Les albums live, vous les aimez comment ?

[Phil]

Option 1 pour moi.

[Cooltrane]

Perso, je préfère que les musiciens choisissent les meilleures versions des morceaux joués sur deux ou trois soirs (un peu comme Made In Japan), car parfois ils se loupent.

[gabuzomeuzomeu]

Perso, je préfère que les musiciens choisissent les meilleures versions des morceaux joués sur deux ou trois soirs (un peu comme Made In Japan), car parfois ils se loupent.

Même avis, et j'ajoute seuls les artistes ressentent pour tel ou tel titre si ils ont été en phase avec le public et au meilleur de leur forme (dixit Andy Partridge et Syd Barrett ) pour sélectionner ce qui sera sur la tracklist éditée !

Une exception à ce choix (de l'avis de USam c'est préférable) pour Yes, chaque date de la tournée fera l'objet d'un pressage, une box ou coffret balèze et chèrot, sans blanc et avec les applaudissements et les sifflets ... très important ... uniquement justifié pour l'intérêt artistique .... enfin on peut les croire !

[Pachy]

Options 1 !

[Elie Köpter]

L'essentiel est que la musique soit bonne.

[Unserious Sam]

Pas fan des "live" en général... Une exception pour "Tokyo Tapes" (Scorpions), "On Your Feet Or On Your Knees" (BöC), "Lotus" (Santana) et deux ou trois autres...

[Harvest]

Même pas Live at Leeds ? Ou le Fillmore de l’Allman Brothers ?

[Jitoma]

Je suis plutôt porté sur les publications dites archival (exemples les dernières sorties d'enregistrements de concerts de Can, en particulier le concert parisien de 1973), mais en général je ne suis pas trop regardant, je les apprécie en tant que tels, c'est-à-dire qu'ils peuvent être trafiqués plus ou moins subtilement, si le résultat est un bon album de rock & roll, je suis content.


Exemple, Got Live If You Want It des Stones, je crois que l'on ne peut guère faire plus malhonnête, en proposant des enregistrements différents selon les éditions, et en incluant deux titres en studio sur lesquels l'on a collé des cris du public, et pourtant j'adore l'énergie dans l'interprétation de certains titres, qui me semblent n'avoir jamais aussi bien sonné qu'ici, Get Off Of My Cloud, Under My Thumb, Satisfaction.


Autre album quelque peu tripatouillé en post-prod, quoique plus adroitement, Live At Leeds des Who, qui reste pour moi le plus grand album live jamais publié. Il restitue l'ambiance de la soirée, le rapport chaleureux entre le groupe et le public, le plaisir de jouer, et l'équilibre entre rage et cohésion. Ex-aequo avec l'autre plus grand album live que j'aie jamais entendu, en revanche, c'est du brut de décoffrage :


Ces dernières années, je me suis beaucoup intéressé à ce qui sort en publications semi-officielles, à partir d'enregistrements radio (ou présentés comme tels), et de fait ces quelques bootlegs sont devenus la principale source d'enregistrements live que j'aie écouté. Ce sont essentiellement des sources brutes, non-retouchées, de qualité sonore inégale, mais il y a parfois de très grands moments de musique. Quelques exemples :







Bon, le plus souvent, faut pas avoir peur des pochettes moches...

[Punker paname]

Jitoma Je suis plutôt porté sur les publications dites archival (exemples les dernières sorties d'enregistrements de concerts de Can, en particulier le concert parisien de 1973), mais en général je ne suis pas trop regardant, je les apprécie en tant que tels, c'est-à-dire qu'ils peuvent être trafiqués plus ou moins subtilement, si le résultat est un bon album de rock & roll, je suis content.

Pour ma part je n’achète que rarement de disques semi officiels et des bootlegs Live mais j'ai un grand faible pour les Peel Sessions de John Peel et certaine BBC sessions la tu est certain d'avoir de la qualité puisque c'était souvent des live en Studio

Par contre j'ai un grand faible pour les rééditions Vinyles et-ou Cd's de démos de groupes que j'adore qui à la base étaient souvent que des enregistrements sorti qu'en K7 et plus rarement en Vinyle, une de mes préférée reste comme je l'avait dit sur un autre post le Spunk des Sex Pistols avec encore Glen Matlock à la basse

1: Seventeen 2: Satellite 3: Feelings (No Feelings) 4: Just Me (I wanna be me) 5: Submission 6: Nookie (Anarchy in the UK) 7: No future (God save the queen) 8: Problems 9: Lots of fun (pretty vacant) 10: Liar 11: Who was it (EMI) 12: New York (Looking for a kiss) BONUS CD TRACKS 13 Anarchy in the UK (July 1976 demo) 14: Pretty vacant (july 1976 demo) 15: No fun (oct 1976)

[Algernon]

Même pas Live at Leeds ? Ou le Fillmore de l’Allman Brothers ?

Ou Rock and Roll Animal (et Lou Reed Live) ?
Absolutly Live des Doors ?
Procol Harum Live with the Edmonton Symphony Orchestra...
Thin Lizzy : Live and dangerous

Un cran en-dessous (à peine) :
Before The Flood
Stupidity
Bijou en public
Live Rust

Sinon, je serais plutôt option 1, mais pas si simple de répondre.
Les "contre-exemples" sont nombreux.

[alcat01]

J'ai mis longtemps à les apprécier à leur juste valeur!
J'aime particulièrement les albums bruts de décoffrage, à condition que ce ne soit pas une bouillie sonore.
Je n'aime pas trop les disques où les musiciens font carrément un copié / collé de leurs enregistrements studio...
Quant à la question initiale, peu importe si c'est un enregistrement d'un seul concert ou pas, l'important, c'est le feeling et le ressenti qui s'en dégagent...

[lienard]

J'ai mis longtemps à les apprécier à leur juste valeur!
J'aime particulièrement les albums bruts de décoffrage, à condition que ce ne soit pas une bouillie sonore.
Je n'aime pas trop les disques où les musiciens font carrément un copier / collé de leurs enregistrements studio...
Quant à la question initiale, peu importe si c'est un enregistrement d'un seul concert ou pas, l'important, c'est le feeling et le ressenti qui s'en dégagent...

Je pense tout pareil ..

[Piranha]

J'ai mis longtemps à les apprécier à leur juste valeur!
J'aime particulièrement les albums bruts de décoffrage, à condition que ce ne soit pas une bouillie sonore.
Je n'aime pas trop les disques où les musiciens font carrément un copier / collé de leurs enregistrements studio...
Quant à la question initiale, peu importe si c'est un enregistrement d'un seul concert ou pas, l'important, c'est le feeling et le ressenti qui s'en dégagent...

Je pense tout pareil ..

Idem

[Jitoma]

Pour ma part je n’achète que rarement de disques semi officiels et des bootlegs Live mais j'ai un grand faible pour les Peel Sessions de John Peel et certaine BBC sessions la tu est certain d'avoir de la qualité puisque c'était souvent des live en Studio

Tout-à-fait d'accord avec toi concernant les prises BBC, qui par bonheur, fonctionnement oblige vis-à-vis du quota de diffusion d'enregistrements live en raison de la puissance du syndicat des musiciens britanniques, a permis d'avoir des albums entiers par deux ou trois générations d'excellents groupes. Et avec une qualité sonore exemplaire. Pour ma part, j'ai d'abord flashé, encore gamin, sur les sessions de Hendrix avec l'album Radio One, puis c'est venu en rafale ininterrompue pendant des années.

Le Spunk des Pistols est excellent, là aussi je suis d'accord. Même si leur album studio est imbattable, définitif, notamment par sa prod, toute la phase de démos en amont est passionnante. Jeme souviens qu'il existe à présent des coffrets très complets, je voudrais bien mettre la main sur le 76-77 Sessions un de ces jours.

[Monsieur-Hulot]

-"Les albums live, vous les aimez comment ?"
-"Enregistrés en public."

[Cooltrane]

Ce sujet devrait p-ê se trouver dans une section plus musicale du fofo, non??

Jitoma Je suis plutôt porté sur les publications dites archival (exemples les dernières sorties d'enregistrements de concerts de Can, en particulier le concert parisien de 1973), mais en général je ne suis pas trop regardant, je les apprécie en tant que tels, c'est-à-dire qu'ils peuvent être trafiqués plus ou moins subtilement, si le résultat est un bon album de rock & roll, je suis content.

Pour ma part je n’achète que rarement de disques semi officiels et des bootlegs Live mais j'ai un grand faible pour les Peel Sessions de John Peel et certaine BBC sessions la tu est certain d'avoir de la qualité puisque c'était souvent des live en Studio

J'ai un grand respect pour les live faits à partir des broadcasts radios ou TV, que ce soit m
la BBC (inclus le OGWT) et Beat Club/Rockpalast ou encore ce que le label Garden Of Delight ou Cuneiform nous ont sorti pendant 15/20 ans.

Donc les archives live, c'est un peu un de mes trucs préférés.

J'ai mis longtemps à les apprécier à leur juste valeur!
J'aime particulièrement les albums bruts de décoffrage, à condition que ce ne soit pas une bouillie sonore.
Je n'aime pas trop les disques où les musiciens font carrément un copier / collé de leurs enregistrements studio...
Quant à la question initiale, peu importe si c'est un enregistrement d'un seul concert ou pas, l'important, c'est le feeling et le ressenti qui s'en dégagent...

mmmmhhhh!!!!... le premier live du Grand Funk Railroad est too much, je trouve
Pas que leur second soit tellement mieux.

Par contre, le live du Prêtre Judas se fait souvent appeler Unleashed In The Studio, car il est tellement retouché et bidouillé que c'est presque un fake, même indigne pour un IA mal embouchée.

====================

Pour moi, un de mes albums live préféré, c'est le Seconds Out, car il reprend vraiment des versions sublimes de morceaux phares et pas des copies conformes à la version studio. Certes il y a du bidouillage, et les morceaux sont choisi sur deux tournées différentes (avec changement de 2è batteur), mais le tout est sublime... au point que j'ai tjs regretté que ce ne soit pas un triple live.


Le quadruple live Carnegie Hall du Chicago est aussi assemblé sur trois ou quatre soirée et c'est magnifique

[Punker paname]

Jitoma,Cooltrane et Piranha je suppose que vous êtes tous trois fans du Live de Massacre Killing Time enregistré au Théâtre Dunois à Paris en 1980, une claque que ce disque

Faut dire qu'il y avait du Level pour ce disque soit Fred Frith , Bill Laswell, et Fred Maher

Massacre Killing Time

[Danzik]

Globalement pas fan des "Lives" !

Un clin d'oeil à Pilgrim, en citant (bien sur) Uriah Heep et leur fameux double LP de "Uriah Heep Live" (Janvier 1973)

paru chez Bronze Records (Realesed UK, US and Canada). Peut être pas aussi prestigieux que le Made in Japan,

assez bien placé tout de même en qualité du contenu.

Plus quelques bricoles : Livin' Blues (1975) "Livin' Blues Live' 75", Grand Funk Raiload "Live" (1971), Queen, Sweet...

[Cooltrane]

Jitoma,Cooltrane et Piranha je suppose que vous êtes tous trois fans du Live de Massacre Killing Time enregistré au Théâtre Dunois à Paris en 1980, une claque que ce disque

Faut dire qu'il y avait du Level pour ce disque soit Fred Frith , Bill Laswell, et Fred Maher

Massacre Killing Time

ma chronique (datant de 2007) de l'album

At the very end of Aksak Maboul, Fred Frith (and his Henry Cow cohort Chris Cutler) will retain their Belgian connections and start the Honeymoon Killers, but in the meantime, the guitarist will start Massacre with the then-new bass wizard Bill Laswell and rather unknown drummer Maher for a one shot album recorded after on their short tour supporting their mentor. This Massacre project was a bit the result of a demand of Blegvad for a support group. Whether this was effectively a one-shot from the start or it turned out to be so for almost two decades remains a mystery to this writer, but the fact is that Massacre's only album, Killing Time was alone in the store's stocks for quite a while.

Ultra technical is the first word that comes to mind when listening to Massacre, along with dissonant, un-melodic, overly complex, self-centered and many more. Indeed these words do not sound that positive, but they must be also accompanied with a bunch of others such as stunning, groundbreaking, virtuoso, adventurous, bold etc.. Of course, Killing Time is not for beginners or even novices, but rather for confirmed progheads that know they will be able to digest more or less quickly. This almost completely instrumental (just a few vocalizing) guitar trio's album is full of fairly short tracks (except for As Is) outlining their tightness as a group, which may appear a little strange at first, but very few moments are improvised, the vast majority being written. Contrarily to what could be expected from an instrumental trio, there are no one-man solos and very few accompanied solos and when there are, they generally come from Cutler and remain short and avoid any kind of indulgence or complacency. Even at their most accessible (the title track for example), Massacre remains quite difficult for those not used to dissonance and constantly changing rhythms.

Although largely forgotten nowadays, Massacre's first album's historical importance might still not be that obvious, but can we imagine all these US techno-prog projects with Bozzio , Levin, Sheridan and whoever else indulged, without Killing Time's existence. I dare think not. Not that I would call this album all that essential, but quite worthy still.

[gabuzomeuzomeu]

Jitoma,Cooltrane et Piranha je suppose que vous êtes tous trois fans du Live de Massacre Killing Time enregistré au Théâtre Dunois à Paris en 1980, une claque que ce disque

Faut dire qu'il y avait du Level pour ce disque soit Fred Frith , Bill Laswell, et Fred Maher

Massacre Killing Time

ma chronique (datant de 2007) de l'album

At the very end of Aksak Maboul, Fred Frith (and his Henry Cow cohort Chris Cutler) will retain their Belgian connections and start the Honeymoon Killers, but in the meantime, the guitarist will start Massacre with the then-new bass wizard Bill Laswell and rather unknown drummer Maher for a one shot album recorded after on their short tour supporting their mentor. This Massacre project was a bit the result of a demand of Blegvad for a support group. Whether this was effectively a one-shot from the start or it turned out to be so for almost two decades remains a mystery to this writer, but the fact is that Massacre's only album, Killing Time was alone in the store's stocks for quite a while.

Ultra technical is the first word that comes to mind when listening to Massacre, along with dissonant, un-melodic, overly complex, self-centered and many more. Indeed these words do not sound that positive, but they must be also accompanied with a bunch of others such as stunning, groundbreaking, virtuoso, adventurous, bold etc.. Of course, Killing Time is not for beginners or even novices, but rather for confirmed progheads that know they will be able to digest more or less quickly. This almost completely instrumental (just a few vocalizing) guitar trio's album is full of fairly short tracks (except for As Is) outlining their tightness as a group, which may appear a little strange at first, but very few moments are improvised, the vast majority being written. Contrarily to what could be expected from an instrumental trio, there are no one-man solos and very few accompanied solos and when there are, they generally come from Cutler and remain short and avoid any kind of indulgence or complacency. Even at their most accessible (the title track for example), Massacre remains quite difficult for those not used to dissonance and constantly changing rhythms.

Although largely forgotten nowadays, Massacre's first album's historical importance might still not be that obvious, but can we imagine all these US techno-prog projects with Bozzio , Levin, Sheridan and whoever else indulged, without Killing Time's existence. I dare think not. Not that I would call this album all that essential, but quite worthy still.

Quand ce sont des olibrius qui passent chez Aksak Maboul o dans d'autres configurations de chez Crammed Disks, j'y retourne toujours joyeusement et les yeux fermés, jamais déçu par cette belgitude d'enfer ... qui avec The Residents et d'autres RIO et expérimentaux du même acabit . .. c'est dans ces branques qu'ont trouve la meilleure soupe musicale qui plaît au cinglé d'underground dans mon genre !