à l'écoute chez Alcat01 en ce moment

Pour y papoter, parler de ce que vous écoutez en ce moment, délirer, s'amuser...
Avatar du membre
alcat01
Membre VIP
Membre VIP
Messages : 9948
Enregistré le : mar. 30 juil. 2019 20:51

Re: à l'écoute chez Alcat01 en ce moment

Message par alcat01 » ven. 21 mars 2025 17:32

Image

2016 - If Walls Could Talk
Dans notre monde moderne, l'originalité musicale profonde est rare, et rares sont ceux qui s'accrochent à la tradition tout en créant une nouvelle musique originale. Justin Johnson en fait partie.
Sa technique est étudiée et ciblée, mais il fait preuve d'une ingéniosité inimitable qui n'a pratiquement jamais été atteinte auparavant.
La musique de Johnson fixe de nouvelles destinations; avec le style de guitare des vieux maîtres, les sons d'une guitare Blues gémissante, les sons parfaits provenant d'une rare mandoline fabriquée au début des années 1920, Justin emmène l'auditeur avec une touche qui lui est propre.
Sa musique est intemporelle, mais fraîche, avec des saveurs de Blues, de Folk, de Country et de Rock.
"If Walls Could Talk", sorti en 2016, est un album plein de fraicheur qu'il faut absolument écouter!...


Avatar du membre
alcat01
Membre VIP
Membre VIP
Messages : 9948
Enregistré le : mar. 30 juil. 2019 20:51

Re: à l'écoute chez Alcat01 en ce moment

Message par alcat01 » ven. 21 mars 2025 19:53

Image

2005 - The End Is Beautiful
Echolyn fait vraiment son propre truc et peut surprendre quand on ne s'y attend pas du tout. Il a de bonnes harmonies et l'utilisation occasionnelle d'une section de vents les rend assez spéciaux dans la musique progressive.
Le groupe s'améliore d'album en album et il possède un son unique qu'il est difficile de catégoriser.
"The End Is Beautiful", sorti en 2005, est une collection de chansons très excentriques qui cachent des couches de complexité.
Cet album est un véritable plaisir à écouter. Il y a tellement de bons moments. La musique est très groovy et carrément funky par endroits.
La musique est créative, amusante, énergique et complexe. Tous les éléments nécessaires à un excellent album.
"The End Is Beautiful" est vivement recommandé à tous les fans de Prog...


Avatar du membre
alcat01
Membre VIP
Membre VIP
Messages : 9948
Enregistré le : mar. 30 juil. 2019 20:51

Re: à l'écoute chez Alcat01 en ce moment

Message par alcat01 » sam. 22 mars 2025 09:52

Image

2008 - Freedom's Calling
Sur "Freedom's Calling", sorti en 2008, Blindstone joue un Hard Blues Rock parfois teinté de funk, et un type de musique Rock auquel un grand nombre d'autres groupes s'essaient auprès d'un public qui reste restreint.
Blindstone est un power trio classique célébrant une sorte de Hard Rock spatial. Les influences vont de Robin Trower, à Jimi Hendrix, en passant par Frank Marino ou les KIing's X.
Le guitariste Martin J. Andersen se montre un véritable maître de son instrument et il possède une voix passable, qui semble avoir été créée pour la musique de Blindstone.
La section rythmique fournit un travail précis, sans temps fort. Et c'est là que le bât blesse. On ne trouve que peu de points forts, c'est-à-dire de morceaux accrocheurs.
La production croustillante et transparente offre à l'auditeur onze titres d'un niveau constamment acceptable, mais sans plus.
Le travail de guitare d'Andersen sauve certaines chansons, et il n'est donc pas surprenant que "Had Enough", reprise d'un titre de Frank Marino, compte parmi les morceaux les plus convaincants du disque.
"Freedom's Calling" contient surtout des chansons de style relativement similaire, mais c'est lorsqu'on s'essaie au groove que cela devient intéressant. "Waste A Little Time On Me" constitue une telle exception réussie qui sauve l'album.
Avec le long morceau "Freedom's Calling (Slight Return)", le groupe place finalement la meilleure chanson à la fin d'un album qui, malgré quelques longueurs, compte parmi les meilleurs du genre et peut être chaudement recommandé aux fans de cette musique, malgré les points critiques mentionnés...


Avatar du membre
alcat01
Membre VIP
Membre VIP
Messages : 9948
Enregistré le : mar. 30 juil. 2019 20:51

Re: à l'écoute chez Alcat01 en ce moment

Message par alcat01 » sam. 22 mars 2025 11:01

Image

1997 - 3 Byrds Land in London
En 1977, Roger McGuinn, Chris Hillman et Gene Clark avaient tous trois de nouveaux albums à promouvoir et essayaient d'organiser des tournées de promotion en Europe.
Un promoteur astucieux a eu l'idée de les inscrire à une tournée au Royaume-Uni et, plus vite qu'on ne pourrait le dire, les trois anciens membres du groupe se sont retrouvés à l'affiche pour la première fois depuis des années, ce qui a donné lieu à une réunion de courte durée pour les trois hommes.
"3 Byrds Land in London" provient d'enregistrements de la BBC lors des deux soirées de la tournée à l'Hammersmith Odeon de Londres au printemps 1977.
Gene Clark n'est pas à l'honneur comme d'habitude puisqu'il n'interprète que quatre morceaux sur ce set, dont deux qu'il n'a jamais enregistrés ailleurs, mais il a une excellente voix et son groupe est en pleine forme, notamment sur "Hula Bula Man".
Chris Hillman livre une performance typiquement forte et polie sur ses huit chansons, allant de la Country solide au R&B pointu, et si ce n'est pas un frontman terriblement charismatique, il était un sacré bon chef d'orchestre, à en juger par cette preuve enregistrée.
Roger McGuinn et son groupe Thunderbyrd ont le set le plus long avec neuf chansons et ils jouent une solide sélection de morceaux anciens des Byrds, des moments forts de la carrière solo de McGuinn comme le rare et flamboyant "Shoot 'Em" et une reprise un peu étrange de "American Girl" de Tom Petty.
L'impression d'ensemble n'est pas folle, mais les trois anciens Byrds jouent chacun un excellent set...


Avatar du membre
alcat01
Membre VIP
Membre VIP
Messages : 9948
Enregistré le : mar. 30 juil. 2019 20:51

Re: à l'écoute chez Alcat01 en ce moment

Message par alcat01 » sam. 22 mars 2025 13:37

Image

2010 - Keepin On
Albert Castiglia est un véritable bluesman reconnu depuis 20 ans qui s'était fait connaître en tant que lead guitariste du légendaire Junior Wells.
Sa puissance en tant que guitariste ne fait aucun doute, comme le prouve son interprétation fulgurante de la première chanson de l'album, "Cadillac Assembly Line",écrite par Mack Rice, le compositeur du standard "Mustang Sally".
Castiglia démontre sa polyvalence avec ses propres compositions, dont le jazzy "Mojo 305", un instrumental avec un beau travail au B-3 de Bill Quinn; "Keep on Keepin On", un Blues Rock marécageux avec un texte d'actualité qui tire son chapeau à Creedence Clearwater Revival avec son rythme chooglin' et la voix enflammée de Castiglia; "Sweet Southern Angel", avec Toby Walker qui le soutient au dobro, et "Closing Time", une chanson triste de fin de soirée avec un travail de guitare inventif qui commence avec retenue et qui monte lentement en puissance. La voix désespérée de Castiglia est pleine de colère et de résignation.
Les critiques comparent souvent le chant de Castiglia à celui de Van Morrison, et il y avait peut-être un peu de Van dans son style vocal il y a quelques années, mais sur "Keepin On", il a son propre style.
Comme Robert Cray, Castiglia combine le Blues pur et dur avec des saveurs de Soul, de Rock et de Country pour un son...


Avatar du membre
alcat01
Membre VIP
Membre VIP
Messages : 9948
Enregistré le : mar. 30 juil. 2019 20:51

Re: à l'écoute chez Alcat01 en ce moment

Message par alcat01 » sam. 22 mars 2025 15:44

Image

1978 - A Single Man
Après une douzaine d'albums avec Bernie Taupin, "A Single Man", sorti en 1978, représente le premier album complet d'Elton John en dehors de leur partenariat d'une décennie. L'intention initiale de John était d'achever le travail sur un reste de l'ère Taupin qui avait été mis en veilleuse, intitulé Ego.
Cependant, il s'est retrouvé avec des mélodies intéressantes et a finalement fait équipe avec Gary Osborne, ancien membre de Vigrass & Osborne.
Le producteur Gus Dudgeon, qui avait déjà travaillé avec Elton lors de son premier album, Empty Sky en 1969, contribue à l'approche différente de cet album.
L'infusion de nouveaux associés musicaux a un effet notable sur des chansons telles que "Shine on Through" qu'Elton avait déjà travaillée pendant les sessions Soul de Thom Bell Philly qui ont produit le Hit "Mama Can't Buy You Love".
Parmi les autres titres marquants, citons le Gospel "Georgia", le long Blues Rock "It Ain't Gonna Be Easy" et l'ultra-campagtnard, voire léger, "Big Dipper".
N.B.: Le single "Part-Time Love" n'a eu qu'un impact nominal dans les Charts, malgré sa mélodie accrocheuse et dansante...


Avatar du membre
alcat01
Membre VIP
Membre VIP
Messages : 9948
Enregistré le : mar. 30 juil. 2019 20:51

Re: à l'écoute chez Alcat01 en ce moment

Message par alcat01 » sam. 22 mars 2025 17:52

Image

1972 - Pihkasilmä Kaarnakorva
"Pihkasilmä kaarnakorva", sorti en 1972, est le premier album solo du bassiste et compositeur Pekka Pohjola, qui jouait encore dans le groupe Wigwam à l'époque de cet album.
Au sein de ce groupe, Pohjola n'avait pas beaucoup de place en tant que compositeur, bien que les quelques chansons qu'il avait composées pour le groupe aient déjà montré qu'il avait des bonnes compétences dans ce domaine.
Avec "Pihkasilmä kaarnakorva", le style personnel de Pohjola continue de prendre forme, bien que l'influence de Frank Zappa soit très présente sur plusieurs morceaux.
La musique, entièrement instrumentale, enjouée et souvent assez complexe, semble très amicale et accessible.
Pohjola s'était forgé une réputation de bassiste pendant ses années Wigwam et il avait encore beaucoup à prouver en tant qu'instrumentiste à ce stade.
La basse joue un rôle très central sur l'album et, à certains moments, il s'en faut de peu pour qu'elle n'entrave pas les compositions.
Pohjola a déclaré plus tard qu'il aurait suffi de moins, mais qu'il n'avait pas 'osé' jouer plus simplement. La plupart du temps, cependant, son jeu de basse palpitant reste divertissant plutôt qu'ennuyeux et son long solo de basse dans le morceau de clôture, "Valittaja", d'une durée de presque dix minutes, fin et aérien, est très agréable à écouter dans toute sa musicalité.
Pohjola joue également la plupart des morceaux de piano, ainsi que quelques morceaux d'orgue. C'est aussi l'une des dernières fois que Pohjola jouera du violon qu'il avait étudié à l'Académie Sibelius. Le violon est surtout présent dans le solo de "Virtojen kiharat".
"Pihkasilmä kaarnakorva" est un album très intéressant à écouter!...


Avatar du membre
alcat01
Membre VIP
Membre VIP
Messages : 9948
Enregistré le : mar. 30 juil. 2019 20:51

Re: à l'écoute chez Alcat01 en ce moment

Message par alcat01 » sam. 22 mars 2025 19:43

Image

2017 - Drivin' It Down
Dans notre monde moderne, l'originalité musicale profonde est rare, et rares sont ceux qui s'accrochent à la tradition tout en créant une nouvelle musique originale.
Justin Johnson se distingue par sa musicalité et son sens artistique. Sa technique est étudiée et ciblée et il fait preuve d'une ingéniosité inimitable qui n'avait jamais été atteinte auparavant.
Sa musique est intemporelle, mais fraîche, avec des saveurs de Blues, de Folk, de Country et de Rock.
Son album "Drivin' It Down", sorti en 2017, en est un bon exemple.
Il faut absolument écouter ce musicien hors norme!...


Avatar du membre
alcat01
Membre VIP
Membre VIP
Messages : 9948
Enregistré le : mar. 30 juil. 2019 20:51

Re: à l'écoute chez Alcat01 en ce moment

Message par alcat01 » dim. 23 mars 2025 09:21

Image

2012 - Echolyn
En 2012,est sorti un nouvel album éponyme qui contient toutes les marques de fabrique et les approches que les fans peuvent espérer. C'est absolument merveilleux du début à la fin.
Echolyn n'a jamais subi de changement de line-up, et les cinq membres (Brett Kull, Raymond Weston, Christopher Buzby, Thomas Hyatt et Paul Ramsey) sont toujours là.
L'album regorge de belles mélodies, d'harmonies impressionnantes, de jams extrêmement complexes et d'une expertise dynamique impeccable. C'est aussi remarquable que tout ce qu'ils ont fait.
D'une durée de plus de seize minutes, "Islands" est un morceau d'ouverture monumental.
Echolyn est tellement impressionnant qu'il serait répétitif de discuter de chaque chanson en détail.
L'album se présente comme une entité unique, il est donc préférable de l'écouter en une seule fois. Néanmoins, s'il faut choisir des points forts, et "(Speaking In) Lampblack" est la meilleure chanson car son mélange de mélodies, d'émotions et de timbres apaisants est exceptionnel. De même, la façon dont "Headright" va crescendo est magistrale, et "When Sunday Spills" incorpore des cordes très élégantes.
"Echolyn" est tout aussi complexe, mélodique, dynamique et addictif que n'importe lequel des précédents albums.
Echolyn revient triomphalement avec cet album, et c'est un must pour tous les fans du genre...


En ligne
Avatar du membre
Cooltrane
Membre VIP
Membre VIP
Messages : 2950
Enregistré le : mer. 31 juil. 2019 14:18
Localisation : La Cambre

Re: à l'écoute chez Alcat01 en ce moment

Message par Cooltrane » dim. 23 mars 2025 09:54

alcat01 a écrit :
sam. 22 mars 2025 17:52
Image

1972 - Pihkasilmä Kaarnakorva
j'ai les 4 premiers en 2sur1 , mais je ne les sors quasi plus jamais. :gene3:

le morceau choisi m'a suffi comme rappel de cet album, pas eu envie d'approfondir plus

Avatar du membre
alcat01
Membre VIP
Membre VIP
Messages : 9948
Enregistré le : mar. 30 juil. 2019 20:51

Re: à l'écoute chez Alcat01 en ce moment

Message par alcat01 » dim. 23 mars 2025 11:31

Image

2010 - Rise Above
"Rise Above", sorti en 2010, est un album de Blindstone. Le point central de ce groupe est l'attaque phénoménale de la guitare et la voix bluesy de Martin J. Andersen, mais il est soutenu par un combo rythmique concentré, composé de Jesper Bunk, dont les grooves de basse s'accordent parfaitement avec le travail rythmique stellaire d'Andersen et le jeu de batterie tranchant et dépouillé d'Anders Hvidtfeldt.
Le son est massif et la production, parfaite.
Andersen et Joe Romagnola, le patron du label, ont fait un travail formidable en créant un son énorme et chaleureux, mais quand quelqu'un comme Ty Tabor, de Kings X, s'occupe du mastering du disque, il est difficile de se tromper. Plus que la production, c'est le fait que Blindstone a rassemblé une collection de morceaux fantastiques qui s'ajoutent à un album qui dégouline d'intensité Blues Rock authentique, tout en restant remarquablement frais et vibrant.
Dès la première note du titre d'ouverture, Rise Above contient une assurance et un solo parfait de Tabor qui plaira aux fans de Robin Trower, Frank Marino ou même Richie Kotzen, et bien que l'ambiance de l'album soit certainement plus actuelle, il y a plus qu'un soupçon d'Hendrix dans l'atmosphère générale du disque.
"Power Man" illustre parfaitement l'influence d'Hendrix avec un riff de "Crosstown Traffic" et des solos de guitare qui sont fulgurants à un moment donné et efficacement sous-estimés l'instant d'après.
La reprise "Climbing Up The Ladder" transforme un classique des Isley Brothers, légèrement funky, en un monstre percutant. Tout en restant fidèle à la structure de l'original, l'énorme guitare et le son de la basse décuplent l'intensité. Les deux autres reprises sont l'excellente chanson d'Hendrix "House Burning Down", qui bénéficie de l'excellent travail de l'un des meilleurs guitaristes danois, Poul Halberg, et une interprétation de près de neuf minutes de la chanson de Frank Marino et Mahogany Rush "He's Calling", qui est une piste bonus cachée.
Les titres originaux présentés ne sont pas en reste. "New Direction" et "Horizontal Activity" s'affichent avec une assurance bien méritée, tandis que "Sonic Motor King" et "Wiser" s'appuient une fois de plus sur de merveilleuses lignes de basse qui permettent à Andersen de déchirer des solos sans effort.
Le magnifique "Beyond The Purple Sky", avec son clin d'œil évident à Hendrix, clôt l'album proprement dit avec le solo de guitare le plus sobre et le plus varié du disque et, bien qu'il s'agisse d'un morceau plus "down beat", le mélange d'équilibre et de mélancolie est captivant. Puis, bien sûr, vient le coup de grâce de "He's Calling", qui termine l'album sur un groove intense.
"Rise Above" est un album glorieux, percutant et mémorable qui regorge de merveilleux musiciens et de chansons à couper le souffle que l'on a envie de réécouter encore et encore. Tout simplement formidable!


Avatar du membre
alcat01
Membre VIP
Membre VIP
Messages : 9948
Enregistré le : mar. 30 juil. 2019 20:51

Re: à l'écoute chez Alcat01 en ce moment

Message par alcat01 » dim. 23 mars 2025 14:27

Image

1986 - Guitars, Cadillacs, Etc., Etc.
"Guitars, Cadillacs, Etc., Etc." de Dwight Yoakam, sorti en 1986, a d'abord été un EP publié sur le label California Oak. Lorsque Reprise l'a signé, ils ont ajouté quatre titres supplémentaires pour en faire un album.
Yoakam, originaire du Kentucky, a redonné à la musique Country ses lettres de noblesse en faisant revivre le son classique de Bakersfield avec l'aide de son producteur et guitariste principal, Pete Anderson. C'est ainsi qu'est né le mouvement des 'nouveaux traditionalistes'. L'album démarre avec une reprise de "Honky Tonk Man" de Johnny Horton, une chanson désormais si étroitement associée à Yoakam que l'original a pratiquement été oublié.
Les propres chansons de Yoakam, telles que "Bury Me", un duo avec Maria McKee, et "South of Cincinnati", font référence à la fois aux côtés pastoraux et sombres de son État natal. "South of Cincinnati" est un hymne à ceux qui ont quitté le Kentucky pour l'Ohio à la recherche d'un emploi, et "Bury Me" célèbre la terre elle-même.
La chanson titre suit la ligne de Buck Owens jusqu'à ce qu'elle s'étende à Yoakam. Avec des violons et des chœurs, la poésie de la rue de Yoakam est à la fois poignante et profonde, intégrée dans un hymne de bar.
À cela s'ajoute "Miner's Prayer", un morceau acoustique alimenté par le dobro, la guitare flat-picked et le chant de Yoakam à propos de son grand-père et les générations qui, comme lui, ont vécu et sont mortes dans les mines du Kentucky. Dans le grain de la voix de Yoakam, il n'y a pas un soupçon d'ironie, seulement de l'empathie et de l'émotion brute.
Yoakam interprète également une version de "Ring of Fire" de June Carter, ce qui signifie que si on la joue et la réussit, on est immédiatement pris au sérieux par les vétérans.
L'album se termine par le classique de Harlan Howard "Heartaches by the Number".
Grâce à la steel guitare d'Ed Black, au violon de Brantley Kearns et à la guitare d'Anderson, l'accompagnement est plus fort et beaucoup plus nerveux que la version de Ray Price, mais Yoakam raconte une histoire totalement différente de celle de Price. Dans le cas de Price, la chanson était un plaidoyer alors que dans celui de Yoakam, il s'agit d'une déclaration de fait.
Un début étonnant, "Guitars, Cadillacs, Etc., Etc." a changé le visage de la musique Country à lui tout seul et reste un sacré disque de fête...


andy
Membre VIP
Membre VIP
Messages : 965
Enregistré le : jeu. 12 sept. 2019 17:15

Re: à l'écoute chez Alcat01 en ce moment

Message par andy » dim. 23 mars 2025 15:46

J ai en cd , pas écouté depuis des lustres , merci pour le rappel 😉

Avatar du membre
alcat01
Membre VIP
Membre VIP
Messages : 9948
Enregistré le : mar. 30 juil. 2019 20:51

Re: à l'écoute chez Alcat01 en ce moment

Message par alcat01 » dim. 23 mars 2025 15:47

Image

2012 - Living The Dream
Le style vocal musclé, le jeu de guitare incendiaire et l'écriture raffinée d"Albert Castiglia sont tous les signes d'un artiste qui travaille pour l'amour de la musique, un fait qu'il reconnaît avec ironie sur le titre de son album "Living The Dream" sorti en 2012.
Avec le Hammond B-3 de John Ginty qui soutient son travail de guitare rythmique sur la chanson titre, Castiglia chante "The road to riches is playing guitar, that's why I'm living inside my car" (la route de la richesse est de jouer de la guitare, c'est pourquoi je vis à l'intérieur de ma voiture) avant de poser un autre solo de guitare percutant.
"The Man" est un Mambo Blues qui proteste contre les dommages causés au pays par les banquiers, avec un texte à l'humour amer et une guitare solo hargneuse. Un rythme Bo Diddley modifié anime "Public Enemy #9", une autre histoire ironique de la vie de la rue, tandis que "I Want Her for Myself" est un Blues Country plus traditionnel avec une guitare acoustique entraînante et un travail d'harmonica cool de Sandy Mack. "Sometimes You Win" de Graham Wood Drout est un autre morceau acoustique, une méditation sombre portée uniquement par la guitare acoustique et le chant de Castiglia. Celui-ci montre ses prouesses à la guitare sur une version supersonique de "Freddie's Boogie" de Freddie King, avec une autre performance solide de John Ginty au B-3. Il défonce "Parchman Farm" de Mose Allison avec un assaut de guitare métallique et un chant ricanant et grondant, et donne à "Directly from My Heart to You" de Little Richard l'atmosphère familière d'une jam R&B du début de la Nouvelle-Orléans, toujours avec le travail habile de John Ginty, cette fois-ci au piano.


Avatar du membre
alcat01
Membre VIP
Membre VIP
Messages : 9948
Enregistré le : mar. 30 juil. 2019 20:51

Re: à l'écoute chez Alcat01 en ce moment

Message par alcat01 » dim. 23 mars 2025 17:48

Image

1965 - Here They Come
Il a fallu deux ans au label Columbia Records après avoir signé Paul Revere & the Raiders pour sortir son premier album, "Here They Come", en 1965.
Entre-temps, le groupe avait sorti une série de singles qui n'avaient connu qu'un succès régional dans le Nord-Ouest.
Le producteur Bob Johnston les avait emmenés en studio pour essayer de recréer leur dynamique spectacle en live devant un public invité, mais Columbia ne s'est pas occupé des résultats jusqu'à ce que la résidence prochaine du groupe dans l'émission Where the Action Is de la chaîne ABC-TV soit à l'origine de la sortie de cet album.
La première face de l'album montre les Raiders comme le groupe de club tapageur qu'ils étaient, grinçant des airs de danse R&B comme "You Can't Sit Down" et "Oo Poo Pah Doo". La deuxième face montre leur évolution vers un groupe plus Pop au milieu des années 60, bien que des chansons comme "Fever" conservent quelque chose de leur saveur R&B des débuts...


Avatar du membre
alcat01
Membre VIP
Membre VIP
Messages : 9948
Enregistré le : mar. 30 juil. 2019 20:51

Re: à l'écoute chez Alcat01 en ce moment

Message par alcat01 » dim. 23 mars 2025 19:29

Image

1974 - Harakka Bialoipokku
L'album "Harakka Bialoipokku" de Pekka Pohjola, sorti en 1974, est un véritable bijou, un joyau de musique instrumentale
A titre de comparaison, c'est un genre de rencontre entre Camel et Frank Zappa. Il y a quelque chose de la construction lente et majestueuse de Camel et de son mode unique de contrepoint, aux côtés de la marque de Jazz orchestré de Zappa, en particulier le genre de compositions élégantes que l'on trouve dans "Uncle Meat", "Hot Rats" et "The Grand Wazoo", avec une bonne réminiscence du travail des cuivres à la Ian Underwood en particulier.
L'élément Jazz est de la variété méticuleusement et mélodieusement arrangée. L'ensemble du projet est un peu plus agressif que Camel et peut-être un peu moins avant-gardiste que Zappa.
La maturité compositionnelle de l'ensemble est parfaite. Tout commence par un mouvement de piano solo et une progression d'accords lente et minimale qui prend progressivement de l'ampleur.
Sur les morceaux suivants, un groupe complet entre en scène, introduisant des thèmes simples mais élégants qui s'accumulent subtilement et continuent à se développer d'une manière qui me semble à parts égales classique et Jazz, du point de vue de la composition.
Bien que "Bialoipokku's War" fasse un usage intensif du phasing qui enferme fermement l'enregistrement dans les années 1970, la plupart des morceaux sont joués et enregistrés avec une simplicité et une énergie dynamique qui évitent certains des pires égocentrisme
de l'époque.
L'histoire de Bialoipokku la pie qui est exposée dans les notes de pochette est plus un conte pittoresque qu'une saga déchirante, mais comme les glorieux contes de Jansson, Moomin et autres, l'album de Pohjola offre une expérience nuancée et émouvante sous l'apparence de sa petite pie enjouée.
Hautement recommandé.


Répondre