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Patti Smith Group 1979 - Wave

Genre: New Wave

Producteur – Todd Rundgren
Guitare, basse, chant – Ivan Kral
Batterie, percussions – Jay Dee Daugherty
Guitare, basse, chant – Lenny Kaye
Chant, guitare – Patti Smith
Claviers, synthétiseur – Richard Sohl

L'album le plus conventionnel du Patti Smith Group, "Wave", sorti en 1979, est doté d'une sonorité Pop / Rock éclatante par l'intermédiaire du producteur Todd Rundgren.
Dernier album de Patti avant son mariage et sa retraite discographique de quelqes neuf ans, il peut être perçu comme un adieu à l'industrie musicale, de "Frederick", la chanson d'amour à son futur mari, Fred 'Sonic' Smith, qui l'ouvre, à la version de "So You Want to Be (A Rock 'n' Roll Star)", l'un des témoignages de gloire les plus amers jamais enregistrés.
Mais Patti atteint également un charme et une sincérité qu'elle n'avait même pas encore tentés sur ses albums précédents, jusqu'à sa rencontre imaginaire avec le regretté pape Jean-Paul Ier sur le morceau éponyme.
Malgré tout, la qualité bien moyenne du matériel fait de cet album le plus modeste de tous ses disques...

[Cooltrane]

Judas Priest 1978 - Killing Machine

Cet album est sorti sous le nom de Hell Bent For Leather en Am du Nord et le Green Manalishi était dessus, aliors que je ne crois pas qu'il était sur la version européenne (KM) au départ.

t'aurais pas oublié de parler de Sin After Sin de 77, par hasard??

Ceci dit, j'ai arrêté avec celui-ci et le live (excellent pour ceux qui n'y regardent pas trop) Unleashed In The East Studio.
Un des albums live les plus retouché en studio de l'histoire du rock.

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Judas Priest 1978 - Killing Machine

Cet album est sorti sous le nom de Hell Bent For Leather en Am du Nord et le Green Manalishi était dessus, aliors que je ne crois pas qu'il était sur la version européenne (KM) au départ.

t'aurais pas oublié de parler de Sin After Sin de 77, par hasard??

Ceci dit, j'ai arrêté avec celui-ci et le live (excellent pour ceux qui n'y regardent pas trop) Unleashed In The East Studio.
Un des albums live les plus retouché en studio de l'histoire du rock.

Il y a longtemps que je l'ai cité, voir page 55...

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Mightty Mo Rodgers 1999 – Blues Is My Wailin' Wall

Genre: Blues, Rhythm & Blues

Producteur – Mo Rodgers
Piano, accordéon, claviers, chant, kalimba -- Mighty Mo Rodgers
Guitare -- Chirs Walsh, Jim Gibson, Tim Pierce
Basse -- Albie Burks
Batterie -- Burleigh Drummond
Percussions -- Rasheed Ali, George James
Saxophone -- David L. Woodford, Kenny Walker
Saxophone ténor -- Harold Bennett
Piano -- Steve F'dor
Harmonica --Vic Shoemaker

Mighty Mo Rodgers possède une voix rauque mais souple qui capte l'attention. Ses paroles métaphoriques révèlent une profonde passion pour l'histoire et les questions sociales. Malheureusement, l'instrumentation de cet album est loin d'être aussi fascinante que le chant.
Rodgers est un chanteur-claviériste qui s'est fait connaître dans les années 60 en jouant avec Brenton Wood, T-Bone Walker, Bobby "Blue" Bland et Albert Collins.
Sur "Blues Is My Wailin' Wall", il privilégie un son minimaliste centré sur la batterie, aussi R&B que Blues.
Le morceau "Took Away The Drum", d'influence Africaine, aux accents mélodiques et dramatiques, rappelle l'interdiction des percussions Africaines par les maîtres esclavagistes. Malheureusement, les autres chansons sont soit instrumentalement trop faciles comme "Sweet Soul Music", surproduites comme "Shame!", soit plus poétiques que chantées "Tuskegee Blues".
"The Kennedy Song" semble dénigrer les théoriciens du complot et les adeptes du New Age, mais les paroles de Rodgers sont si énigmatiques qu'il est impossible de déchiffrer son véritable message.
Même lorsque ses paroles sont efficaces, comme sur "Tuskegee Blues", son groupe semble peu inspiré. Mo aurait pu les freiner pour expérimenter un paysage sonore Soul Blues aérien.
Cet enregistrement dégage une atmosphère particulière, mais son écoute est trouble. Quelle que soit l'intention de Rodgers, son approche minimaliste produit une excellente chanson et dix chansons bien légères.
Dommage, car il possède une voix puissante, une conscience sociale affirmée et un don pour les mots. Peut-être devrait-il confier la production à quelqu'un d'autre!!!

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Monster Mike Welch 2023 – Nothing But Time

Genre: Chicago Blues, Electric Blues, Modern Electric Blues

Producteur – Kid Andersen
Choeurs – JQ Welch, Jeannette Ocampo Welch, Lisa Leuschner Andersen
Saxophone baryton – Dr Aaron Lington, Jack Sanford
Basse – Jerry Jemmott, Kid Andersen
Batterie – Fabrice Bessouat
Harmonica – Rick Estrin
Orgue, claviers– Kid Andersen
Percussions – Vicki Randle
Piano – Bob Welsh
Saxophone ténor – Eric Spaulding, Mike Peloquin
Trombone – Mike Rinta
Trompette – John Halblieb
Chant, Guitare – Monster Mike Welch

Surnommé "Monster Mike" par Dan Aykroyd à l'âge de 13 ans, Mike Welch s'est depuis taillé une place de choix en tant que guitariste accompli, primé et très demandé.
En effet, Monster Mike Welch est un guitariste hors pair depuis son adolescence. Malheureusement, son chant et ses paroles, écrites par lui-même, n'étaient pas à la hauteur de son jeu de guitare sur ses premiers albums.
Sur son dernier album, "Nothing But Time", enregistré aux Greaseland Studios de Kid Andersen et sorti en 2023,, il a manifestement atteint sa maturité, tant au niveau des paroles que du chant.
Ces deux qualités se sont considérablement améliorées avec l'âge et elles sont désormais des atouts, plutôt que les défauts des premières années. Quant à son jeu de guitare, il a franchi une nouvelle étape.
Avec environ 66 minutes de musique, cet album ravit toujours tous les fans.
Pour ceux qui ne le connaissent pas encore, "Nothing But Time" est une excellente introduction à l'un des plus grands guitaristes de Blues de tous les temps malheureusement bien trop méconnu!

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Kenny Wayne Shepherd Band 2017 – Lay It On Down

Genre: Blues Rock

Producteur – Kenny Wayne Shepherd

"Lay It On Down" du Kenny Wayne Shepherd Band, srti en 2017 est un mélange réussi de Blues, de Country et de Rock mélodique.
cet album contient des chansons accrocheuses et mémorables que Shepherd débite facilement, avec une sonorité décontractée.
"Nothing But The Night" est un morceau intense avec un jeu de guitares à la Satriani sur un rythme entraînant et un solo fluide, le chant perçant de Kenny entraînant l'auditeur. Curieusement, "Diamonds And Gold" possède le même rythme entraînant que "Shine" de "Take That", mais avec un doux solo wah-wah et des touches de cuivres.
Le morceau titre berce une âme Country à la Blackberry Smoke. "She's $$$" combine cette même philosophie avec un Blues bien plus authentique, faisant vibrer et danser l'ensemble, tandis qu'un solo à la Billy Gibbons est un vrai bonheur. 3Hard Lesson Learned3 lui confère un côté plus commercial, presque power ballad, tandis que "How Long Can You Go" offre un shuffle dansant, furieux, qui traîne dans la poussière tout en visant les étoiles.
"Louisiana Rain" tire sur les cordes sensibles avec tant d'assurance et de passion et "Ride Of Your Life" le fait avec force, un riff envoûtant tempéré par des cliquetis de tom et ces vocaux qui donnent des frissons dans la colonne vertébrale et qui offrent des changements si subtils d'une chanson à l'autre.
"Lay It On Down" ne réinvente pas le Blues commercial, mais Shepherd voulait simplement écrire de bonnes chansons et partager de bons moments.

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Joe Satriani 1998 - Crystal Planet

Genre: Hard Rock

Producteur – Eric Valentine, Joe Satriani, John Cuniberti, Mike Fraser
Basse – Eric Valentine, Joe Satriani, Stuart Hamm
Batterie – Eric Valentine, Jeff Campitelli
Guitare – Joe Satriani
Claquements de mains – Mike Fraser
Harmonica – Joe Satriani
Claviers – Eric Caudieux, Eric Valentine, Joe Satriani
Percussions – Elk Thunder, Eric Valentine, Jeff Campitelli, Rhoades Howe

Joe Satriani ne s'est jamais limité au Hard Rock ou au Heavy Metal car il aimait également puiser dans la Pop et le Jazz.
À son apogée musicale, il surpassait largement ses pairs, dont beaucoup étaient ses anciens élèves.
Cependant, ses disques étaient quelque peu inégaux, surtout ceux où il chantait, et il semblait s'être fourré dans une impasse avec son album éponyme de 1995. Mais son passage chez Epic a revitalisé sa carrière.
Enregistré avec le bassiste Stuart Hamm et le batteur Jeff Campitelli Satriani signe un disque entièrement instrumental avec "Crystal Planet". Un album instrumental différent, où le guitariste prend plus de risques que jamais.
On y retrouve des pistes de Hard Rock et de ballades familières, mais ce qui est étonnant, c'est qu'il montre une technique en constante évolution et en approfondissement, explorant des territoires jusqu'alorsinexplorés.
"Crystal Planet" est son meilleur album entièrement instrumental depuis "Surfing with the Alien" de 1987.

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Blondie 1978 - Parallel Lines

Genre: Electronic, New Wave, Pop Rock, Disco

Producteur – Mike Chapman
Basse – Nigel Harrison
Batterie – Clem Burke
Guitare – Frank Infante
Guitare, guitare douze cordes, archet électronique – Chris Stein
Claviers – Jimmy Destri
Chant – Deborah Harry

Blondie a fait appel au producteur Pop Britannique Mike Chapman pour son talbum "Parallel Lines".
Sur ce disque, Blondie a abandonné toute prétention à la légitimité New Wave et il s'est imposés comme un groupe purement Pop.
Mais ce n'est pas seulement Chapman qui a fait de "Parallel Lines" le meilleur album de Blondie; c'est aussi l'écriture du groupe, avec notamment "Picture This" de Deborah Harry, Chris Stein et James Destri, "Heart of Glass" de D.Harry et C.Stein, "One Way or Another" de D. Harry et du bassiste Nigel Harrison, non membre du groupe, ainsi que deux contributions de Jack Lee, "Will Anything Happen?" et "Hanging on the Telephone".
Cela a suffi à placer Blondie numéro un des deux côtés de l'Atlantique avec "Heart of Glass" et trois autres Hits Britanniques. Mais ce qui impressionne, c'est la profondeur et la cohérence de l'album: des titres comme "Fade Away and Radiate" et "Just Go Away" sont aussi impressionnants que les chansons tirées des singles.
Le résultat est un Pop Rock de pointe de l'année 1978, où le Glamour et la personnalité de la dure à cuire D. Harry ont établi un modèle qui allait être exploité au cours de la décennie suivante par une multitude de successeurs, menés par Madona.

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Judas Priest 1980 - British Steel

Genre: Heavy Metal

Producteur – Tom Allom
Basse – Ian Hill
Batterie – Dave Holland
Guitare solo – Glenn Tipton , K.K. Downing
Chant principal – Rob Halford

"British Steel" de 1980 est, en quelque sorte, l'album de la consécration pour Judas Priest.
Ce titre court et concis va droit au but. On s'imaginait que le Punk avait enterré le Metal! Au contraire, il l'avait rendu plus fort.
Rob Halford, s’il monte moins dans les aigus n’en reste pas moins un excellent chanteur. Côté rythmique, Ian Hill à la basse associé au nouveau venu Dave Holland à la batterie, c’est du solide. Enfin, les deux guitaristes les plus célèbres du Heavy Metal, K.K. Downing et Glenn Tipton font un boulot remarquable.
"British Steel" est le premier album du groupe à bénéficier d'un son vraiment Heavy dû au producteur Tom Allom.
Avec cet album, Judas Priest montre à toute la meute des jeunes loups de la New Wave Of British Heavy Metal que les "anciens" en ont encore sous la semelle.
"British Steel" est tout simplement un album obligatoire dans toute cédéthèque d’un amateur de Metal qui se respecte...

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Patti Smith 1988 - Dream Of Life

Genre: Alternative Rock, Indie Rock

Producteur – Fred Smith, Jimmy Iovine
Batterie – Jay Dee Daugherty
Guitare – Fred Sonic Smith
Claviers – Richard Sohl

Après presque dix ans, Patti Smith est revenu brièvement en solo avec "Dream of Life" en 1988.
On découvre un son nouveau, qui s'inspire des évolutions ultérieures du Rock alternatif tout en s'imprégnant d'une sensibilité plus Pop.
On retrouve toujours la touche classique de Patti, qui s'immerge dans des univers fantastiques et aborde les différents aspects de l'humanité et du monde en général. Elle semble sûre d'elle et a vraiment quelque chose à dire.
Le jeu de guitare de son mari,Fred Sonic Smith, est puissant, plein de vie avec des effets riches et rythmés.
C'est l'un des albums les moins connus de Patti, mais il n'en reste pas moins excellent. Il est certes un peu plus calme que ses précédents albums, mais tout aussi puissant.
Les chansons "People have the Power", "Paths that cross" et "The Jackson Song" comptent parmi ses meilleures œuvres à ce jour.
Ce n'est plus le Punk Rock enragé de ses débuts, encore moins un disque parfait, loin de là, mais il reste solide et constitue un retour digne de Patti Smith.

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Sandy Denny 1971 - The North Star Grassman And The Ravens

Genre: Folk Rock

Producteur – Richard Thompson, Sandy Denny
Guitare acoustique – Trevor Lucas, Sandy Denny
Basse – Pat Donaldson, Tony Reeves, Richard Thompson
Batterie – Gerry Conway, Roger Powell
Guitare électrique – Jerry Donahue, Richard Thompson
Piano – Sandy Denny, Ian Whiteman
Violon – Barry Dransfield
Pedal steel Guitare – Buddy Emmons

En quittant Fairport Convention après l'album "Liege & Lief" de 1969, Sandy Denny souhaitait mettre en valeur ses propres compositions, mais elle avait choisi de rejoindre Fotheringay, un excellent groupe Folk Rock, mais pas aussi intéressant ni aussi visionnaire que Fairport.
Fotheringay s'est séparé alors qu'elle s'apprêtait à réaliser son premier album solo, "The North Star Grassman and the Ravens".
L'interaction entre le chant de Sandy et le jeu de guitare solo discret mais saisissant de Thompson est l'un des meilleurs atouts de ce disque.
Avec une groupe de talentueuse folk-rockers Britanniques à ses côtés, les séances ont confirmé que Sandy restait l'une des chanteuses les plus talentueuses du Folk Britannique, et qu'elle possédait également un talent d'auteure-compositrice reconnu.
Mais "The North Star Grassman and the Ravens" paraît quelque peu hésitant et inégal. Des morceaux comme les reprises de "Down in the Flood" de Bob Dylan et de "Let's Jump the Broomstick" de Brenda Lee sonnent plutôt bâclés.
Pourtant, "The North Star Grassman and the Ravens" est un bon album, rempli de superbes chansons et de performances vocales inspirées. Mais compte tenu de l'excellence de la musique de Sandy dans Fairport Convention, c'est une petite déception.

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Monster Mike Welch And Mike Ledbetter 2017 – Right Place, Right Time

Genre: Electric Blues, Chicago Blues, Blues Rock

Producteur – Mike Welch
Choeurs – Jeannette Ocampo Welch, Kit Holliday
Saxophone baryton, saxophone ténor – Doug James
Basse – Ronnie James Weber
Batterie – Marty Richards
Guitare – Monster Mike Welch
Guitare, invitée spéciale – Laura Chavez
Chant principal – Mike Ledbetter
Piano, Orgue [Hammond] – Anthony Geraci
Guitare rythmique – Mike Ledbetter
Saxophone ténor – Sax Gordon

Avec plus de 25 ans d'expérience, le guitariste Monster Mike Welch est considéré comme un vétéran chevronné de la scène Blues internationale à seulement 37 ans.
Originaire de Chicago, Mike Ledbetter a connu jusqu'à présent un parcours musical riche et multidimensionnel. Il a touché à divers genres musicaux, de la Soul au Gospel, en passant par la Pop et le Jazz, et a même passé près d'une décennie à se produire sur les scènes de l'opéra de Chicago.
Le dimanche 12 juin 2016, Welch et Ledbetter ont participé à un hommage spécial au légendaire Otis Rush lors du 33e Festival annuel de Blues de Chicago. L'alchimie entre eux a été si immédiate et naturelle qu'il est devenu évident qu'un album commun devait bientôt suivre.
"Right Place, Right Time" est le fruit de cette collaboration inspirée, née d'un amour et d'un respect mutuels pour le Blues classique des années 50 et 60 et des artistes tels qu'Otis Rush, Magic Sam, Elmore James et BB King.
Pour Monster Mike Welch et Mike Ledbetter, cet album ne se résume pas à être au bon endroit au bon moment, mais à savoir comment en faire une fois qu'on s'y trouve.
La production et les performances sont d'une qualité exceptionnelle et témoignent de la diversité des ambiances que la musique peut adopter.
Le chant de Michael Ledbetter ramène l'auditeur directement aux années 60. Il rappelle de grands chanteurs comme Otis Rush, mais il a un son bien à lui, et Mike Welch est fabuleux à la guitare.
C'est un excellent album, représentatif de tant de chanteurs et musiciens talentueux que l'on trouve à Chicago aujourd'hui.

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Kenny Wayne Shepherd Band 2019 – The Traveler

Genre: Blues Rock

Producteur – Kenny Wayne Shepherd, Marshall Altman
Basse – Kevin McCormick
Batterie – Chris "Whipper" Layton
Claviers – Jimmy McGorman, Joe Krown
Choeurs, Percussions, Claviers – Marshall Altman
Saxophone – Joe Sublett
Trompette – Mark Pender
Chant – Noah Hunt
Chant, guitare – Kenny Wayne Shepherd

Kenny Wayne Shepherd est devenu un guitariste mature dont la vision large embrasse les racines Américaines, Blues, Rock, Country et Soul / R&B, comme un tout indissociable.
"The Traveler", sorti en 2019, est une suite esthétique directe de "Lay It on Down". Shepherd utilise toujours le même groupe.
L'album propose huit nouvelles compositions originales et deux excellentes reprises.
Shepherd adopte une approche Rock classique du Blues, du Funk sudiste old school et du R&B, de la Country et de l'Americana.
"The Traveler" poursuit la trajectoire de Shepherd vers la qualité. La diversité de son approche musicale, la cohérence de son écriture, sa production organique et ses performances passionnées le placent au-dessus de tout ce qu'il a enregistré jusqu'à présent.

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Joe Satriani 2000 - Engines of Creation

Genre: Electronic Rock, Hard Rock

Producteur – Eric Caudieux, Joe Satriani
Guitare, Claviers – Joe Satriani
Claviers, basse – Eric Caudieux

Joe Satriani crée des albums instrumentaux atypiques et c'est un métier difficile.
Il n' a jamais sorti le même album avec seulement quelques variations. Il ne s'agit pas d'un énième "Surfing with the Alien".
On y retrouve de nombreux effets électroniques et même de la drum'n'bass, mais l'esprit Satriani est toujours aussi présent.
Il ne faut pas s'attendre à des morceaux Rock & Blues purs et durs, mais une fois le solo lancé, on se rend compte que Satriani n'a pas encore vendu son âme aux producteurs d'albums commerciaux et qu'il est toujours le bon vieux Satchmo, qui n'a pas peur d'explorer et de s'améliorer artistiquement.
Cet album est à recommander vivement aux non-puristes.

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Ted Nugent 1975 - Ted Nugent

Genre: Hard Rock

Producteur – Lou Futterman, Tom Werman
Basse – Rob Grange
Batterie, vibraphone, chant – Cliff Davies
Guitare, chant, percussions – Ted Nugent
Guitare rythmique, chant – Derek St. Holmes

Après avoir dissous les Amboy Dukes au début des années 70, Ted Nugent a finalement décidé de faire des disques solo.
Nugent a formé un quatuor de Hard Rock explosif avec lequel il a enregistré son premier album, éponyme, en 1975. C'est un excellent disque de Rock déchaîné et sans complexe et certainement son meilleur en studio.
"Stranglehold, qui dure plus de huit minutes contient plusieurs solos de guitare longs et enflammés; il ne s'apparente pas à la musique excessive typique des années 70 car chaque note compte.
Parmi les autres classiques, on compte "Motor City Madhouse", ainsi que "Snakeskin Cowboys", "Hey Baby" et "Just What the Doctor Ordered", chantés par Derek St. Holmes, qui ont fait du groupe l'une des plus grandes attractions des concerts de la fin des années 70.
Parmi les autres temps forts, citons la ballade jazzy enjouée et inattendue "You Make Me Feel Right at Home", ainsi que les Rocks indomptés "Stormtroopin'" et "Queen of the Forest".
Nugent lui-même considère "Ted Nugent" comme sa meilleure œuvre, et à juste titre. C'est un classique incontournable du Hard Rock.

[Cooltrane]

J'ai acheté les Nugent jusqu'au W-E Warrior (que c'était mauvais) et je n'ai gardé que le premier (ci-dessus) qqes années et le Double Live Gonzo pendant deux décennies.
A moins d'être un fêlé du Nuge, le Gonzo est vraiment le seul que vous avez besoin, et je ne l'ai plus depuis 25 ans.

[alcat01]

Blondie 1979 - Eat to the Beat

Genre: New Wave

Producteur – Mike Chapman
Basse – Nigel Harrison
Batterie – Clem Burke
Guitare – Chris Stein
Guitare, chant – Frank Infante
Harmonica – Randy Hennes
Claviers, chant – Jimmy Destri
Chant – Deborah Harry

"Eat to the Beat" de Blondie, sorti en 1979, est pratiquement la copie conforme de "Parallel Lines".
Sur des morceaux comme "The Hardest Part" et "Atomic", le groupe a tenté de recréer la fusion Rock / Disco de leur grand Hit Américain, "Heart of Glass", mais sans succès.
Par ailleurs, Blondie a simplement tenté de couvrir trop de bases stylistiques. "Die Young Stay Pretty", par exemple, a plongé dans un son insulaire avec un rythme Reggae modifié, et "Sound-a-Sleep" est une berceuse trop lente pour offrir un changement de rythme satisfaisant.
Les Britanniques, convertis depuis longtemps, ont fait d'"Eat to the Beat" un autre Hit en tête des Charts, avec trois Hits majeurs, dont un classement numéro un pour "Atomic" et presque le même succès pour "Dreaming", mais aux États-Unis, l'album a été accueilli pour ce qu'il était: du rock d'entreprise trop lisse sans la saveur acidulée qui avait fait de "Parallel Lines" un vrai régal pour les oreilles...

[alcat01]

Alvin Lee 1975 - Pump Iron!

Genre: Classic Rock

Producteur – Alvin Lee
Basse – Andy Pyle, Boz Burrell, Colin Gibson, Steve Thompson
Congas – Brother James
Batterie – Bryson Graham, Ian Wallace, Ron Berg
Cuivres – Jack Lancaster
Claviers – Tim Hinkley
Orgue – Ronnie Leahy
Saxophone soprano – Mel Collins
Synthétiseur [ARP] – Harold Burgon


Le maître de la guitare qu'est Alvin Lee est en pleine forme sur son album solo "Pump Iron!".
Ce premier opus studio d'Alvin après la séparation de Ten Years After est du
Hard Rock riche en variété qui a été enregistré dans le home-studio d'Alvin en 1975 avec le claviériste Tim Hinkley.
Après de nombreuses années sur la route, il a envie de retrouver la liberté et de s'entraîner avec de nouveaux amis musiciens.
C'est ainsi que "Pump Iron!" regorge de performances quasi exceptionnelles sur lesquelles on le sent complètement revivre...

[alcat01]

Sandy Denny 1974 - Like An Old Fashioned Waltz

Genre: Folk Rock

Producteur – John Wood, Trevor Lucas
Cuivres – Bob Leaper
Saxophone ténor – Alan Skidmore
Basse – Danny Thompson, Dave Pegg, Pat Donaldson
Batterie – Dave Mattacks, Gerry Conway
Guitare – Diz Disley, Jerry Donahue, Richard Thompson, Trevor Lucas
Piano – Ian Armit
Claviers – John "Rabbit" Bundrick
Chant – Sandy Denny

Avec "Like an Old Fashioned Waltz", Sandy Denny développe des passages particulièrement aboutis.
Le ton de l'album est presque entièrement mélancolique et personnel, avec un piano doux, des cordes riches et une infime trace de ses racines Folk Britanniques.
"Solo", l'une de ses meilleures chansons, ouvre l'album sur une pointe d'appréhension et de nostalgie, tandis que des morceaux comme le magnifique titre "At the End of the Day" et le morceau final évocateur "No End" suivent parfaitement le mouvement.
Les reprises d'Ink Spots, "Whispering Grass" et "Until the Real Thing Comes Along", cassent un peu l'ambiance, mais la capacité de Sandy à faire de cette Pop aux accents jazzy un succès témoigne de l'étendue de son talent. Ces deux chansons semblaient annoncer une nouvelle direction qui ne s'est jamais vraiment concrétisée, même si la rumeur d'un album entier consacré à Ink Spots avait même circulé à un moment donné.
"Like an Old Fashioned Waltz" reste un disque intime et émouvant.

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Mike Welch 1998 - Catch Me

Genre: Blues

Producteur – The Mike Welch Band
Guitare acoustique – Mike Welch
Choeurs, tambourin, battements de mains – Amyl Justin
Saxophone baryton – Marc Phaneuf
Basse – David Hull
Batterie – Warren Grant
Guitare électrique – Mike Welch
Guitare – George Leroy Lewis
Claquements de mains – "Sweetie" Lee Pittsfield, GM Perriwinkle, Warren Grant
Harmonica – Richard Rosenblatt
Chant principal – Mike Welch
Percussions – Warren Grant
Piano – Bruce Katz, David Maxwell, Warren Grant
Steel guitare – Mike Welch
Saxophone ténor – Paul Ahlstrand
Trompette – Walter Platt
Chant – Amyl Justin, David Hull

C'est sur "Catch Me" que Mike Welch a abandonné l'étiquette de "Monster Mike" adolescent et qu'il s'est laissé pousser la barbe.
Musicalement, Welch compose chaque son approuvé par Stevie Ray Vaughn sur sa Stratocaster et son jeu reste très original, offrant des passages de guitare note pour note de tout genre, de Magic Sam à Albert Collins en passant par B.B. King .
Cependant, Welch ressemble moins à unE sorte de copie de Stevie Ray que Kenny Wayne, et si sa voix n'est pas encore assez mature sur des morceaux comme "Catch Me" et "My Love Belongs to You", il n'essaie jamais d'étrangler sa voix pour y parvenir.
Mais personne ne peut nier que Welch est un as du Blues; si tous les albums de Blues devaient être un grand festival de Blues, alors celui-ci serait considéré comme l'un des plus grands de tous les temps.