Producteur – Martin "Farmer" Birch
Basse – Steve Harris
Batterie – Clive Burr
Guitare solo – Adrian Smith, Dave Murray
Chant – Bruce Dickinson
"The Number of the Beast" marque la naissance d'Iron Maiden, une machine à Metal implacable propulsée vers de nouveaux sommets par l'arrivée de Bruce Dickinson, l'ancien leader de Samson.
La performance lyrique de Dickinson a contribué à propulser le groupe dans la stratosphère.
"The Number of the Beast" a fait d'Iron Maiden le groupe de prédilection des puristes en quête d'un Metal sans compromis.
Le groupe a repris le modèle que Judas Priest avait créé à la fin des années 70 et il a poussé le tout plus vite et plus fort.
L'intensité de l'album est constante, la technique musicale est sans égale pour l'époque car doté d'un chanteur capable de chanter une mélodie avec une virtuosité remarquable. L'écriture de Steve Harris devient plus ambitieuse, abandonnant largement la violence urbaine d'antan au profit de thèmes épiques, tirés de l'histoire, de la science-fiction et de l'horreur.
Bien que certains moments de "The Number of the Beast" soient nettement plus forts que d'autres, l'album dans son ensemble représente un sommet pour le Heavy Metal, trouvant l'équilibre parfait entre une mélodicité accessible et une technique et une intensité exigeantes.
Tout s'est parfaitement mis en place pour Iron Maiden, et l'album est devrnu une pierre angulaire du genre.
Oui, une pierre angulaire du genre, c'est ainsi que l'on peut qualifier cet album même si je pense que l'aboutissement suprême sera atteint deux ans plus tard avec Powerslave notamment via ces morceaux emblématiques que sont Rime Of The Ancient Mariner, Powerslave, Aces High et la tournée (que je verrai dans ce lieu minable que l'on appelait l'Espace Balard) qui donnera lieu au mythique double live Live After Death. Sinon, il y a eu une réédition de l'album en 2022 avec en bonus le concert intégral qui avait été donné à l'Hammersmith Odeon de Londres le 20 mars 1982.
Merci pour le renseignement!
Je sens que là, tu es parti pour réécouter la disco dans l'ordre chronologique.
Oui, une pierre angulaire du genre, c'est ainsi que l'on peut qualifier cet album même si je pense que l'aboutissement suprême sera atteint deux ans plus tard avec Powerslave notamment via ces morceaux emblématiques que sont Rime Of The Ancient Mariner, Powerslave, Aces High et la tournée (que je verrai dans ce lieu minable que l'on appelait l'Espace Balard) qui donnera lieu au mythique double live Live After Death. Sinon, il y a eu une réédition de l'album en 2022 avec en bonus le concert intégral qui avait été donné à l'Hammersmith Odeon de Londres le 20 mars 1982.
Merci pour le renseignement!
Je sens que là, tu es parti pour réécouter la disco dans l'ordre chronologique.
Pas vraiment!
Je n'ai gardé Iron Maiden que jusqu'à "Seventh Son of a Seventh Son" de 1988.
Les suivants, je m'en suis lassé!..
Je sens que là, tu es parti pour réécouter la disco dans l'ordre chronologique.
Pas vraiment!
Je n'ai gardé Iron Maiden que jusqu'à "Seventh Son of a Seventh Son" de 1988.
Les suivants, je m'en suis lassé!..
J'ai acheté les suivants "par habitude" mais force est d'avouer que la baisse de qualité s'est pour moi opérée bien plus tôt avec entre autres Somewhere In Time qui à mon humble avis, a créé une rupture manifeste avec ce qui avait été fait auparavant. Ajouts de claviers et recherche de refrains plus accrocheurs (Wasted Years...) ont fait avancer le groupe vers quelque chose de plus.........."commercial". Ce fut d'ailleurs la politique de beaucoup groupes à l'époque afin d'étendre leur champ d'action. Certains ont réussi (Def Leppard, Whitesnake), d'autres, non (Saxon).
Producteur – Gary Nicholson
Producteur exécutif – Robert Woods
Choeurs, Chant [Vocal] – Mark Stutso
Basse – Michael Rhodes, Steve Mackey
Batterie – Lynn Williams, Tom Hambridge
Guitare, guitare rythmique – Kenny Greenberg
Harmonica, chœurs – Jimmy Hall
Claviers – Gary Nicholson
Guitare solo, guitare slide, chant – Jimmy Thackery
Piano, orgue [orgue Hammond] – Kevin McKendree
Jimmy Thackery joue toujours une musique entraînante, idéale pour la scène, mais l'album "Healin' Ground" lui rend justice.
Il peut danser avec les meilleurs comme il le montre sur le morceau d'ouverture débonnaire, "Let the Guitar Do the Work", jouer un instrumental époustouflant, "Fender Bender", ou tout simplement du Rock pur et dur, "Devil's Toolbox", et sa musique est teintée d'humour sur "A Shot in the Dark" d'Henry Mancini comme une sorte de Surf Blues.
Ce n'est pas une musique vraiment subtile, mais elle est d'une efficacité redoutable, et Thackery est un professionnel suffisamment expérimenté pour ne pas tomber dans l'excès avec ses solos.
Thackery est un excellent musicien et chanteur. Et le morceau "Can't Lose What You Never Had" de Muddy Waters lui offre l'opportunité de montrer ses puissants talents de slide guitare.
Producteur – Mike Oldfield
Cuivres – The Hereford City Band
Violoncelle – David Strange
Batterie [Tambours africains] – Eddie Tatane, Ernest Mothle, Julian Bahula, Lucky Ranku
Harpe, guitare électrique, basse acoustique, basse électrique, guitare acoustique, guitare douze cordes, guitare classique, mandoline, bodhrán, bouzouki, banjo, épinette, piano à queue, orgue électrique, synthétiseur, glockenspiel, percussions – Mike Oldfield
Cornemuses de Northumbrie – Herbie
Flûte de Pan – Terry Oldfield
Flûte à bec – Leslie Penning
Timbales [Tympani] – Pierre Moerlin
Trompette – Don Blakeson
Chant – Bridget St John, Clodagh Simonds, Sally Oldfield, The Penrhos Kids
Après le succès de "Tubular Bells", Mike Oldfield a dû relever de nombreux défis lors de l'enregistrement de son album, "Ommadawn".
C'est un album conceptuel destiné à être vécu comme un voyage en continu. Puisant dans ses souvenirs d'enfance, Oldfield a combiné des influences celtiques, africaines, et des influences folkloriques, utilisant des instruments comme le bodhrán et les tambours africains pour créer un son riche.
"Ommadawn" est une exploration profonde des émotions, passant du chagrin (mort de sa mère) à la guérison et à la résilience. Le titre, inspiré du mot Irlandais amadán (qui signifie "fou") suggère l'innocence et l'ouverture, invitant les auditeurs à partager l'histoire et les expériences personnelles d'Oldfield.
L'album est à la fois intime et universel, capturant les thèmes de la mémoire et de la perte tout en transformer la douleur en beauté.
En fin de compte, "Ommadawn" est un merveilleux morceau de musique qui met en valeur la profondeur artistique d'Oldfield et sa capacité à transmettre des émotions profondes à son œuvre.
Producteur – Bonnie Raitt, Mitchell Froom, Tchad Blake
Basse, basse acoustique – James "Hutch" Hutchinson
Choeurs – Bonnie Raitt, Georges Marinelli , Jon Cleary, Ricky Fataar
Batterie, percussions – Ricky Fataar
Guitare électrique, guitare acoustique – George Marinelli
Claviers, piano, piano électrique [Wurly], orgue électrique [B3], clavinet, synthétiseur [Moog], synthétiseur – Jon Cleary
Mandoline – George Marinelli
Chant [Duo] – Jon Cleary
Chant, guitare slide – Bonnie Raitt
Avec son groupe itinérant, Bonnie Raitt offre des performances variées et saisissantes. Jon Cleary, nouveau venu dans la formation, joue un rôle central car son piano propulse le groove enflammé de la Nouvelle-Orléans sur "Fool's Game", le Funk urbain et ostentatoire de "Monkey Business", et le Blues poussiéreux ponctue la texture acoustique de "No Gettin' Over You".
Le matériel, puisé auprès d'auteurs-compositeurs américains et africains, ainsi que quelques compositions originales, se prête davantage à l'interprétation vocale qu'à la rhétorique directe. Le chant de Bonnie n'a jamais été aussi précis, notamment sur le morceau introspectif qui donne son titre à l'album et sur le dernier morceau, "Wounded Heart", un duo époustouflant enregistré en une seule prise avec le claviériste Benmont Tench.
Lors de ces performances, Bonnie surpasse ses propres standards en interprétant des paroles sans compromettre son timbre puissant. Pour contrebalancer ces moments de réflexion, de nombreux morceaux plus torrides se concentrent également sur le chant, mais avec un accompagnement de guitare exceptionnel, notamment les riffs de Steve Cropper sur le discret "Time of Our Lives", aux accents memphis, et les rythmes gras qui animent le groupe tout au long de "Gnawin' on It". Un jeu de guitare slide incendiaire réchauffe certains passages de ce morceau et de plusieurs autres, avec la participation d'une autre légende de la slide, Roy Rogers, sur le lascif "Gnawin' on It".
Pourtant, "Silver Lining" est au final une vitrine pour un chant exceptionnel et des chœurs captivants. C'est aussi une étape importante dans la transition de Bonnie, du statut de guitariste de Blues à celui d'artiste aux horizons plus larges.
Producteur – Martin "Marvin" Birch
Basse – Steve Harris
Batterie – Nicko McBrain
Guitare solo – Adrian Smith, Dave Murray
Chant – Bruce Dickinson
"Piece of Mind" marque les débuts de ce que beaucoup considèrent comme la formation définitive d'Iron Maiden, avec l'arrivée du nouveau batteur Nicko McBrain.
La capacité de celui-ci à reproduire les motifs complexes des riffs de guitare et de basse confère au groupe une unité d'ensemble homogène. Même Steve Harris, dont les lignes de basse chargées n'étaient jamais vraiment orientées groove, ne s'est jamais senti aussi intégré au son global. Peut-être qu'une partie de ce sentiment vient du rythme moins effréné; le tempo moyen a quelque peu ralenti par rapport à l'album précédent, et les influences Punk encore présentes ont été complètement éradiquées.
On retrouve quelques morceaux plus sombres et plus Heavy. On bénéficie également d'une plus grande implication de Bruce Dickinson et d'Adrian Smith qui s'impliquent beaucoup plus dans l'écriture des chansons, dont les thèmes sont parfaitement en phase avec la narration épique de Steve Harris.
La plupart des chansons sont inspirées par le cinéma ou la littérature, qu'il s'agisse d'histoire, de mythologie, de science-fiction ou de fantasy. Pas moins de quatre chansons parlent de batailles et de guerriers, et deux autres de vol, soulignant l'ampleur dramatique recherchée par le groupe.
La pièce maîtresse est "The Trooper", un classique intemporel du genre, qui intègre le riff solo harmonisé le plus mémorable de Murray et Smith, ainsi que ce rythme galopant caractéristique. Une réinterprétation du mythe Grec, "Flight Of Icarus", fut l'autre Hit Britannique, avec un refrain parfaitement planant.
Si "Piece of Mind" est en grande partie considéré comme du Heavy Metal de pointe, il est vrai que la seconde moitié de l'album s'éloigne légèrement de la première. "Quest for Fire" est le morceau le moins apprécié de nombreux fans inconditionnels de ces années glorieuses car la mélodie est plutôt raide et simple, et les paroles parlent d'hommes des cavernes, ce qui rend les opéras de Dickinson un peu ridicules. Les fans déplorent aussi la relative simplicité du conte de samouraï "Sun and Steel".
L'album se termine sur une note puissante et progressive avec "To Tame a Land", une réinterprétation épique de "Dune" de Frank Herbert qui évoque une planète désertique à travers des mélodies de guitare du Moyen-Orient.
"Piece of Mind" est l'album le plus incohérent de la trilogie classique du groupe, mais ses moments forts n'en sont pas moins impressionnants et n'en sont pas moins essentiels pour quiconque s'intéresse, même de très près, au Heavy Metal.
"Good Morning Midnight" de Scott Ellison est vraiment délicieux.
Avec "Sanctified", un morceau aux accents de Nouvelle-Orléans, Ellison prend la route à toute vitesse. Avec Chris Campbell au chant et Marcy Levy aux chœurs, ce groupe, avec Chuck Blackwell à la batterie, la basse funky de Gary Gilmore et le jeu de guitare enflammé d'Ellison, est envoûtant.
Le morceau Soul, "Gone For Good", met en valeur Ellison au chant et à la guitare, avec une présentation radio percutante. Le style Reggae de "Hope & Faith" colle parfaitement au style de Bob Marley. Un morceau vraiment sympa avec un groove parfait, avec Jon Parris à la basse, Danny Timms au B3 et la batterie exceptionnelle de David Teegarden.
Un des meilleurs morceaux est "You Made A Mess (Outta Me)", dans la lignée de "Nickel and a Nail" ou "Thrill Is Gone". Avec Jon Glazer aux claviers, Robbie Armstrong à la batterie, Jon Parris à la basse et le très beau chant et guitare d'Ellison, ce morceau est super.
Sur "Wheelhouse" avec Mike Bennett à la trompette, Steve Ham au trombone, Robbie Armstrong à la batterie, Timms au piano et Parris à la basse et Ellison à la guitare, c'est un instrumental Jazz swing vraiment chaud.
Rock lourdaud, "Big City" frappe vraiment fort et Ellison a du caractère au chant et à la guitare.
Pour conclure la sortie, le morceau shuffle, "When You Love Me Like This", avec un chant solide, une harmonica cool de Jimmy Junior Markham, un excellent beat, avec Ron Martin à la basse et Tim Smith à la batterie, stimulé par des riffs de guitare brûlants d'Ellison donne à ce morceau juste la bonne pression pour conclure un superbe album d'Ellison.
Modifié en dernier par alcat01 le mer. 23 avr. 2025 12:42, modifié 1 fois.
En 1975, après un accueil critique et commercial mitigé pour ses deux premiers albums solo, Columbia Records confia le producteur John Boylan au projet suivant de Roger McGuinn, et Boylan embaucha directement un groupe.
Si les musiciens formèrent une section rythmique solide, apportant un groove précis et énergique aux sessions, McGuinn décida de les laisser contribuer à l'album "Roger McGuinn & Band" au nom de l'esprit de corps, et cela montra malheureusement qu'aucun de ces musiciens n'avait jamais écrit une seule bonne chanson pour un seul groupe de Rock Américainsde référence.
"Roger McGuinn & Band" est un album raté même si la faute ne peut pas être imputée uniquement aux membres du groupe, puisque "Easy Does It" et "Lisa" ne sont pas vraiment réussies.
La production de Boylan n'est pas particulièrement intrusive, le résultat est un peu plus brillant que nécessaire, et les accents Country Rock et Boogie laissent peu de place aux touches Folk qui ont toujours fait la force de McGuinn.
Pourtant, "Born to Rock and Roll" et "Lover of the Bayou" sont de solides compositions de McGuinn qui méritent une plus large diffusion.
Et même si "Roger McGuinn & Band" n'est pas l'un de ses meilleurs albums, il le montre au moins en pleine forme et passionné, entouré d'un bon groupe.
Il n'aurait tout simplement pas dû les laisser écrire la moitié de l'album, c'est tout.
John Lee Hooker est un guitariste et chanteur de Blues Américain. Il s'est fait connaître en interprétant une adaptation à la guitare électrique du Delta Blues qu'il avait développée à Detroit.
"I'm In The Mood" est une bonne compilation de ses meilleurs morceaux tels que "Boogie Chillun", "Hobo Blues" ou encore "Boom Boom".
Je n'ai gardé que cette compilation car j'avoue que je n'aime que modérément cette musique...
