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Accept 1983 – Balls To The Wall

Genre: Hard Rock, Heavy Metal

Producteur – Accept
Basse – Peter Baltes
Batterie – Stefan Kaufmann
Guitare – Herman Frank, Wolf Hoffmann
Chant – Udo Dirkschneider

Pionniers du Heavy Metal, les Allemands d’Accept demeurent pourtant, contrairement à l’adage, seulement prophètes en leur pays et désormais dans sa périphérie, le groupe ayant percé dans le reste de l’Europe grâce à son album "Restless and Wild", sorti en 1982.
Sur sa lancée, "Balls to the Wall" réalise le rêve de tout groupe continental, conquérir l'Amérique.
Pourtant, Accept ne négocie pas et maintient la rugosité et l’agressivité de son esthétique. Il prend même des risques dans les thématiques abordées, qui ont tout pour heurter une nation puritaine.
L’homosexualité s’affiche d'une façon explicite, car c’est le thème du bon "Love Child" au riff efficace, au refrain prenant et au solo mélodique.
Accept lance un appel au soulèvement des damnés de la Terre sur "Balls to the Wall": il faut briser ses chaines et finir le travail avec une balle dans le mur. Ce morceau est à juste titre le Hit de l’album, preuve en est de la reconnaissance obtenue auprès du public qui traverse les âges: riff simple mais marquant, refrain brutal renforcé de chœurs vigoureux et belliqueux, solo de guitare d’inspiration classique, pont sobre qui installe une montée en puissance finale.
"Balls to The Wall" est un bon témoignage de la grande époque d’Accept...

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Iron City Houserockers 1979 – Love's So Tough

Genre: Pop Rock, Classic Rock, Rock & Roll

Producteur – The Slimmer Twins
Basse – Art Nardini
Batterie – Ned E. Rankin
Guitare – Gary Scalese
Harmonica – Marc Reisman
Claviers – Gil Snyder
Chant principal, guitare – Joe Grushecky

L'album "Love's So Tough" de Iron City Houserockers, sorti en 1979, est puissant, passionné et un brin désespéré.
C'est du Hard Rock puissant, mais sans machisme.
La musique est sexy, mais elle se passe de la bravade distante que l'on attend des groupes à guitare. C'est une soif de complicité homme-femme que les Houserockers entendent transmettre.
"Hideaway" de Fred Goodman est tellement imprégné d'un désir désespéré qu'on est à moitié convaincu que le chanteur et sa maîtresse ne se mettront jamais ensemble, mais peu importe: le fantasme est si persistant qu'il contient sa propre consommation. C'est un morceau brut, digne d'un groupe de bar, et on aimerait être dans un bar.
Les huit autres morceaux ont été écrits ou coécrits (avec d'autres membres de Houserock) par Grushecky, et bien que les titres résument assez bien leurs thèmes, la vulnérabilité du chant de Grushecky et le lyrisme piano-harmonica du groupe sont tout sauf ordinaires.
Avec un peu de chance, Iron City Houserockers auraient pu combler une partie du vide laissé par Lynyrd Skynyrd à l'époque...

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The Blasters 1985 – Hard Line

Genre: Rockabilly

Producteur – Don Gehman, Jeff Eyrich
Basse – John Bazz
Batterie – Bill Bateman
Guitare solo – Dave Alvin
Piano – Gene Taylor
Chant, guitare – Phil Alvin

The Blasters ont exploré les sentiers battus de l'Americana, en quête de mythe et de majesté, avec un Rock 'n' Roll direct et sans fioritures, en décalage avec le son de l'époque.
The Blasters ont revitalisé le Rock en le rendant majestueux et sombre, emblématique et empathique.
"Hard Line" est un album simple avec le groupe, les chansons et une production sans fioritures.
Pas une fausse note, pas une seule chanson qui ne mérite d'être jouée à plusieurs reprises. Du grondement initial de "Trouble Bound" à la simplicité austère de "Just Another Sunday", du mythopoétique "Samson & Delilah" au menaçant "Dark Night"… chacun des dix titres de l'album fait écho chez l'auditeur.
Il n'y avait aucune raison pour que l'album ne rencontre pas le succès auprès du public de Springsteen. Pourtant, il ne s'est pas vendu, et il n'a pas réussi à générer un Hit single. Même la reprise de "Colored Lights" de John Mellencamp n'a pas trouvé preneur sur les radios FM AOR...
C'est bien dommage car ce groupe méritait d'être plus connu qu'il ne l'a jamais été!

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Albert Lee 1979 – Hiding

Genre: Blues Rock, Country Rock

Producteur – Brian Ahern

"Hiding", sorti en 1979, est le premier album du multi-instrumentiste Albert Lee (guitare / claviers / basse / mandoline / chant).
Après la dissolution de Heads Hands & Feet au milieu des années 70, Lee est devenu un contributeur majeur de la scène des musiciens de studio de Nashville, dans le Tennessee.
Bien qu'il ait formé un groupe, Lee était surtout connu pour son travail avec Emmylou Harris, Eric Clapton et autres Everly Brothers.
Nombre de ses collègues de renom se sont joints à cette aventure, alliant sa sensibilité Country à quelques Rocks, prouvant qu'il n'avait rien perdu de son dynamisme.
Une grande partie du matériel a été enregistrée avec ses amis de Heads Hands & Feet, Pete Gavin (batterie / chant), Ray Smith (basse) et Charles "Chas" Hodges (piano), mais elle a été remaniée.
Les deux faces qui resteront intactes sont la reprise de "Now and Then It's Gonna Rain" de John Reid et le walking Blues "Come Up and See Me Anytime" qui met en valeur le jeu de guitare précis et net de Lee, rappelant celui de Chet Atkins.
N.B.: On retrouve la version définitive de "Country Boy" que Lee avait initialement enregistré avec Heads Hands & Feet
"Hiding" est un album qu'il faut absolument écouter!

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Dragon 1976 - Dragon

Genre: Prog Rock

Producteur – Burning Light
Guitare, chœurs - Bernard Callaert
Claviers, synthétiseurs, Mellotron, cordes - Christian Duponcheel
Basse, piano, synthétiseurs, trombone, chœurs - Jean-Pierre Houx
Batterie, vibes, flutes - Georges Venaise
Chant, guitare solo, cordes - Jean Venaise

Dragon est un groupe Belge de Rock Psychédélique avec des tendances progressives et un style globalement brut de son.
Tous les membres du groupe montrent un capacité à apporter quelque chose d'inhabituel et d'intéressant aux six titres du disque.
Dragon est créatif, intéressant et un peu décalé. Le son tourbillonnant de l'orgue et les voix ont une ambiance acide et droguée qui en fait un très bon disque dans son ensemble.
Sur l'album éponyme, sorti en 1976, les influences Pop des années 60 se retrouvent sur "Gone In The Wind" et "Leave Me With Tears" tandis que "Lucifer" et "Crystal Ball" ont un son plus inquiétant avec des sonorités fracturées entre parties instrumentales et vocales.
Le son produit par Dragon est riche en guitare fuzz, claviers atmosphériques et rythmes entraînants. Le son heavy progressif psychédélique s'inspire de groupes Américains et des débuts de Pink Floyd ("Saucerful Of Secrets").
C'est un très bon album et Dragon est globalement un groupe qui offre beaucoup à l'auditeur progressif et psychédélique.
Attention, il existe un autre groupe du même nom, mais formé en Nouvelle-Zélande en 1973...

[andy]

The Blasters 1985 – Hard Line

Genre: Rockabilly

Producteur – Don Gehman, Jeff Eyrich
Basse – John Bazz
Batterie – Bill Bateman
Guitare solo – Dave Alvin
Piano – Gene Taylor
Chant, guitare – Phil Alvin

The Blasters ont exploré les sentiers battus de l'Americana, en quête de mythe et de majesté, avec un Rock 'n' Roll direct et sans fioritures, en décalage avec le son de l'époque.
The Blasters ont revitalisé le Rock en le rendant majestueux et sombre, emblématique et empathique.
"Hard Line" est un album simple avec le groupe, les chansons et une production sans fioritures.
Pas une fausse note, pas une seule chanson qui ne mérite d'être jouée à plusieurs reprises. Du grondement initial de "Trouble Bound" à la simplicité austère de "Just Another Sunday", du mythopoétique "Samson & Delilah" au menaçant "Dark Night"… chacun des dix titres de l'album fait écho chez l'auditeur.
Il n'y avait aucune raison pour que l'album ne rencontre pas le succès auprès du public de Springsteen. Pourtant, il ne s'est pas vendu, et il n'a pas réussi à générer un Hit single. Même la reprise de "Colored Lights" de John Mellencamp n'a pas trouvé preneur sur les radios FM AOR...
C'est bien dommage car ce groupe méritait d'être plus connu qu'il ne l'a jamais été!

the blasters j ai en vinyle celui de 1981 avec une pochette tres moche mais le contenu est tres bon , notamment le morceau " marie marie "

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The Blasters 1985 – Hard Line

Genre: Rockabilly

Producteur – Don Gehman, Jeff Eyrich
Basse – John Bazz
Batterie – Bill Bateman
Guitare solo – Dave Alvin
Piano – Gene Taylor
Chant, guitare – Phil Alvin

The Blasters ont exploré les sentiers battus de l'Americana, en quête de mythe et de majesté, avec un Rock 'n' Roll direct et sans fioritures, en décalage avec le son de l'époque.
The Blasters ont revitalisé le Rock en le rendant majestueux et sombre, emblématique et empathique.
"Hard Line" est un album simple avec le groupe, les chansons et une production sans fioritures.
Pas une fausse note, pas une seule chanson qui ne mérite d'être jouée à plusieurs reprises. Du grondement initial de "Trouble Bound" à la simplicité austère de "Just Another Sunday", du mythopoétique "Samson & Delilah" au menaçant "Dark Night"… chacun des dix titres de l'album fait écho chez l'auditeur.
Il n'y avait aucune raison pour que l'album ne rencontre pas le succès auprès du public de Springsteen. Pourtant, il ne s'est pas vendu, et il n'a pas réussi à générer un Hit single. Même la reprise de "Colored Lights" de John Mellencamp n'a pas trouvé preneur sur les radios FM AOR...
C'est bien dommage car ce groupe méritait d'être plus connu qu'il ne l'a jamais été!

the blasters j ai en vinyle celui de 1981 avec une pochette tres moche mais le contenu est tres bon , notamment le morceau " marie marie "

C'est un groupe que je n'ai pas approfondi outre mesure et je ne suis resté que sur celui-là; je viens de le redécouvrir, ça doit faire facilement plus de trente ans que je ne l'avais pas écouté!

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Mick Ronson 1975 - Play Don't Worry

Genre: Glam Rock

Producteur – Mick Ronson
Batterie, basse, harmonica, guitare, piano, clavinet, flûte à bec, chant – Mick Ronson
Saxophone – Jeff Daly
Synthétiseur [ARP] – Neil Kernon
Chœurs – Beverly Baxter, Miquel Brown, Vicky Silva, Ian Hunter
Basse – Trevor Bolder
Batterie – Richie Dharma, Aynsley Dunbar, Paul Francis, Tony Newman
Flûte – Jeff Daly
Piano – Mike Garson, John Mealing
Saxophone – Jeff Daly

Au milieu des années 70, Mick Ronson était l'un des sidemen le plus en vue. Il avait accompagné Ian Hunter, Bob Dylan, John Mellencamp, David Bowie, et Ronson avait toujours conféré à celui qu'il accompagnait une certaine légitimité et une notoriété accrue.
"Play Don't Worry", sorti en 1975, est composé d'un mélange de reprises et de morceaux originaux, et compte tenu de la similitude vocale de Ronno avec celle de Bowie, "Play Don't Worry" ressemble souvent à une version alternative groovy de "Pin Ups".
C'est un album qui brûle, mais ne s'enflamme jamais vraiment car Ronson a toujours été plus à l'aise en collaborant avec un chanteur pour donner plus d'impact à leur travail qu'en étant le seul sous les projecteurs.
Il est bien dommage que Ronson n'ait jamais connu le succès commercial qu'il avait connu en tant que Spider From Mars.
Quoi qu'il en soit, "Play Don't Worry" n'est pas un mauvais album, mais il souligne à quel point Ronson était plus à l'aise pour aider les autres que lui-même...

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Magnum 1978 - Kingdom Of Madness

Genre: Classic Rock, Hard Rock

Producteur – Jake Commander
Basse, chant – Colin Lowe
Batterie – Kex Gorin
Claviers, flûte, chœurs – Richard Bailey
Guitare solo, chœurs – Bob Catley
Guitare, chœurs – Tony Clarkin

"Kingdom Of Madness" de Magnum, sorti en 1978, a été enregistré entre 1975 et 1976. A cette époque, Jethro Tull, Queen, Kansas ou encore Uriah Heep étaient les références pour nombre de jeunes formations.
C’est bien dans ce créneau qu’évolue alors ce groupe de Hard mélodique, un fort esprit des années 70 règnant sur les 9 chansons où les influences de ces formations sur Magnum ressortent fortement.
Le groupe se cherche encore, mais un certain charme opère. Il n'invente rien, mais il possède la fraîcheur et la fougue de la jeunesse. De plus, il comporte deux musiciens qui sortent du lot: le chanteur Bob Catley alterne puissance et mélodie, et le guitariste Tony Clarkin fait déjà preuve d’une certaine virtuosité.
"Kingdom Of Madness" est un disque à part car Magnum n’est pas encore ce créateur de Hard mélodique et accrocheur qu'il deviendra. Il montre un groupe encore très influencé mais doué et redoutable dans la recherche mélodique.

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Nucleus 1970 - Elastic Rock

Genre: Jazz-Rock, Fusion, Prog Rock

Producteur – Pete King
Saxophone baryton, hautbois, piano, piano électrique – Karl Jenkins
Basse, basse électrique – Jeff Clyne
Batterie, percussions – John Marshall
Guitare – Chris Spedding
Saxophone ténor, saxophone soprano, flûte – Brian Smith
Trompette, bugle – Ian Carr

"Elastic Rock" de Nucleus est une étape importante du Jazz Rock. Magnifique et essentiel, cet album est sorti sur Vertigo en 1970.
il a remarquablement bien vieilli.
Trompettiste de génie et compositeur visionnaire, Ian Carr était l'un des musiciens Britanniques les plus respectés de son époque. Véritable pionnier, il voyait le potentiel de la fusion du Jazz et du Rock, à l'instar de Miles Davis et de The Tony Williams Lifetime aux États-Unis.
Fin 1969, suite à la disparition du quintette Rendell-Carr et à sa lassitude pour le Jazz Britannique, Carr a fondé le légendaire Nucleus qui s'est constitué d'une formation fluide de musiciens inventifs et talentueux.
Cette évolution et cette révolution constantes s'inscrivaient dans l'exploration et la découverte musicales continues qui ont propulsé le Jazz vers de nouveaux sommets.
Enregistré sur quatre jours en Janvier 1970, "Elastic Rock" ne ressemble à aucun autre album de Jazz Britannique et cela fait sa force...

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Aretha Franklin 1971 - Greatest Hits

Genre: Funk / Soul

"Greatest Hits" d'Aretha Franklin, sorti en 1971, comprend ses Hits les plus importants d'Atlantic ainsi que des reprises Pop moins importantes comme "Let It Be" ou "Call Me" dans une proportion d'environ moitié / moitié.
C'est un très bon album pour découvrir les Hits qui ont fait sa renommée...

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Shawn Phillips 1965 - I'm a Loner

Genre: Folk, Country

Sur son premier album, "I'm a Loner", sorti en 1965, Shawn Phillips affiche un style de troubadour Folk traditionnel du début des années 60, accompagné uniquement de sa guitare acoustique à 12 cordes.
Il se démarque de la plupart de ses concurrents par son répertoire éclectique, son interprétation passionnée et ses arrangements imaginatifs. Il n'est pas aussi novateur que ses pairs comme Dino Valenti et Fred Neil à cet égard, mais comme eux, il rompt quelque peu avec les interprétations Folk rigides.
Il n'enregistre cependant pas beaucoup de morceaux originaux, et ce disque est largement consacré à des reprises de chansons de Phil Ochs (dont l'obscur "I'm Tired"), "Pride of Man" de Hamilton Camp et le titre éponyme de Travis Edmonso , plus connu sous le titre "The Drifter".
L'inclusion de quelques standards Pop / musicaux grand public comme "It Was a Very Good Year" et "My Favourite Things" est assurément une nouveauté pour un jeune chanteur Folk branché de l'époque.
Ses trois morceaux originaux sont corrects, sans être exceptionnels ; des morceaux qui, comme la majeure partie de l'album, dégagent une sincérité à la fois sympathique bien qu'un peu datée...

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Albert Lee 1982 - Albert Lee

Genre: Blues Rock, Country Rock

Producteur – Rodney Crowell
Chœurs – Barbara Bennett, Lynn Hartman
Saxophone baryton – Greg Smith
Basse – Emory Gordy
Batterie – Larry Londin
Guitare, chœurs – Albert Lee
Claviers – Bill Payne, John Hobbs
Piano – Albert Lee
Guitare rythmique, chœurs – Vince Gill
Trompette – Lee Thornberg

Le guitariste Albert Lee est aussi un excellent chanteur. Son album éponyme, sorti en 1982, est principalement consacré à des reprises de chansons du producteur Rodney Crowell, de John Hiatt et de Hank DeVito, avec quelques classiques. Son interprétation de "So Sad (To Watch Good Love Go Bad)" des Everly Brothers est malheureusement trop lente, voire décousue, et il y a une seule composition originale de Lee, "Your Boys".
Rien ne brille vraiment, si ce n'est le jeu de guitare qui est moins efficace que ne le souhaiteraient ses fans.
On y trouve des chansons moyennes comme "Rock'n'Roll Man" et "One Way Rider" de Rodney Crowell, où les solos de guitare éclipsent largement tout autre aspect du morceau.
Au final, c'est un album de Rock roots un peu en dessous de la moyenne, avec un Vince Gill d'avant sa célébrité à la guitare rythmique et aux chœurs.

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Meat Loaf 1977 - Bat Out Of Hell

Genre: Pop Rock

Producteur – Todd Rundgren
Basse – Kasim Sultan
Batterie – John Wilcox, Max Weinberg
Guitare – Todd Rundgren
Piano – Roy Bittan
Chant – Meat Loaf

"Bat Out of Hell" deMeat Loaf, sorti en 1977, est un album de Pop 'Grand Guignol' épique, gothique, opératique et déjantée, et c'est pour tout cela qu'il est attrayant.
Jim Steinman est un compositeur hors pair qui a su créer des mini-épopées comme celle-ci.
Et le chanteur Meat Loaf est parfaitement adapté à ses compositions; il a un faible pour la grandiloquence, même nuancée.
Les compositions s'adaptent parfaitement à Meat Loaf qui trouve le cœur émotionnel de chaque chanson, apportant un véritable déchirement à "Two out of Three Ain't Bad" et un humour sournois à "Paradise by the Dashboard Light".
Todd Rundgren donne à Steinman la grandiloquence autoproclamée avec une production incroyablement imposante, mais jamais écrasante et toujours séduisante.
Bien que les sentiments soient délibérément adolescents et remplis de blagues et de clichés exagérés, il y a un véritable esprit derrière ces compositions qui est un savant mélange de pastiches oldies, de morceaux de spectacle, de Rock progressif, et un Hard Rock déchaîné.
On pourrait facilement trouver cela ridicule, mais il y a du style et de l'artisanat, et le kitsch est intentionnel. Il élève peut-être la passion adolescente à des dimensions lyriques, et c'est certes absurde, mais difficile de ne pas s'émerveiller du talent derrière cet album grandiose, absurde et par là même, irrésistible.

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Tom Russell 2000 – Heart on a Sleeve

Genre: Folk, Country

Producteur – Andrew Hardin, Tom Russell
Guitare acoustique – Andrew Hardin, Brian Kirkpatrick, Tom Russell
Basse – Andrew Hardin, Billy Troiani, Michael Weinstein, Richie Bull
Batterie – Bill Grillo, Graham Don, Paul Pearcy
Guitare électrique – Andrew Hardin
Guitare électrique
Guitare [Dobro] – Mayne Smith
Guitare [Tennessee Highstring] – Carl Brouse
Chant principal – Shawn Colvin, Tom Russell
Orgue – Gene Hicks
Percussions – Andrew Hardin
Piano – Gene Hicks, Tom Russell
Steel guitare [Pedal]– Buddy Cage, John Keese
Tiple – Andrew Hardin
Chant [Harmonie] – Andrew Hardin, Billy Troiani, Shawn Colvin, Susan Pillsbury, Tom Russell

Les chansons sont Country, Americana, mais les étiquettes sont assez trompeuses et "Heart on a Sleeve", sorti en 2000, contient au moins deux des meilleures chansons écrites par Tom Russell: "St Olaf's Gate" parle d'une brève liaison à Oslo, et "Gallo Del Cielo" qui parle du 'sport' ignoble des combats de coqs, mais elle est bien plus complexe: la fierté familiale et le sort des Mexicains aux États-Unis.
"Heart on a Sleeve" est un album puissant tout au long de ses 12 chansons.
Le morceau d'ouverture,"One & One" est un excellent duo avec Shawn Colvin. L'album est varié, avec de jolies mélodies. "Wild Hearts" et "A Bowl of Red" sont Rock, tandis que "Mandarin Oranges" est une chanson qui brise le cœur.
C'est un disque vraiment attachant...

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Magnum 1979 - Magnum II

Genre: Hard Rock, Prog Rock

Producteur – Leo Lyons
Basse – Colin Lowe
Batterie, percussions – Kex Gorin
Guitare – Tony Clarkin
Claviers, Flûte – Richard Bailey
Chant principal – Bob Catley
Chant – Richard Bailey, Tony Clarkin, Colin Lowe

"Magnum II" est sorti en 1979. Musicalement, Magnum évolue et s'affranchit peu à peu de ses modèles musicaux. Sa musique gagne en maturité, le travail mélodique est encore plus impressionnant et la guitare de Tony Catlin est largement mise en valeur.
Tout cela donne naissance à un Hard Rock mélodique brillant, aux accents progressifs, où le travail aux claviers et au piano est d'une rare finesse. Enfin, Bob Catley confirme son talent vocal par une performance remarquable.
On trouve plusieurs excellents morceaux comme "Great Adventure", un morceau à tiroirs très riche, alternant acoustique et électrique avec des passages épiques puissants et des moments de piano calmes, et confirmant que Magnum se forge une forte personnalité.
Avec "Reborn", "Changes", "The Battle" et "So Cold The Night", le groupe démontre son talent pour les mélodies accrocheuses au sein de chansons bien servies par de magnifiques refrains et des riffs et solos brillants. Avec les ballades "If I Could Life Forever" et "Stayin' Alive", Catley est un excellent conteur émotionnel particulièrement inspiré. Enfin, le groupe sort à nouveau des sentiers battus avec un "All Of My Life" très jazzy, délicieusement accrocheur et une fois de plus remarquablement interprété.
"Magnum II" en est une brillante confirmation. Avec cet album, le groupe pose les bases de ce qui fera sa gloire dans les albums à venir. Un peu oublié, cet album mérite d'être redécouvert à sa juste valeur, car il contient d'excellents morceaux et excelle dans la recherche mélodique.

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Nucleus 1971 - We'll Talk About It Later

Genre: Fusion, Jazz-Funk, Jazz-Rock, Prog Rock

Producteur – Pete King
Saxophone baryton, hautbois, piano, piano électrique [Hohner Electra] – Karl Jenkins
Basse– Jeff Clyne
Batterie, percussions – John Marshall
Guitare, Bouzouki – Chris Spedding
Saxophone ténor, saxophone soprano – Brian Smith
Trompette, bugle – Ian Carr

Malheureusement, à cette époque, Nucleus n'avait pas encore réussi à sonner aussi bien sur disque qu'en live, même si "We'll Talk About It Later", sorti en 1971, est légèrement meilleur que "Elastic Rock".
Karl Jenkins contribue à l'élaboration de thèmes percutants, et "Bearded Lady" est un morceau particulièrement viril, avec un excellent solo de Ian Carr. Chris Spedding est en grande partie responsable du son distinctif du groupe et son utilisation imaginative des effets fait regretter que Jimi Hendrix n'ait jamais pu enregistrer un ou deux albums dans ce cadre.
Le solo de bouzouki de "Lullaby For A Lonely Child", bien que compétent, est trop délicat pour que le groupe puisse tenir le coup dans cette ambiance.
Chris est également responsable du chant de "Ballad of Joe Pimp".
Les moments les plus forts sont "Oasis", "Bearded Lady" et "Easter 1916" sur lequel Brian Smith joue un solo passionnant de.
Les fans de Nucleus apprécient ce disque depuis bien longtemps...

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Dragon 1975 – Scented Gardens For The Blind

Genre: Prog Rock, Symphonic Rock

Producteur – Rick Shadwell
Choeurs – Josie Rika
Basse, chant – Todd Hunter
Batterie – Neil Storey
Claviers – Ivan Thompson
Guitare solo, chant – Ray Goodwin
Chant principal, saxophone, percussions – Mark Hunter

Attention, ce groupe Néo Zélandais n'a rien à voir avec le groupe Belge du même nom...
"Scented Gardens for the Blind" de Dragon, sorti en 1975, s'inscrit dans la veine du Rock Progressif du début des années 70, avec quelques touches psychédéliques très subtiles; c'est du Proto-Prog.
L'écriture est globalement solide, avec seulement quelques passages décevants. Malgré tout, cet opus est très divertissant et agréable à écouter. Il est bien joué et bien écrit, donc, il vaut la peine d'être redécouvert.
L'album possède une première face plutôt ennuyeuse, et la seconde face est nettement plus forte.
Toutes les chansons de cette face sont plutôt bonnes, même si leur son est plutôt commercial et Pop.
Le contenu mélodique est excellent, avec des voix très agréables à l'oreille, un excellent orgue Hammond et une bonne utilisation des guitares acoustique et électrique. La musique ne devient jamais trop lourde ni explosive...
Cet album est chaudement recommandé...

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Shawn Phillips 1966 - Shawn

Genre: Folk, Country

Le deuxième album de Shawn Phillips, "Shawn", sorti en 1966, sonne comme s'il avait été enregistré lors de la même session que son premier album, qui était également une production Folk solo à la guitare acoustique.
Le matériel et l'interprétation sont peut-être un peu plus audacieux, mais l'album reste dans la veine du Folk troubadour, avec un large éventail de reprises et quelques morceaux originaux.
En tant qu'interprète, Phillips était un spectacle Folk de variétés, interprétant Pete Seeger avec un arrangement exceptionnel de "The Bells of Rhymney", ou de "Black Girl" de Leadbelly.
Un folk protestataire et voyageur sincère persiste dans des morceaux comme "Theme for the March of Washington" et "Another Country". Seules quatre des douze chansons sont des compositions de Phillips, et celles-ci le laissaient parfois évoluer lentement vers des directions plus originales, notamment sur "London Town" et "Storm".
Peu après sa première parution, cet album fut réédité sous le titre "First Impressions".

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Albert Lee 1986 – Speechless

Genre: Country Rock, Contemporary Jazz, Avant-garde Jazz

Basse – Greg Humphrey, Sterling Ball
Batterie – Chad Wackerman
Guitare, mandoline, piano – Albert Lee
Claviers, banjo, steel guitare – Jim Cox

Sur l'album "Speechless" qu'il a coproduit, sorti en 1986, Albert Lee explore ses racines dans ce véritable joyau instrumental.
On y trouve une excellente reprise d'"Arkansas Traveler" au son très clair.
L'interaction de la guitare, de la mandoline, de la pedal steel, etc., et, de manière inhabituelle, du piano plus occasionnel, est mélangée pour une sensation jazzy.
La qualité d'enregistrement est excellente, tout comme la musicalité.
C'est, avant tout, un excellent album pour les guitaristes...