense succès en Angleterre dans les années 1960...
Producteur – Bud Reneau, Dr lombaire, Stephen Miller
Chœurs – Austin Pettit, Joe Dan Petty
Basse – Joe Dan Petty
Batterie – Rick Burnett
Guitare acoustique – Brent Rowan
Chœurs – Bonnie Bramlett
Cuivres – Muscle Shoals Horns
Guitare – Austin Pettit
Claviers – Steve Miller
Guitare solo – Dru Lombar
Slide Guitare – Dru Lumbar
Chant – Dru Lombar, Steve Miller
"Have Band, Will Travel" de Grinder Switch, sorti en 1981, est un bon album de Blues Rock Sudiste de ce groupe trop sous-estimé.
Certes, ils ne faisaient pas partie des meilleurs groupes de cette catégorie, mais ils composaient et jouaient de la bonne musique.
Grinder Switch a beaucoup de morceaux sur lesquels ils arrivent en force et c'est vraiment bon. Ce n'est touT simplement pas ce que les gens attendaient d'un groupe de Southern Rock C'est peut-être à cause de la basse country un peu trop pesante.
Le problème est aussi peut-être qu'il y avait à cette époque tellement de meilleurs groupes qui faisaient ce genre de musique.
Pourtant, Dru Lombar était un excellent guitariste solo et cet album est bien loin d'être mauvais...
Producteur – Douglas A. Ott
Basse – Ed Platt
Batterie – Sean Flanegan
Guitare – Douglas A. Ott
Claviers – Bill Jenkins
Chant – Ted Leonard
"Tug Of War" d'Enchant, sorti en 2003, est un très bon album.
Ce disque est un album avec un début fort et une fin formidable, mais la partie médiane est composée de belles chansons mais pas du tout significatives.
"Sinking Sand' est un excellent morceau d'ouverture, une chanson qui aurait pu figurer sur "Juggling 9 ou drop 10". La chanson titre est bien aussi mais pas dumême niveau.
Les six chansons suivantes sont dans la partie médiane, mais "Beautiful" et "Living in a movie" sont au moins originales.
Les deux derniers morceaux sont absolument formidables et "Comatose" est une superbe ballade, vraiment l'un de leurs meilleurs morceaux à ce jour.
"Tug Of War" est un album en demi-teinte, mais les bons morceaux rachètent un peu les autres!...
Producteur – Larry Klein, Mike Shipley
Basse – Shelley
Guitare – Vinny Burns
Claviers – Brian Cox
Chant, claviers – Darren Wharton
"Out Of The Silence", paru en 1988, a été enregistré par le groupe Dare formé par Darren Wharton, claviériste de Thin Lizzy, à partir de 1983, accompagné de son acolyte Brian Cox, lui aussi aux claviers.
Outre les incontournables claviers, tout aussi capables d’apporter de la puissance comme sur "Into The Fire", que d'offrir des envolées enthousiasmantes comme sur "The Raindance" ou des passages intimistes, "Don’t Let Go", on retrouve la voix chaude de Darren Wharton compensant un certain manque de puissance par une grande sensibilité sans oublier le talent du guitariste Vinny Burns (ancien membre de Ten) qui, au lieu de disparaître aux milieu des claviers omniprésents, vient illuminer chaque titre de jolis solos.
Les ballades sont évidemment présentes mais elles ne sont pas mièvres. Et si "Nothing Is Stronger Than Love" traduit la puissance des sentiments, "Under The Sun" se fait à la fois planante et envoûtante.
Le hard FM est mélodique et il entraîne l'auditeur dans des chevauchées enivrantes ("Into The Fire", "Runaway" ou "Heartbreaker"). Les mid-tempos ensorcellent ("King Of Spades"), surprennent ("The Raindance") et peuvent se montrer à la fois puissants et mélancoliques ("Return The Heart").
Et c’est sur un "Don’t Let Go" avec une superbe introduction au piano, une structure à tiroirs et un break instrumental hypnotisant que s’achève ce voyage au cœur de ce monument de Rock mélodique.
"Out Of The Silence" est une sorte de sommet de ce que le Rock mélodique peut offrir lorsqu’il sait marier des éléments tels que l’originalité, l’authenticité, l’enthousiasme et l’émotion...
Chœurs – Kristen Rogers
Cuivres – Jim Hoke
Percussions – Tony Kent
Piano, claviers, violon, dobro, mandoline, chant – John Knudson
Pour enregistrer "Mud", paru en 2016, Whiskey Myers a recruté deux membres supplémentaires pour étoffer son son et le groupe a abordé avec brio de nouveaux styles.
Passant d'une Country entraînante avec "On The River" à un Hard Rock brut sur "Mud", on y trouve même des influences R&B à l'ancienne sur "Lightning Bugs and Rain".
A chaque fois, Whiskey Myers produit une musique qui, malgré la diversité de ses influences stylistiques, reste ancrée dans la tradition country.
Le chanteur Cody Cannon cite le premier album du groupe sur "Hank" et il fait référence à leur ville natale de Palestine, au Texas, sur "Trailer We Call Home". Le groupe va même jusqu'à déclarer son amour pour "Deep Down in the South" sur la chanson du même nom. Ce groupe n'oublie jamais ses origines, mais il ne se contente pas de se laisser enfermer dans une formule.
Les ballades acoustiques qui caractérisaient le groupe sont largement absentes de "Mud". On retrouve encore des ballades country profondément touchantes sur cet album, mais elles ne semblent pas suivre la même voie que leurs précédents albums. "Stone", par exemple, est lourd et émouvant, mais il est accompagné d'un piano vaguement jazzy et de charlestons brossés.
Dans l'ensemble, "Mud" est une déclaration de volonté de changement, mais aussi une reconnaissance de la force du passé et du pays d'origine...
Maddy Prior With Hannah James & Giles Lewin 2012 – 3 For Joy
Genre: Folk
Maddy Prior a bâti sa carrière en explorant diverses avenues musicales. "3 For Joy", sorti en 2012, ne fait pas exception, explorant encore davantage la tradition que Maddy affectionne tant aux côtés de deux partenaires musicaux.
Avec Giles Lewin du Carnival Band et l'accordéoniste Hannah James, la chanteuse a créé un album qui s'inscrit parfaitement dans ses codes. Certains éléments remontent à ses tout premiers enregistrements avec Tim Hart, d'autres sont totalement inédits.
Le matériel reflète la passion de Maddy pour la recherche de nouvelles sources et d'inspiration.
Les harmonies avec Hannah James et Giles Lewin sont divines, et le choix des morceaux est judicieux. On y retrouve une touche yiddish particulière, et des morceaux comme "Nanine" et "Gankino Horo" sont empreints d'émotion.
C'une sorte de suite qui allie ballades "accompagnées", chants "A Capella" mais aussi pièces instrumentales qui emmènent l'auditeur de l'Irlande aux confins de la Bulgarie..
L'album éponyme de Corte dei Miracoli, paru en 1796, est assurément un joyau Italien des années 70. On y retrouve une dose de claviers exceptionnels joués par deux claviéristes, une interaction basse / guitare dynamique et une batterie remarquable.
Le disque est composé de morceaux mémorables, avec des moments absolument magnifiques.
Il possède une sonorité puissante et spatiale, accompagnée de refrains des plus soul. Les chansons sont belles et longues, et compte tenu de l'âge de ce jeune musicien, la séparation des sons est plutôt bonne. Seul bémol: l'album est beaucoup trop court.
On y trouve une quantité substantielle de groove et le chanteur est très bon .
L'album est extrêmement mélodieux, et la musicalité est précise et professionnelle.
C'est plus jazzy que certaines autres sorties symphoniques, et globalement, il penche davantage vers un objet de collection pour les passionnés de Prog iIalien plutôt qu'un incontournable du Prog...
Batterie – J. Doyle
Basse électrique – J. Bendorff
Piano, orgue, saxophone, vibraphone – L. Humphries
"Pop Party" de Leslie Humphries And His Friend, paru en 1970, est un album rare et exceptionnel joué par un bon trio emmené par les claviers.
Les 12 compositions sont de jolis instrumentaux joués avec un certain feeling par les trois ùusiciens.
Rien de très original, mais ce disque est agréable à écouter!...
Basse – Joe Dan Petty
Batterie – Paul Riddell, Rick Burnett
Guitare – Austin Pettit, Larry Howard, Toy Caldwell
Claviers, chant – Stephen Miller
Chant, guitare, slide guitare – Dru Lombar
Grinderswitch est tellement sous-estimé et généralement inconnu que c'en est presque un crime.
Initialement sorti en 1994, six des sept titres sont issus d'émissions radio en direct, tandis que le dernier morceau, "Hideaway", est un morceau studio obscur trouvé sur des bandes magnétiques.
Les morceaux live sont incroyables, s'ouvrant avec le classique "Kiss The Blues Goodbye" avec un jeu de guitare solo brûlant, c'est encore mieux sur l'épopée de 15 minutes "How The West Was Won". Les membres du Marshall Tucker Band, Toy Caldwell et Paul Riddle, font des apparitions dans "Stoop Down Baby".
Le Southern Rock n'a jamais été aussi bon, à moins qu'il ne soit joué par les Allman Brothers lors d'une soirée mémorable.
Heureusement, le leader du groupe, Dru Lombar, avait conservé une multitude d'enregistrements radiophoniques en live du groupe, datant de dix ans.
Ce qui compose "Live Tracks", comble enfin le seul véritable manque dans la production du groupe, un album live. La sélection comprend quelques titres originaux très réussis de Lombar et Howard, mais les véritables merveilles résident dans leurs reprises de standards de Freddie King ("Hideaway"), Albert King ("You're Gonna Miss Me When I'm Gone"), Elmore James ("Pickin' the Blues") et Chuck Willis ("Stoop Down Baby").
Les sonorités sont douces et planantes, un mélange de Boogie sudiste et de Blues électrique à leur apogée. Presque chaque morceau dure dix minutes ou plus, mais l'auditeur le remarque à peine, car il n'y a pas une note perdue.
C'est un disque incontournable, même pour les non-fans...
"Nothing To Say", sorti en 2010, a permis à Serpentina Satellite de faire ses premiers pas remarqués et couronnés de succès sur la scène internationale.
On y plonge avec délectation dans un son Space Rock chaleureux et planant qui semblait avoir marqué les années 70, agrémenté d'une bonne dose de saturation.
La plupart des morceaux sont longs.
"Mecanica Celeste" suit une progression naturelle, s'insinuant profondément dans le subconscient grâce à une idéologie textuelle à peine perceptible, murmurée, qui se mêle aux méandres de la guitare solo saturée.
"Sangre De Grado" construit délibérément les couches sonores, avec une batterie minimaliste, suivie d'un grondement de basse puissant, avant que des voix en écho et retardées ne viennent s'y ajouter, le tout couronné par un solo de guitare vibrant et grave. C'est chaotique, presque sans structure, mais toujours rassurant par sa direction.
Quelques titres sortent du lot. Les deux minutes d'"Imaginez… " sont étranges, mais c'est "Sendero" qui se démarque le plus. On y retrouve des chants suivis d'une rythmique puissante et lancinante, portée par un roulement de caisse claire implacable, qui entraîne l'auditeur dans un univers Proto-Metal sombre et implacable.
Le passage d'une ambiance féérique, au cœur de constellations tourbillonnantes, à une déferlante de riffs dévastateurs et de larsens perçants, comme si des seigneurs de guerre gigantesques nous transperçaient sans relâche dans les enfers, est un véritable choc.
"Mecanica Celeste" est un album très sombre, mais il représente une audacieuse incursion dans un univers lumineux et fantastique...
Maddy Prior & The Carnival Band, The Mellstock Band And Choir 2016 – Awake & Join The Cheerful Choir
Genre: Pop, Folk
Sur "Awake & Join The Cheerful Choir", sorti en 2016, Maddy Prior & The Carnival Band présentent des hymnes de la galerie datant du XVIIIe et du début du XIXe siècle, ainsi que quelques chants de Noël populaires anciens.
The Mellstock Band And Choir interprètent des morceaux tirés des manuscrits de la famille Hardy et de l'église de Puddletown, en utilisant des instruments authentiques, comme l'aurait fait un orchestre de village dans le Wessex de Hardy. L'accompagnement orchestral est savoureux et raffiné.
Le titre du disque dit tout et ce mélange de ferveur et de simplicité semble tout particulièrement irrésistible.
Étant donné qu'il faut avoir un certain intérêt pour le XVIIIe siècle, le chant des hymnes est clairement une compétence spécialisée...
Producteur – Whiskey Myers
Chœurs – Kristen Rogers, The McCrary Sisters, Tony Martinez
Violon – Bennett Brown
Orgue – Sean Giddings
Steel Guitar – Eddie Long
L'album éponyme de Whiskey Myers, sorti en 2019, suit la formule traditionnelle des albums de Rock. C'est l'essence même du groupe et il a décidé de l'autoproduire.
Le disque démarre en trombe avec "Die Rockin'", un titre et une chanson qui pourraient être considérés comme un manifeste pour Whiskey Myers qui ne se contente pas d'un Rock gras et crasseux, mais c'est la marque de fabrique du groupe, et il frôle l'excès en décidant que 2019 seait l'année idéale pour une chanson aussi vulgaire que "Bitch".
C'est peut-être un petit faux pas, mais le groupe compense par sa puissance brute, déchaînant un Blues lourd et des guitares saturées, et reprenant son souffle sur des morceaux taillés pour les grands espaces et des ballades intimistes qui préservent leur lien avec la musique country.
Dans l'ensemble, cet opus est un peu long, avec la conclusion gospel de "Bad Weather", son heure d'écoute donne presque l'impression d'un double album, mais cette longueur lui confère une certaine assurance, comme si le groupe voulait prouver qu'il maîtrise tous les aspects du Southern Rock.
Ses réussites sont suffisamment nombreuses pour que ses excès et ses fantaisies soient facilement pardonnables...
Basse – Dave Jacques, Tim Marks
Batterie – Paul Griffith
Batterie, percussions – Matt Crouse
Guitare électrique, guitare acoustique, orgue – Eric Fritsch
Guitare électrique, chœurs – Dave Coleman
Chant d'harmonie – Wendy Newcomer
Lap steel Guitare – Smith Curry
Pedal Steel Guitare – Alex McCollough
Piano, orgue, harmonium, accordéon – Jen Gunderman
Stephen Simmons est l'un des musiciens Americana les plus intéressants du Tennessee. Doté d'une puissante sensibilité poétique et d'une voix de baryton chaleureuse, il partage ses histoires, réflexions et observations musicales, avec un succès grandissant.
Il a acquis un statut quasi culte, notamment aux Pays-Bas où il a joué sur les scènes de festivals et de clubs.
"The Big Show", paru en 2011, est l'un des meilleurs disques de Simmons.
C'est un album concept qui raconte la vie d'un clown sur les routes avec son cirque. Il aborde la quête de l'amour, le sens de la vie, le rêve de reconnaissance et l'ambivalence du désir d'explorer et du mal du pays, tous les grands thèmes de la vie en petite ville, entre les rires du public et la mélancolie des nuits solitaires.
"The Big Show" ne se réfère pas seulement au court passage sous les projecteurs, mais il sert de métaphore à la vie elle-même. Il dure plus de 73 minutes et comprend 20 chansons, la plupart oscillant dans l'univers américain entre Folk, Country alternatif et Country Rock et certaines sont de courts interludes et des transitions.
On y trouve également quelques morceaux en solo avec guitare acoustique, un harmonica aux sonorités dylaniennes, et sa voix toujours aussi agréable. La plupart du temps, cependant, le sympathique troubadour du Tennessee est accompagné de musiciens de studio professionnels de renom dans une production analogique de pointe.
Stephen Simmons est un musicien très expressif, doté d'un son unique et d'une grande notoriété...
Producteur – David Briggs
Chant principal – Kathi McDonald
"Insane Asylum" de Kathi McDonald, paru en 1974, regorge de musiciens de talent et sa voix est irréprochable; elle possède une interprétation et une maîtrise vocales pratiquement dignes de Janis Joplin.
L'album ne comprend que trois titres originaux tous excellents, mais le reste, des reprises, n'est pas en reste.
Le Blues et la Soul dominent cet album, parsemé de chansons courtes mais savoureuses, portées par la voix vibrante de Kathi et une pléiade de musiciens de renom.
Nils Lofgren, Ronnie Montrose, Neal Schon, Papa John Creach, Jim McPhearson, Ansley Dunbar, Boots Hoghtson et John Cipollina y ont contribué, mais c'est le duo Sly Stone et Kathi sur le morceau titre final, percutant et intense, qui donne toute sa force à l'album.
Sly ouvre ce titre bluesy de six minutes avec sa voix puissante, avant que Kathi ne le rejoigne avec une performance époustouflante au micro, tandis que les cuivres incisifs de Tower of Power soulignent l'énergie communicative de "Insane Asylum"...
"Ys" de Il Balletto Di Bronzo, sorti en 1972, est un album conceptuel inspiré de la cité mythique du même nom, engloutie par la mer au large des côtes bretonnes et réputée pour être la plus belle du monde.
Toutes les chansons y font référence, au moins de manière plus ou moins explicite.
La musique d'"Ys" se caractérise par une intensité folle. Le groupe déploie une énergie féroce à un rythme effréné, presque incontrôlable.
On pourrait décrire, un peu hâtivement, cette musique comme une renconttre entre le style de King Crimson et celui d'Emerson,Lake and Palmer.
Pourtant, malgré cette comparaison, le son du groupe, fait de guitares saturées et d'orgue crépitant, est d'une grande originalité et, surtout dans le Prog Italien, d'une intensité inégalée.
De manière générale, le Prog Italien est bien plus joyeux et léger que les torrents sombres d'Il Balletto Di Bronzo...
Producteur – Paul Hornsby
Basse – Joe Dan Petty
Batterie – Rick Burnett
Guitare – Dru Lombar, Larry Howard
Claviers – Stephen Miller
Chant – Dru Lombar, Joe Dan Petty, Larry Howard, Stephen Miller
"Unfinished Business" de Grinderswitch, sorti en 2000, regorge de morceaux quasi exceptionnels, inédits ou rarement entendus.
On y trouve également une reprise du classique de la Motown "I Count The Tears" des Drifters… De la Soul...
Son style sudiste est vraiment rafraîchissant. Puis vient "You're Gonna Miss Me When I'm Gone", une vieille chanson d'Albert King. Un autre titre, présent uniquement sur cette compilation, est "If the World Were My Guitar", écrit par Larry Howard.
L'enregistrement de cet opus est d'une qualité irréprochable.
Les fans de Grinderswitch doivent absolument écouter ce disque...
Jim McCarty and Friends 2011 – Live From Callahan's
Genre: Rock, Blues
Jim McCarty a joué dans des groupes comme Mitch Ryder and The Detroit Wheels, le Buddy Miles Express, Cactus, The Rockets, le Detroit Blues Band, Mystery Train…
Profitant de sa proximité avec le Callahan's Music Hall dans le Michigan, il offre à l'auditeur quelques-unes de ses performances avec des amis de renommée internationale.
Le premier volume de Jim McCarty and Friends, "Live From Callahan's", paru en 2011, rassemble des enregistrements live réalisés sur une période de trois ans.
Le premier invité est Johnny A., guitariste Américain ayant joué avec des groupes tels que The Streets, Hidden Secret, Hearts On Fire et, plus récemment, The Yardbirds. Il est accompagné du bassiste Jesse Bastof et du batteur Caled Bronz.Les deux premiers titres sont "J&A Jump", un morceau de Jazz bluesy, et "South Boulevard Blues", un Blues mid-tempo typique.
Le deuxième invité est l'harmoniciste Jason Ricci avec "Help Me", une composition de Willie Dixon. C'est une parfaite symbiose entre Jim et Jason.
Vient ensuite Duke Robilard, guitariste originaire de Rhode Island, qui compte plus de vingt albums à son actif. Deux titres, "Hi-Heel Sneakers" et "West Helena Blues", enregistrés en 2009.
Puis the Millionaires, qui interprètent trois morceaux de 2010, "Tell Me What's The Reason", "No Fun" et "Strollin' with the Bone". Du Blues avec une section de cuivres exceptionnelle et un McCarty au sommet de sa forme.
On entend ensuite la contribution d'un autre harmoniciste, John Nemeth, avec une version de "Sweet Sixteen" de B.B. King. Un vieil ami de McCarty, le batteur John Badanjek, interprète "There's A Train Coming Down The Tracks", chantant et jouant de la guitare, chose intéressante. Le train est un thème récurrent dans le Blues.
Presque à la fin, c'est le tour de Jim Thackery and the Drivers et le classique de Chuck Berry, "School Days". Enfin, Jim et son groupe, Mystery Train, clôturent l'album avec "Christ the Redeemer", un superbe morceau instrumental.
"Live From Callahan's" est un excellent album de Blues live...
Maddy Prior & The Carnival Band 2021 – Chapel And Tavern
Genre: Folk, Country
Clarinette, basson, flûte à bec, chant – Andy Watts
Contrebasse, chant – Jub Davis
Batterie, violon, chant – Steve Banks
Guitare, mandoline, chant – Steno Vitale
Violon, flûte à bec, chant – Giles Lewin
Chant – Maddy Prior
"Chapelle And Tavern", sorti en 2021, est à la fois un laboratoire et un terrain de jeu musical, où Maddy Prior & The Carnival Band explorent la nature de la création musicale populaire, de la mort de Shakespeare à l'accession au trône de la reine Victoria.
Cela commence à la chapelle, avec la musique vigoureuse et enthousiaste des fanfares et des chants introspectifs pour la dévotion personnelle. Puis direction la taverne pour des interprétations entraînantes de chansons populaires, de ballades, de chansons de théâtre et d'airs de danse.
On y retrouve les mêmes personnes, parfois même les mêmes airs, seul le contexte change. La période englobe les guerres culturelles entre puritains et cavaliers, le Londres du "Messie" de Haendel et de "Gin Lane" de Hogarth, les chants enthousiastes des débuts du méthodisme, la vie trépidante des théâtres géorgiens, la Révolution américaine et les fanfares villageoises immortalisées par Thomas Hardy.
C'est une époque d'une richesse extraordinaire dans l'histoire de la musique populaire du monde anglophone. Nombre de ces airs sont encore chantés et joués aujourd'hui, à l'église comme à la taverne.
Producteur – Whiskey Myers
Chœurs – Kristen Rogers, The McCray Sisters
Violoncelle – Rylie Harrod Corral
Orgue, piano, orgue – Drew David Harakal II
Steel Guitare – Eddie Long
Saxophone ténor, saxophone baryton – Marcus Cardwell
Trombone – William Wright
Trompette – Albert Martinez, Liam Lord
Viola – Karl J. Mitze
Violon – Camille Schiess, Nick Montopoli
Avec "Tornillo", sorti en 2022, le Blues Rock intervient parfois dans la musique DE Whiskey Myers, mais le cœur électrique virevoltant semble plutôt assurer à l’auditeur une explosion sonore: la vraie nouveauté est la présence marquée des cuivres qui rendent de nombreux titres assez dansants.
Ce pari risqué s’avère être une innovation plus que bienvenue, souvent utilisée avec beaucoup d’intelligence afin de diversifier leur approche d’un style qui n’est pas réputé pour sa capacité à se renouveler.
Whiskey Myers a composé le tube de l’Eté 2022 avec l’exceptionnel "John Wayne", single de lancement de l’album. La recette est minutieuse et imparable: harmonica planante, ligne de basse dansante et effets de guitare tourbillonnants qui transforment la guitare en guimbarde, chant chaleureux à l’accent dixie, et passages cuivrés associés aux chœurs gospel.
Le groupe offre son lot de très bons titres et il pèche seulement par quelques morceaux peut-être un peu plus faibles qui empêchent "Tornillo" de détrôner son prédécesseur au sommet de leur discographie.