à l'écoute chez Alcat01 en ce moment

[alcat01]

Kenny Wayne Shepherd Band 2010 – Live! In Chicago

Genre: Rock, Blues Rock

Producteur – Jerry Harrison, Kenny Wayne Shepherd
Basse – Scott Nelson
Batterie – Chris "Whipper" Layton
Claviers, orgue [B-3] – Riley Osbourn
Guitare solo, chant – Kenny Wayne Shepherd
Chant principal – Noah Hunt

Kenny Wayne Shepherd joue une guitare solo endiablée sur son album 'Live! In Chicago".
Au fil des années, il a appris que le Blues ne se résume pas à des riffs solo enflammés, il faut aussi laisser la chanson s'exprimer, et c'est ce qu'il fait.
Ce concert est rempli de chansons, et ce n'est pas seulement une série de solos de guitare entrecoupés par un chanteur. Shepherd connaît parfaitement l'histoire du Blues et il rend hommage à certains de ses héros en soutenant des légendes du Blues comme Hubert Sumlin, Willie "Big Eyes" Smith, Bryan Lee et Buddy Flett.
C'est net et précis, avec le jeu de clavier raffiné de Riley Osbourn et la guitare cinglante de Shepherd, mais aussi beaucoup d'amour et de respect. Il ne s'agit pas seulement de Blues, il s'agit de vivre pour en jouer.
Parmi les points forts, on trouve une version enjouée de "Sell My Monkey" de B.B. King , la ballade Blues "Deja Voodoo" et la version torride de "I'm a King Bee" de Slim Harpo qui conclut le concert.
"Live! In Chicago' est l'album d'un musicien fier et honoré de jouer le Blues avec certains de ses héros Et il est vraiment Rock.

[alcat01]

Joe Satriani 1992 - The Extremist

Genre: Hard Rock, Instrumental

Producteur, mixé par – Andy Johns, Joe Satriani

"The Extremist" de Joe Satriani, sorti en 1992, est un album fantastique, centré sur la guitare. La musicalité de tous les musiciens est remarquable avec une guitare puissante et entraînante.
Sur "Rubina's Blue Sky Happiness", Satriani offre à l'auditeur une acoustique vraiment agréable pour changer le rythme. Ce morceau est entrecoupé de sons électriques et acoustiques, et Nicky Hopkins est au piano. La guitare acoustique revient sur le morceau "Tears In The Rain" qui met en scène Joe seul avec guitare et synthé et c'est vraiment magnifique. C'est malheureusement le morceau le plus court du disque.
Dans l'ensemble, c'est un album très satisfaisant qui s'intègre bien à d'autres musiques instrumentales centrées sur la guitare.

[alcat01]

Judas Priest 1976 - Sad Wings Of Destiny

Pochette de l'album Judas Priest - Sad Wings Of Destiny

Genre: Heavy Metal, Hard Rock

Producteur – Judas Priest, Max West
Basse – Ian Hill
Batterie – Alan Moore
Guitare – KK Downing
Guitare, piano – Glenn Tipton
Chant – Robert Halford

"Sad Wings Of Destiny" de Judas Priest, paru en 1976, est du jamais entendu pour l'époque. L'agressivité se joint à l'émotion vocale et musicale et la diversité des titres est absolument saisissante d'ambiances en tout genres.
Les riffs et les duels de guitares et les vocaux sont agressifs et posés.
Ce disque est à titre d'exemple aussi indispensable que le premier album d'Iron Maiden, cest une vraie tuerie.
Chaque chanson est cohérente et s'enchaine parfaitement avec celle qui suit ou qui précède. Les prouesses vocales sont époustouflantes.
C'est un album recommandé.

[alcat01]

Patti Smith Group 1976 - Radio Ethiopia

Genre: Garage Rock, Art Rock

Producteur – Jack Douglas
Batterie, percussions – Jay Dee Daugherty
Guitare, basse, chant – Lenny Kaye
Guitare, basse – Ivan Kral
Claviers, synthétiseur – Richard Sohl
Chant, guitare – Patti Smith

Sur "Radio Ethiopia" du Patti Smith Group, sorti en 1976, le producteur Jack Douglas a donné au groupe un son plus Hard Rock, notamment sur les morceaux d'ouverture "Ask the Angels" et "Pumping (My Heart)", qui semblent destinés aux radios Rock. Mais le morceau-titre est une extravagance de guitare de dix minutes qui rapproche le primitivisme délibéré du groupe du Thrash amateur.
Ailleurs, Patti répéte les incursions Reggae et les superpositions vocales qui avaient rythmé "Horses" sur "Ain't It Strange" et "Poppies" mais ces efforts ont été moins efficaces que la première fois.
"Radio Ethiopia" ressemble à un album schizophrène dans lequel les nombreux éléments qui avaient si bien fonctionné ensemble sur "Horses" semblent désormais incompatibles.
Patti et son groupe semblent avoir rencontré le même problème de développement que les Punks, à mesure qu'ils apprenaient leur métier et que leurs compétences s'installaient, ils ont perdu une partie de l'absence de conscience de soi qui avait rendu leur musique si attrayante...

[Cooltrane]

j'ai bien aimé ré-entendre Rocka Rolla, car cela devait faire > 40 ans que je ne l'avais pas écouté (depuis que je m'en étais débarrassé durant les 80's). Priest est un groupe que j'ai arrêté de suivre lorsqu'ils ont suivi la NWOBHMB (et en sont devenu une figure de proue) avec British Steel.

Judas Priest 1976 - Sad Wings Of Destiny

j'ai eu une version ultra-rare , tellement fine qu'elle est devenue transparente à force de passer le diamant dessus

[alcat01]

Thunderclap Newman 1970 - Holliwood Dream

Genre: Psychedelic Rock

Producteur – Pete Townshend
Piano -- Andy Newman
Lead guitare, basse -- Jimmy McCulloch
Guitare, batterie, chant -- Speedy Keen

En 1970, Thunderclap Newman a été à deux doigts de devenir les 'nouveaux Beatles'.
L'album "Holliwood Dream" s'est flétri quelque peu depuis.
Le Hit "Something in the Air" n'a pas pris une ride et, à travers l'album de 12 titres, le génie du trio est indéniable.
Le véritable joyau, cependant, est "Wilhemina", qui sonne comme un morceau de mirliton rimé et déjanté sur un air enfantin, mais qui contient aussi l'un des solos de guitare psychédélique les plus dramatiques.
En conclusion, il y a eu tellement de groupes qui sont sortis de l'ombre pour être qualifiés de 'plus grand secret' jamais révélé et Thunderclap Newman est l'un des rares à mériter ce surnom.

[lienard]

Avec un petit coup de main de Townshend si j'ai bonne mémoire ..

[alcat01]

Exact, comme producteur!...

[alcat01]

Monster Mike Welch 2005 – Cryin' Hey ! Monster Mike Welch Plays The Blues

Genre: Blues

Producteur -- Monster Mike Welch
Contrebasse, basse électrique – Michael "Mudcat" Ward
Batterie – Warren Grant
Guitare – Nick Moss
Piano – Anthony Geraci
Lead guitare, chant – Monster Mike Welch

Monster Mike Welch a sorti, en 2005, un album efficace et réalisé sérieusement, 'Cryin' Hey ! Monster Mike Welch Plays The Blues", enregistré avec une intention aiguë, de l'intensité et de la luminosité.
Welsch a mûri en tant que musicien et cet enregistrement de treize titres le prouve. Il est soutenu par un groupe d'excellents musiciens expérimentés qui connaissent vraiment tous les secrets du Blues et forment un groupe très professionnel: le bassiste Michael 'Mudcat' Ward et le pianiste Anthony Geracy jouaient depuis une trentaine d'années, ensemble dans le groupe de Sugar Ray, The Bluetones, et ils avaiennt également accompagné de grands artistes tels que Walter Horton, Luther Johnson Jr ou Paul Oscher.
Le guitariste Nick Moss, l'une des nouvelles célébrités du Blues de Chicago, intervient en tant que musicien invité dans trois chansons.
'Cryin' Hey ! Monster Mike Welch Plays The Blues" est un disque cool et gratifiant interprété avec une grande et intense émotion musicale.

[alcat01]

Blondie 1976 - Blondie

Genre: New Wave, Punk

Producteur – Craig Leon, Richard Gottehrer
Basse – Gary Valentine
Batterie – Clem Burke
Guitare – Chris Stein
Orgue [Farfisa], Piano [Rmi], Grand Piano, Synthétiseur [Roland] – James Destri
Photographie par – Shig Ikeida *
Chant – Deborah Harry

La New Wave consistait à reconfigurer et recontextualiser les formes Pop / Rock simples des années 50 et 60 de manière nouvelle, ironique et agressive, et Blondie, y a ajouté une touche archaïque des années 70 et s'y est parfaitement adapté.
L'arme secrète du groupe, déployée de plus en plus au cours de sa carrière, était un chevauchement Pop astucieux.
Les chansons "X Offender" et "In the Flesh" ont le ton 'dur à cuire au cœur tendre' des Shangri-Las.
Le chant de Deborah Harry, alliant ferveur rock et charme de départ, renforce cette ambiance, tout comme le son énergique et trash du groupe.
Cet album, éponyme, sorti sur le label indépendant Private Stock, ne connut pas un grand succès, mais servit de modèle pour l'avenir.
[media]
[/media]

[alcat01]

Kenny Wayne Shepherd Band 2011 – How I Go

Genre: Blues Rock

Producteur – Jerry Harrison, Kenny Wayne Shepherd
Choeurs – Pat Hodges, Stephanie Spruill
Basse – Nathan East, Scott Nelson, Tommy Shannon
Batterie – Chris "Whipper" Layton
Cors – Fil Lorenz, Marc Baum, Rich Armstrong
Claviers, orgue [B-3] – Riley Osbourn
Guitare solo, chant – Kenny Wayne Shepherd
Chant principal – Noah Hunt

Avec l'aide des co-auteurs Mark Selby et Tia Sellers ("Blue on Black"), ainsi que Zac Maloy et Danny Tate, Kenny Wayne Shepherd tourne à plein régime, soutenu par Double Trouble de Stevie Ray Vaughan, le bassiste Tommy Shannon et le batteur Chris "Whipper" Layton!...
Le chanteur Noah Hunt avec sa voix douce et émotive s'harmonise avec les aigus brûlants de la guitare de Kenny. Kenny chante en solo sur deux titres: "Cold" et "Who's Gonna Catch You Now", sur lequel Hunt vole la vedette avec ses harmonies plus graves.
Les reprises sont interprétées avec brio et passion, notamment "Yer Blues" des Beatles, "Oh Pretty Woman" d'Albert King et une interprétation endiablée du "Backwater Blues" de Bessie Smith, qu'il faut vraiment entendre pour y croire. Le groupe a réussi à transformer un standard de Blues du Delta de 1927 au piano en un Rock détonnant de 7 minutes...
Les titres originaux sont également d'une qualité quasi exceptionnelle, notamment le titre d'ouverture "Never Looking Back" et le Rock percutant "Come On Over". "Heat of the Sun" et "Anyway The Wind Blows" sont également des moments forts, émouvants et solennels.
"How I Go" est une écoute absiolument incontournable.

[alcat01]

Joe Satriani 1993 - Time Machine

Producteurs – Joe Satriani , John Cuniberti
Basse – Joe Satriani, Matt Bissonette, Stuart "Stu" Hamm
Batterie – Gregg Bissonette, Jeff Campitelli, Jonathan Mover
Guitare – Joe Satriani
Claviers – Joe Satriani, Phil Ashley

"Time Machine" est un coffret double CD de Joe Satriani sorti en 1983.
Le premier disque réédite quatre titres du EP de 1984, tout en présentant neuf nouveaux morceaux studio et une jam session décontractée.
Le deuxième disque rassemble 14 des meilleures performances live de Satriani. Parmi les nouveautés, on trouve l'enthousiaste "Time Machine", le franc mais percutant "Mighty Turtle Head", le percutant "Dweller on the Threshold", ainsi que "Banana Mango II", un nouveau morceau complémentaire à la réédition de "Banana Mango".
À noter également "Speed ​​of Light", une autre de ses chansons de Surf emblématiques, et "Baroque", un magnifique morceau acoustique. "Woodstock Jam", d'une durée d'environ 16 minutes, est intéressant sur une courte durée, mais elle a tendance à s'éparpiller.
Néanmoins, ce coffret constitue un excellent point de départ pour les nouveaux fans et offre également une nouvelle expérience aux fans de longue date.

[alcat01]

Judas Priest 1978 - Stained Class

Genre: Heavy Metal

Producteur – Dennis Mackay, James Guthrie, Priest Judas
Basse – Ian Hill
Batterie – Les Binks
Guitare – K.K. Downing
Guitare, chant – Glen Tipton
Chant – Robert Halford

"Stained Class" marque l'apogée de l'influence de Judas Priest, établissant le modèle sonore de la nouvelle vague de Heavy Metal Britannique plus que tout autre enregistrement.
Le groupe concrétise son identité et il propulse le genre vers de nouveaux sommets de puissance, de vitesse, de musicalité et de malveillance.
Ses racines Blues Rock ont ​​été quasiment effacées et les textures plus douces et les ballades gothiques des albums précédents ont également largement disparu. La seule exception est le chef-d'œuvre morbide "Beyond the Realms of Death", sur lequel le groupe parvient enfin à intégrer les ballades dépressives de chansons comme "Epitaph" et "Last Rose of Summer" à leur côté metal.
N.B.: La reprise de Spooky Tooth, "Better by You, Better Than Me", a inspiré le ridicule procès de 1989-1990 concernant le pacte de suicide de deux adolescents du Nevada; le groupe aurait intégré le message subliminal enregistré à l'envers: "Fais-le". Au-delà de l'incroyable invraisemblance, on comprend aisément pourquoi "Stained Class" a pu susciter de telles projections hystériques.
C'est l'œuvre lyrique la plus sombre de la carrière du groupe, thématiquement obsédée par la mort, la violence et la conquête.
Certes, on y trouve des cris de guerre comme "White Heat, Red Hot", des cauchemars horribles comme "Saints in Hell", et des éléments fantastiques avec les monstres extraterrestres d'"Invader" et le classique Rock d'ouverture "Exciter".
Mais le groupe reste philosophe aussi souvent qu'à son tour. Le morceau-titre, sinueux et tortueux, adopte la vision biblique de l'homme comme une créature déchue et désespérée, dominée par ses instincts les plus bas, "Savage" dépeint les colonisateurs violents comme les véritables sauvages, et "Heroes End", le morceau final, déplore les nombreuses légendes nées de morts prématurées.
Au final, ce qui cimente véritablement la morbidité célébrée de "Stained Class", c'est l'atmosphère sinistre créée par la musique elle-même.
Si la complexité globale de l'album est inégalée dans le catalogue du groupe, les chansons ont néanmoins un impact viscéral énorme: Les tempos ont souvent été accélérés jusqu'à atteindre des vitesses dignes du Punk, et contrairement aux albums précédents, l'adrénaline est omniprésente.
On ne saurait trop insister sur l'impact que "Stained Class" a eu sur la quasi-totalité du Heavy Metal qui lui a succédé, et il reste la plus grande réussite de Judas Priest.

[alcat01]

Patti Smith Group 1978 - Easter

Genre: New Wave, Art Rock

Producteur – Jimmy Iovine
Batterie, percussions – Jay Dee Daugherty
Guitare, basse, chant – Ivan Kral
Guitare, basse, chant – Lenny Kaye
Claviers, synthétiseur – Bruce Brody
Chant, guitare – Patti Smith

Pour Patti Smith, "Radio Ethiopia" avait été l'album de la déception.
En 1978, elle a sorti l'album "Easter" qui fut une autre paire de manches.
Ce coup-ci, les bonnes critiques pleuvent et le succès public tant désiré est enfin là!
Grâce à Bruce Springsteen qui leur donna la clé du succès avec le cultissime "Because the Night", superbe hymne à l'abandon sexuel, avec peut-être les plus belles paroles de l'histoire du Rock.
C'est la chanson la plus connue de Patti, la seule que connaissent les radios, celle reprise aussi bien par Kim Wilde que par Sonic Youth, Garbage ou 10,000 Maniacs.
Si Patti est devenue une si grande artiste, c'est parce qu'elle ne s'enferme pas dans un élitisme musical stérile et ne se trahit pas pour plaire au plus grand nombre. Fidèle à elle-même, ses poèmes reflètent toujours ses passions de toujours: Rimbaud et le christianisme, comme le prouve le titre-même de l'album et le deuxième single qui en est issu, "Privilege (Set Me Free)", qui contient un passage en spoken-word du Psaume 23 de l'Ancien Testament.
"Space Monkey" est envoûtante, c'est la seule chanson où Richard Sohl joue du clavie, avec à ses côtés Allen Lanier de Blue Öyster Cult. Et la très belle balade "We Three" est injustement coincée dans l'ombre de "Because the Night" pour l'éternité.
Les deux derniers morceaux ne sont pas vraiment du même niveau.
En conclusion, "Easter" est l'album de l’éphémère, celui où le groupe a réussi à synthétiser sa vision artistique en un succès critique et commercial, avant le changement de cap à venir. De par cela, c'est peut-être l'album le plus abouti de la première période de Patt et, en un sens, certainement son meilleur.

[alcat01]

Don Covay And The Jefferson Lemon Blues Band 1972 - Different Strokes Different Folks

Genre: Funk / Soul, Blues

Producteur – Don Covay

Don Covay a signé avec le petit label Janus en 1971 avec l'album "Different Strokes for Different Folks". Considéré comme une nouvelle collaboration avec le Jefferson Lemon Blues Band, le disque a été en grande partie enregistré à Muscle Shoals. Covay est en grande forme du début à la fin, mais musicalement, l'album est particulièrement éclectique, reflétant tous les genres musicaux.
Varier la musique est souvent considéré comme un défaut, mais cette fois, il est bien difficile de comprendre ce que Covay cherche à prouver.
Chanson pour chanson, l'album est assez impressionnant, l'artiste démontrant qu'il est aussi à l'aise avec le Funk, le Gospel, la Soul conventionnelle et même des morceaux à dominante Rock.
Il est difficile de choisir parmi les dix morceaux, mais trois d'entre eux semblent au dessus du lot: la ballade "In the Sweet Bye and Bye", le morceau brut "If There's a Will, There's a Way" et le single aux saveurs Stax, "Sweet Thang"...

[alcat01]

Monster Mike Welch 2007 – Just Like It Is

Genre: Electric Blues

Basse, contrebasse – Brad Hallen
Batterie – Mark Teixeira
Claviers – Anthony Geraci
Chant, guitare – Monster Mike Welch

Mike Welch maîtrise parfaitement le Blues et il écrit de bonnes chansons, explorant une grande variété de styles avec un son et une technique de guitare magnifiques, également.
Cela évoque immédiatement Cream, mais avec un chant plus soutenu et une plus grande attention portée au public, c'est-à-dire à la Soul que seul le Blues peut générer.
Mike raconte des histoires de manière intelligible, sur fond de basses et de batteries lourdes. Les claviers servent de messager entre les lignes rythmiques et les lignes principales, les reliant l'une à l'autre selon les besoins.
Onze des treize morceaux présentés sont des originaux. Ses compositions n'ont rien à envier à l'incontournable "Love That Burns" de Green / Adams, mais aussi à "I Got a Strange Feeling", écrit par un des maîtres du Blues d'après-guerre, Willie Dixon.
"Just Like It Is" est un excellent album qu'il faut écouter absolument!

[alcat01]

Kenny Wayne Shepherd Band 2014 – Goin' Home

Genre: Blues Rock

Producteur, chant, guitare – Kenny Wayne Shepherd
Choeurs – Mollie Corbett, Sara Patronella, Sereca Henderson
Basse – Tony Franklin
Batterie – Chris "Whipper" Layton
Cors – George Hancock, Stefan Poole
Claviers – Riley Osbourn
Chant – Noah Hunt

"Goin' Home" de Kenny Wayne Shepherd est un album de reprises de Blues.
Kenny a procédé à de sérieuses rénovations dans le songbook de nombreux grands noms du Blues. La plupart de ces classiques sonnent d'aillieurs meilleurs que jamais.
Les artistes invités sont incontestablement louables et extrêmement talentueux, témoignant de la haute estime que les plus grands de l'industrie lui tiennent.
Noah Hunt est un véritable chanteur de Blues et il est intéressant de l'entendre tenir le micro en duo avec certains des meilleurs chanteurs du moment. Chris Layton est l'un des meilleurs batteurs du monde actuels, Tony Franklin montre pourquoi il a participé à plus d'albums que n'importe quel autre bassiste et Riley Osbourn est un as du clavier.
Kenny est devenu l'un des meilleurs guitaristes, un chef d'orchestre talentueux et même un producteur de disques du secteur actuel.
Les sceptiques devraient réécouter objectivement les originaux de tous les titres de "Going Home", puis réécouter des reprises ou des albums hommage de grands noms du Blues, comme "From The Cradle" d'Eric Clapton et "Muddy Waters Blues" de Paul Rodgers, et les comparer à "Goin' Home" car la performance de Kenny est cent fois supérieure à celle de Clapton et surpasse largement celle, très compétente et sincère, de Rodgers...

[alcat01]

Joe Satriani 1995 - Joe Satriani

Genre: Blues Rock, Hard Rock, Prog Rock

Producteur – Glyn Johns
Basse – Joe Satriani, Nathan East
Batterie – Manu Katche
Guitare solo, chant – Joe Satriani
Guitare rythmique – Andy Fairweather Low, Joe Satriani

Joe triani se laisse aller au Blues sur son disque éponyme sorti en 1995.
Ce n'est pas complètement Blues, mais presque.
"Cool" est un morceau d'ouverture rythmé, "If" est un morceau Hard Rock, mais la plupart des chansons sont de bons morceaux de Blues.
Les points forts sont "Killer Bee Bop" et "Moroccan Sunset", qui ont l'instrumentation la plus vive, les solos les plus fluides et peut-être globalement la plus rapide. C'est peut-être pour cela qu'elles sortent du lot. "Closer Sittin' 'round" ressort également avec ses mélodies distinctives.
"Slow Down Blues" offre un joli contraste, étant un Blues lent et prolongé, semblable à une version instrumentale d'une ballade classique de Led Zeppelin.
N.B.: "Look My Way" est le seul morceau vocal et c'est le plus faible.
"Joe Satriani" est un excellent travail de l'une des figures les plus marquantes du Rock instrumental à la guitare, un album incontournable.

[alcat01]

Blondie 1977 - Plastic Letters

Genre: New Wave, Punk, Rock & Roll, Power Pop

Producteur – Richard Gottehrer
Basse, guitare rythmique – Frank "The Freak" Infante
Batterie, chœurs – Clement Burke
Piano à queue, orgue, synthétiseurs, cordes, chœurs – James Destri
Guitare solo, basse, vibraphone – Chris Stein
Chant – Deborah Harry

"Plastic Letters" de Blondie,sorti en 1977,est un exemple classique d'une certaine déprime.
Il semble se composer de restes, l'écriture ne sortant jamais de l'oubli et se limitant à des morceaux vraiment banals. La production, toujours signée Richard Gottehrer, est pourtant une fois de plus brillante et percutante,mais au service d'un matériel de qualité inférieure,elle ne suffit pas à elle seule à sauver l'album.
Les deux exceptions à cette médiocrité générale sont "Denis",une reprise du Hit "Denise" de Randy & the Rainbows de 1963, pour lequel Deborah Harry chante un couplet en français afin de justifier le changement de nom et de genre, et "(I'm Always Touched by Your) Presence, Dear", écrite par Gary Valentine qui avait quitté Blondie peu avant l'enregistrement de l'album.Grâce à ces deux chansons,l'album a connu un succès commercial, du moins à l'étranger.
Le label Britannique Chrysalis Records racheta Private Stock,ce qui offrit à Blondie une meilleure distribution et une stratégie marketing internationale plus ciblée.
Résultat: "Denis" les propulsa en Europe, se hissant presque en tête des Charts Britanniques,suivi de "(I'm Always Touched by Your) Presence, Dear",l'album atteignant également le Top 10.
Aux États-Unis, Blondie finit par entrer dans les Charts et atteindre le Top 100. Le problème d'écriture ne semblait pas de bon augure, mais ils adopterunt une approche radicalement différente sur le prochain album.

[alcat01]

Judas Priest 1978 - Killing Machine

Genre: Heavy Metal

Producteur – James Guthrie
Coproducteur – Judas Priest
Basse – Ian Hill
Batterie – Les Binks
Guitare – Glenn Tipton, K.K. Downing
Chant – Robert Halford

"Killing Machine" de Judas Priest, sorti en 1978, est un album de transition entre la complexité progressiste de "Stained Class" et le Rock de stade plus commercial de "British Steel".
Judas Priest s'impose en créant un Heavy Metal moderne en portant des tenues de cuir cloutées qui rappellent la sous-culture biker mais qui proviennent en réalité des clubs gays SM.
Le groupe rend ses chansons plus concises et immédiates, avec des structures plus simples et moins de subtilités sous-jacentes, tout en conservant largement son agressivité caractéristique de l'époque.
"Stained Class" avait été l'album de la mort, "Killing Machine" est celui du sexe: "Delivering the Goods", le morceau-titre, "Burnin' Up" et "Evil Fantasies" sont tous chargés d'images SM, tandis que "Running Wild" est un hymne à la vie nocturne, et "Before the Dawn" une ballade morose et déchirante qui, dans son contexte, représente le revers de la médaille de toute cette sensualité.
N.B.: On y trouve une reprise brillamment réinventée, le groupe transformant "The Green Manalishi (With the Two-Pronged Crown)" de l'époque classique du Peter Green's Fleetwood Mac, en un groove lourd et sinistre.
Les implications les plus inquiétantes pour l'avenir viennent de "Take on the World", un morceau déjanté et chanté en chœur dans les stades qui a offert au groupe son premier Hit Britannique.
Malgré quelques faux pas, "Killing Machine" clôt la première période de Judas Priest, qui est l'un des groupes de Heavy Metal les plus influents jamais enregistrés. Le flot de talents NWOBHM qu'ils avaient inspiré était sur le point de se déverser sur le public amateur de disques, et le groupe était désormais déterminé à en récolter les fruits.