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Firefall 1982 - Mirror Of The World

Genre: Soft Rock

Producteur – Howard Albert, Ron Albert
Saxophone alto – Jeff Kirk
Choeurs, guitare solo, guitare rythmique – Chuck Kirkpatrick
Basse – Greg Overton, Paul Crosta, Richie Goldman
Batterie, chœurs, vibraphone [Vibes] – Scott Kirkpatrick
Guitare solo, guitare rythmique, chant, chœurs – Jock Bartley
Chant principal, chœurs, guitare électrique, guitare acoustique, piano, synthétiseur, basse, vibraphone [Vibes] – John Sambataro

Si le groupe a connu quelques succès notables au sommet des Charts durant son existence, les techniques de production, les boîtes à rythmes et les synthétiseurs trop ternes du début des années 80 contrastent avec l'atmosphère détendue et bienveillante du son Folk de Firefall.
De plus, la plupart des membres du groupe s'étaient déjà séparés, un seul membre original restant en activité.
Il y a encore des moments d'écriture musicale habile, mais ils sont malheureusement rares.
Et même si, d'un point de vue créatif, cet album n'a rien de honteux, le label a décidé qu'il était temps de passer à autre chose...

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Jimmy Thackery & The Drivers 1998 - Switching Gears

Genre: Modern Electric Blues

Producteur – Jim Gaines, Jimmy Thackery
Accordéon – Chubby Carrier
Choeurs – Reba Russell
Basse – Michael Patrick
Batterie – Mark Stutso
Guitare, chant – Jimmy Thackery , Joe Louis Walker, Lonnie Brooks
Piano – Al Gamble
Saxophone – Joe McGlohon

L'album "Switching Gears" de 1998 du guitariste-chanteur Jimmy Thackery déborde largement le cadre du Blues. Guitariste rock et féroce, Thackery est, sans conteste, la star de son disque.
Cependant, les autres membres des Drivers sont solides, et l'accordéoniste Chubby Carrier ( sur "Take Me With You When You Go", une ballade Zydeco) et la chanteuse Reba Russell (sur "Dancing on Broken Glass") sont invités à participer, sans oublier les apparitions remarquées de Lonnie Brooks et Joe Louis Walker.
Du Blues au Rock, avec des touches de Zydeco, de Country, de Pop et de Folk, Thackery se surpasse constamment et donne le meilleur de lui-même à la musique.

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Coco Montoya 2010 - I Want It All Back

Genre: Modern Electric Blues

Producteur – Keb' Mo'
Producteur – Jeff Paris
Choeurs – Jeff Paris, Keb' Mo', Nikki Crawford
Basse – Reggie McBride
Batterie – Gorden Campbell, Stephen Ferrone
Orgue électrique [Hammond B3] – Jeff Paris
Guitare – Jeff Paris
Guitare, chant principal – Coco Montoya
Harmonica – Rod Piazza
Claviers [Kurzweil PC2 Horns] – Jeff Paris
Claviers [Kurzweil PC2 Synth Voices] – Jeff Paris
Percussions – Courtney Branch, Jeff Paris
Piano – Honey Alexander
Guitare rythmique – Keb' Mo'
Saxophone – Paulie Cerra
Saxophone, Soliste [Solo] – Paulie Cerra
Cordes – Jeff Paris

"I Want It All Back" de Coco Montoya penche principalement vers la Soul plutôt que vers le Blues. Élargir l'horizon musical peut être soit destructeur, en déchirant la musique en son cœur, soit constructif, en amenant l'auditeur vers de nouveaux territoires et de nouvelles expériences. Tout dépend de la force de l'émotion. L'émotion sur cet album est puissante et plus profonde que sur tous les précédents enregistrements de Montoya. Le chant est plus clair et plus direct, les solos de guitare sont plus en phase avec la structure et le mouvement du morceau, et les chansons sont plus cohérentes et uniques.
Souvent, lorsqu'un musicien explore de nouveaux horizons, certains y voient une menace pour le passé. Ce sont généralement les fans les plus fervents, et c'est un véritable compliment pour l'artiste que son public soit si satisfait que poursuivre dans la même voie soit un succès.
Que ceux qui craignent que cette nouvelle aventure annule ce que Montoya a fait par le passé se rassurent, les chansons de "I Want It All Back" apporteront sans doute plus de variété à une soirée live de Montoya, et l'inclusion de l'entraînante "Fannie Mae" confirme que le Blues Rock sera le pilier de l'événement.

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Bonnie Raitt - The Glow (1979)

Genre: Blues Rock, AOR, Pop Rock

Producteur -- Peter Asher

En 1975, le style de Bonnie Raitt a commencé à être défini par le producteur Paul Rothchild. "Home Plate" et "Sweet Forgiveness" étaient des ouvertures commerciales inconfortables où la personnalité et le sens de l'humour de Bonnie se perdaient.
Produit par Peter Asher, "The Glow" est sorti en 1979 et on y trouve des grands musiciens comme Danny Kortchmar, Bill Payne et Waddy Wachtel.
Asher a plutôt accentué les côtés bruts de Bonnie et il lui a apporté son vernis de production habituel.
Comme beaucoup de productions d'Asher de l'époque, "The Glow" tire sa force de ses reprises. Bonnie s'attaque à "I Thank You", "Your Good Thing (Is About to End)" et "Bye Bye Baby", en les interprètant avec brio.
"The Boy Can't Help It" n'a pas autant de succès. "You're Gonna Get What's Coming" de Robert Palmer s'y prête parfaitement. Étonnamment, son interprétation de "Sleep's Dark and Silent Gate" de Jackson Browne n'est pas aussi profond que l'excellent album original.
"The Glow" n'est pas un album parfait, mais il illustre parfaitement la musique que Bonnie composait à une période charnière de sa carrière.

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Artimus Pyle Band 1983 - Nightcaller

Genre: Pop Rock

Producteur -- Howard "Buck" Steele
Basse -- Steve Brewington
Batterie -- Artimus Pyle
Claviers -- Russ Milner, John Boerstler
Guitare -- John Boerstler, Russ Milner
Chant -- John Boerstler
Chant principal -- Darryll O. Smith, Karen Blackmon

Pour "Nightcaller", l'Artimus Pyle Band s'est reformé, a recruté du nouveau et a sorti un excellent album Pop Rock.
Avec ses deux chanteurs, Darryl Otis Smith et Karen Blackmon, ainsi que les guitaristes John Boerstler et la nouvelle recrue Rusty Milner, APB déchaîne les passions avec un set de dix chansons originales, alliant style et attrait commercial.
Les invités Steve Porcaro et David Paich de Toto viennent enrichir le son.
Le titre éponyme de "Nightcaller" montre que Karen Blackmon est une excellente chanteuse, avec un son distinctif rappelant Ann Wilson de Heart. "Hoping I'll Find You" et "Only Child" sont des titres de choix, et "Red Hot Light" est très puissant. S'écartant radicalement du son du premier album, "A.P.B.", celui-ci semble mûr pour une diffusion radio.

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Scott Ellison 1997 - Steamin'

Genre: Blues

Producteur – Scott Ellison, Terry Lupton

Scott Ellison est un guitariste passionné par le Blues dès les années 60.
Il a d'ailleurs accompagné le Blueszman Clarence Gatemouth Brown pendant un certain temps.
Dans les années 80, il a joué et tourné avec des artistes comme The Box Tops, The Shirelles, JJ Jackson, The Drifters, The Coasters et Gary "US" Bonds.
C'est dans les années 90 qu'il s'est lancé à son propre compte, et "Steamin'" en est l'un des résultats.
Son jeu de guitare est excellent et cet album est recommandé à tous les amateurs du genre!...

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Alabama 1986 - The Touch

Genre: Folk, Country

Producteur – Alabama, Harold Shedd
Guitare acoustique – Mark Casstevens, Steve Gibson
Basse – Larry Paxton, Mike Brignardello, Teddy Gentry
Batterie – Robert Mater, Mark Herndon, Milton Sledge, Roger Cox, Roger Hawkins
Guitare électrique – Jeff Cook, John Willis, Randy Owen, Steve Gibson
Violon – Robert Hajacos
Claviers – David Briggs
Percussions – Farrell Morris, Charles Buckins
Saxophone – Quitman Dennis
Synthétiseur – Costo Davis

Bien qu'il contienne quelques chansons intéressantes, notamment la chanson-titre, "The Touch" est, certainement, l'album le plus faible d'Alabama à ce jour.
Il reprend la formule des précédents albums du groupe, mais compte tenu de son manque de mélodie et de refrains, il n'a pas grand intérêt.
En 1986, IL a pourtant atteint la première place du classement Billboard Country Albums et la 69e place du Billboard 200.

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Firefall 1994 - Messenger

Genre: Country Rock

Producteur – Jim Mason, Jock Bartley, Tom Gregor
Basse – Mark Andes, Bil Hopkins
Congas – Erik Meyer
Batterie – Tom Gregor
Batterie, timbales, percussions – Sandy Ficca
Flûte – Bray Ghiglia
Claviers – Bray Ghiglia, Jim Waddell, Ken Andrus
Chant principal, chœurs, guitare solo, guitare rythmique [électrique], guitare slide, guitare acoustique, guitare [à cordes aiguës], percussions – Jock Bartley
Chant principal, chœurs, guitare rythmique [électrique], guitare acoustique – Stephen Thomas Manshel, Steven Weinmeister
Percussions – Jamey Bartley
Saxophone, flûte, harmonica, claviers – Daniel Evans Clawson

Après une longue moment, Jock Bartley a réuni Firefall en 1994 et le groupe a enregistré l'album "Messenger".
C'est un album banal comme Firefall en a fait tant, mais écoutable pour les amateurs de genre.
Nous sommes loin des meilleurs opus du grroupe...

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Jimmy Thackery & The Drivers 2000 - Sinner Street

Genre: Modern Electric Blues

Producteur – Jim Gaines, Jimmy Thackery
Choeurs – Reba Russell
Batterie, chœurs – Mark Stutso
Basse électrique, claviers, chœurs – Ken Faltinson
Guitare – Jimmy Thackery
Chant principal – Jimmy Thackery, Mark Stutso
Saxophone, chœurs – Jimmy Carpenter

Sur "Sinner Street", Jimmy Thackery balance un Rock brut, pragmatique et autoritaire, avec une passion et un engagement qui transparaissent à chaque morceau.
Il est, une fois de plus, produit par l'expérimenté Jim Gaines qui, grâce à sa collaboration avec Stevie Ray Vaughan, Albert Collins, Tommy Castro et Santana, maîtrise parfaitement le Blues Rock.
Le son brut et stoner de "Never Enough' et "Lovin' My Money" est contrebalancé par le Funk plus dur de "Grab the Rafters" et le Jazz shuffle plus facile de "Bad News". Le saxophoniste Jimmy Carpenter, nouveau venu, ajoute une touche Soul sur ce dernier morceau, faisant progressivement évoluer le disque vers un territoire plus subtil.
Lorsque le groupe s'aventure dans des eaux troubles, comme sur le groove profond et sombre de la chanson instrumentale éponyme de l'album, Carpenter offre un terrain de jeu rugueux pour le solo brûlant du guitariste. La voix rauque de Thackery reste son principal atout.
Comme pour la plupart des guitaristes de Blues, la chanson est secondaire par rapport à sa présentation, et lorsque Thackery déchaîne sa fureur à peine contenue sur la six cordes, rares sont ceux qui peuvent rivaliser.
Les fans de Blues Rock confirmés dévoreront naturellement ce disque en entier, mais ce disque est aussi idéal pour les novices qui souhaiteraient apprécier l'un des talents les plus méconnus du genre.

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Coco Montoya 2014 - Songs from the road

Genre: Blues

Producteur – Jim Gaines
Basse – Nathan Brown
Batterie, chant – Rena Beavers
Guitare, chant – Coco Montoya
Claviers, chant – Brant Leeper

"Songs From The Road" est un coffret double CD qui met en scène le chanteur et guitariste expérimenté Coco Montoya et son groupe itinérant habituel, pour un excellent concert enregistré à Seattle sur deux soirées en Août 2013 et produit par Jim Gaines.
Ce coffret témoigne de l'excellent répertoire de Coco et a été clairement sélectionné pour offrir aux auditeurs un large aperçu de son talent, avec des chansons choisies parmi l'ensemble de sa carrière, la plupart de ses albums étant représentés.
Coco a participé à l'écriture de sept des morceaux présentés, dont deux avec Doug McLeod (ancien lauréat du Blues Blast Award) et trois avec David Steen. Les reprises incluent inévitablement un morceau d'Albert Collins, car Coco rend toujours hommage à l'homme qui lui a appris à jouer de la guitare et a encouragé ses débuts.
Ce double album illustre toute l'étendue d e son talent et, avec son excellent groupe derrière lui, c'est une écoute absolument divertissante, recommandée à tous ceux qui ont apprécié ses albums studio ou qui débutent dans la musique de Coco.

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Bonnie Raitt 1982 - Green Light

Genre: Rock, Blues, Blues Rock

Producteur – Rob Fraboni
Basse – Ray O'Hara
Batterie, percussions, chant – Ricky Fataar
Claviers – Ian "Mac" McLagan
Chant, guitare – Johnny Lee Schell
Chant, guitare, guitare slide – Bonnie Raitt

Bonnie Raitt a conservé bon nombre des qualités propres à ses disques des années 80: son excellent goût pour le matériel, son penchant pour le mélange des genres Folk, Blues, Country et Rock, et ses interprétations merveilleusement subtiles et toujours captivantes.
"Green Lights" est une nouvelle collection satisfaisante de Rock Roots et de ballades bluesy. L'enregistrement du producteur Rob Fraboni est peut-être un peu trop grand public, manquant de l'étincelle new wave des enregistrements similaires de Dave Edmunds de l'époque, par exemple.
Mais Bonnie dépasse néanmoins les limites de l'enregistrement et livre une bonne collection agréable de Rocks grand public sympathiques avec une touche de Roots.
L'album a de l'esprit et c'est une balade agréable et douce pour ceux qui aiment la direction que prend Bonnie...