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2000 - Cowboy Poems Free
Après une pause de cinq ans, Echolyn revient avec son mélange unique de Rock Progressif. Le précédent album du groupe, "As the World", avait établi Echolyn comme l'un des premiers groupes Américains de Rock Progressif grâce à des paroles intelligentes et à une grande musicalité.
Il en va de même pour "Cowboy Poems Free", sorti en 2000,mais l'approche est plus introspective et plus directe. Le groupe explore toujours des schémas rythmiques complexes et des harmonies à la Gentle Giant, mais la plupart des sélections suivent des structures de chansons traditionnelles.
"Texas Dust" est un morceau d'ouverture mémorable, mais le reste de l'enregistrement s'avère, finalement, plutôt banal.
Les fans inconditionnels y trouveront certainement de quoi se satisfaire, mais les amateurs occasionnels devraient mieux s'en tenir à "As the World".

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2008 - 26 letters - 12 notes
"26 Letters 12 Notes", sorti en 2008, est le premier nouvel album de Dave Mason depuis dix ans.
Produit à l'origine par Mason chez lui en Californie, il a été enregistré à Detroit et à Miami. Il s'agit d'un album de Rock et de Soul Britannique dans le style des années 70, qui revient à l'essentiel.
Il contient une coproduction moderne réalisée par un certain nombre de personnes, dont Mark et Brian Pastoria de Motor City. Il révèle Mason non seulement comme un auteur-compositeur solide, concentré et pertinent dans l'idiome du Rock, mais aussi comme un chanteur expressif d'une puissance et d'une profondeur étonnantes.
Son jeu de guitare continue à se développer et à s'enrichir. Il n'y a rien d'ostentatoire ou d'hyper-consciemment 'éblouissant' dans la présentation, Mason a toujours été humble, et il fait en sorte que son jeu et son chant soient fidèles à ses chansons.
Il y a quelques invités de marque sur le set, dont Willie Nelson qui joue de la guitare, et la percussionniste et chanteuse Sheila E. La grande surprise est la chanteuse de Soul / Gospel Beth Griffith, qui chante avec une grande puissance.
La production est chaleureuse, vivante et immédiate. Elle n'est pas agressive; elle se concentre plutôt sur la présentation de la musique comme vivante dynamiquement, bien qu'elle soit riche et profonde dans ses textures.
"26 Letters 12 Notes" occupe une place de choix dans le catalogue de Mason et il prouve que Mason ne se repose pas sur ses lauriers...

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1979 - Highway to Hell
Ce qui étonne d'emblée, en plus de la propreté du son, ce sont les choeurs, parfois un peu exagérément placés en avant. Mais dès l'entame du riff de "Highway To Hell", aucun doute n'est permis, AC/DC n'a pas changé.
Bon Scott est au sommet, il a énormément de charisme, et une réputation d'anti-Rock star qui force le respect.
Scott déménage sur "Highway To Hell", et il est complètement déchainé sur "Beating Around The Bush", le genre de morceau où AC/DC prouve qu'il n'a rien perdu de sa hargne.
L'album n'est pas aussi agressif que "Let There Be Rock", des morceaux comme "Girls Got Rythm", "Shot Down In Flames" sont du Rock tranquille, simple et efficace.
AC/DC innove sur quelques titres, un peu différents de ce qu'il a fait avant: "Touch Too Much", plutôt Heavy et dont les couplets montent progressivement en puissance jusqu'à l'explosion du refrain, est un Hit imparable et nettement moins rabâché que "Highway To Hell".
La seconde face n'a pas tout à fait l'intensité de la première, avec notamment "Get It Hot", un Boogie sympathique mais en-deça du reste, et "Love Hungry Man" qui fait également un peu retomber la tension. Heureusement, ces deux titres sont immédiatement rehaussés par "If You Want Blood (You Got It)" qui a tout d'un classique et le bluesy "Night Prowler". "Night Prowler" a des choeurs un peu limites là encore, et ce titre leur causera même quelques soucis juridiques plus tard.
"Highway To Hell" est la plus connue et elle est calibrée radio avec un solo ne dépassant pas les trente secondes.
Pour décrire AC/DC, on utilise le riff de "Highway To Hel" et la messe est dite.
"Highway To Hell" est un indispensable, le dernier avec Bon Scott, juste avant sa mort...

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2002 - Burn
Albert Castiglia est un chanteur, auteur-compositeur et guitariste de Blues Américain, originaire de New York.
Il a collaboré avec du beau monde dans le Blues, le plus connu étant Junior Wells.
Il combine le Blues hardcore avec des saveurs Soul, Rock et Country pour un son qui plait aussi bien aux rockers qu'aux puristes du Blues. Son style vocal a été comparé à celui de Van Morrison .
Castiglia avait rejoint la Miami Blues Authority en 1990 et il avait été nommé le 'meilleur guitariste de Blues de Miami' par le Miami New Times en 1997.
Découvert par Junior Wells en 1996, il a rejoint son groupe de tournée et il a travaillé comme lead guitariste de Wells jusqu'à la mort de ce dernier en 1998.
En 2002, Castiglia a rejoint David Shelley dans les Alligator Alley Allstars, un 'super groupe de Blues et de roots' à Alligator Alley.
Albert a ensuite rejoint la chanteuse de blues d'Atlanta Sandra Hall avant de se lancer en solo.
Son premier album, "Burn", sorti en 2002, est le fruit d'une collaboration avec un ami de longue date, Graham Wood Drout d'Iko-Iko.

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1975 - Captain Fantastic and the Brown Dirt Cowboy
Au sommet des Charts en 1975, Elton John et Bernie Taupin ont rappelé leur montée en puissance dans "Captain Fantastic and the Brown Dirt Cowboy", leur premier album explicitement conceptuel depuis "Tumbleweed Connection".
Ce n'est pas une coïncidence s'il s'agit de leur meilleur album depuis lors, chacun étant au sommet de sa puissance, Elton créant une Pop souple, élastique et polyvalente et Taupin des jeux de mots insondables, évocateurs, voire émouvants.
Bien qu'il soit entré dans les Charts à la première place, il n'a eu qu'un seul grand Hit avec "Someone Saved My Life Tonight", qui sonne bien, puisqu'il s'intègre parfaitement dans les thèmes musicaux et lyriques.
Et bien que l'habileté musicale déployée soit éblouissante, puisqu'elle oscille entre la Country et le Hard Rock au sein d'une même chanson, il s'agit certainement d'un album de croissance qui a besoin de temps pour révéler ses trésors.
"Captain Fantastic and the Brown Dirt Cowboy" reste, avant tout, un testament des forces du partenariat créatif d'Elton John et Bernie Taupin...

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1982 - White Sky
Après les albums de 1979 et 1980 de Peter Green qui étaient tour à tour bluesy et funky, "White Sky" de 1981 met l'accent sur le Rock.
C'est peut-être parce que toutes les chansons ont été écrites par son frère aîné, Mike Green, qui chante sur la chanson titre.
Le matériel de Mike ne convient pas tout à fait à Peter, qui semble mal à l'aise lorsqu'il chante "Born on the Wild Side". Le batteur Reg Isidore du Robin Trower Band poursuit sa collaboration avec Green.
Alors que les deux albums précédents avaient été produits par Peter Vernon-Kell, Green a produit celui-ci avec Geoff Robinson.
Pour le deuxième album consécutif, il se termine par un long instrumental rêveur.

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1968 - Sounds Of Goodbye
"Sounds of Goodbye" de the Gosdin Brothers, sorti en 1968, est un jalon Country Rock méconnu, qui doit autant au son des Byrds des années 1966-1967 qu'à la musique Country.
Ce n'est peut-être pas surprenant, étant donné que ces Gosdins ont beaucoup contribué au premier album solo de Gene Clark en 1967, et qu'ils ont parfois partagé l'affiche avec les premiers Byrds, puisqu'ils étaient gérés par le même management.
En vérité, cet album plaira aux fans des premiers Byrds autant qu'aux amateurs de Country pure.
Il y a fort à parier que tous ceux qui aiment les premiers travaux de Gene Clark apprécieront ce disque, car les mélodies, les voix et les harmonies y sont empreintes d'une mystique discrète, blessée et vulnérable. Le matériel, bien que parfois moyen, est aussi parfois exceptionnel, comme sur "Love at First Sight", qui se rapproche du son jangle Rock classique des Byrds de 1966; le mélancolique et gracieux "She's Gone", avec le genre de changements d'accords inattendus et convaincants que l'on attend de l'école de composition de Gene Clark ; et "The Victim", avec ses paroles piquantes sur l'amour brûlé, et une étrange touche d'écho psychédélique sur le refrain.
Les reprises sont éclectiques ("Catch the Wind", "Let It Be Me", "Bowling Green" des Everly Brothers) et ne sont pas aussi distinctives que les originales, mais il y a tout de même une excellente interprétation de "The First Time Ever I Saw Your Face" d'Ewan MacColl.
"Sounds of Goodbye" est une zgréble surprise!...

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2002 - Mei
La plus grande force d'Echolyn a toujours été sa capacité à créer une musique qui s'inscrit parfaitement dans le cadre du Rock Progressif tout en conservant une sensibilité "Pop" grand public.
Ces gars ont toujours eu la complexité et la virtuosité du Prog, mais leur musique est restée très accessible. Cette fois-ci, ils se sont vraiment surpassés.
Le groupe a construit un seul morceau qui remplit tout l'album, "Mei", sorti en 2002. Alors que de nombreux groupes tentant de créer une œuvre aussi épique se contentent d'enchaîner des morceaux plus courts pour en faire une grande composition, celle-ci ressemble davantage à plusieurs mouvements d'une même œuvre.
Il y a une grande variété d'ambiances, de modes et de textures, peignant une mosaïque spectaculaire.
Pourtant, l'album reste très accueillant et accessible. Il s'agit certainement du meilleur travail d'Echolyn et il sera probablement difficile à suivre.

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2014 - Future's Past
Au cours des six années qui se sont écoulées depuis "26 Letters 12 Notes", Dave Mason & Traffic Jam, son groupe de route, a effectué des tournées exhaustives, jouant un large éventail de morceaux issus de sa longue carrière ainsi que de nouvelles chansons.
"Future's Past", sorti en 2014, est un album studio qui représente leurs diverses interprétations de ce matériel et, tout comme le spectacle en live, il reflète les chansons qu'il a jouées depuis son passage avec Traffic à la fin des années 60.
La première lecture de "Dear Mr. Fantasy" révèle comment l'arrangement de la chanson a évolué dans son œuvre depuis cette époque; "World in Changes" est maintenant un faux morceau de Reggae; tandis que "As Sad and Deep as You", avec son intro flamenco nuevo, révèle que Mason a élargi ses horizons musicaux, et qu'il est toujours en excellente voix en tant que chanteur. La chanson "You Can All Join In" se situe à mi-chemin entre la Pop enjouée de l'ère post-Village Green des Kinks et l'influence R&B de Delaney & Bonnie. Mason rappelle également que son premier véritable amour était de jouer le Blues du Delta, comme l'atteste la lecture tapageuse de "Come on in My Kitchen" de Robert Johnson. Le dernier morceau, "That's Freedom", est la seule nouveauté. C'est un Rock sombre qui révèle que les talents de guitariste de Mason sont toujours aussi aiguisés.
"Future's Past" est intéressant, mais pas essentiel. C'est plus un album pour les fans...

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1979 - Mc Guinn, Clark & Hillman
Bien que Roger McGuinn, Gene Clark et Chris Hillman aient été les membres fondateurs des Byrds, lorsqu'ils se réunissent en trio à la fin des années 1970, ils semblent déterminés à créer un son qui ne rappellerait pas ce groupe.
Bien que leur musique soit encore du Pop Rock grand public avec des antécédents Folk, elle sonne comme du Rock de studio contemporain des années 70, au point d'inclure une chanson avec un arrangement disco, "Release Me Girl".
Plus important, le mélange vocal du trio, fortement augmenté par les voix de John Sambataro et Rhodes, Chalmers & Rhodes, ne rappelle pas les Byrds.
La raison principale en est la place secondaire que McGuinn, le leader virtuel des Byrds, occupe dans le nouveau groupe. Il n'a composé que deux morceaux, contre trois pour Hillman et quatre pour Clark et ce sont ses seuls lead vocaux. Pour le reste, son ténor de roseau passe à l'arrière-plan, Clark et Hillman étant la plupart du temps les chanteurs principaux.
Mais si le groupe ne sonne pas comme les Byrds, il sonne souvent comme les Eagles, le groupe qui avait hérité des Byrds dans les années 70.
Ironiquement, et peut-être délibérément, compte tenu des machinations de la maison de disques, le single tiré de l'album, "Don't You Write Her Off" de McGuinn, s'est hissé dans le Top 40, emportant l'album avec lui.
Si le trio a un son attrayant, il manque cependant quelque peu de substance. L'écriture des chansons est agréable mais légère, des chansons romantiques qui sont loin d'atteindre la qualité du matériel des Eagles ou de Crosby, Stills & Nash.

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2006 - A Stone's Throw
Avec "A Stone's Throw", sorti en 2006, Albert Castiglia livre un album de Blues très puissant, avec un goût et un son très personnels. Il possède un excellent jeu de guitare, de bonnes parties de slide et son chant énergique est à la hauteur.
Le piano et la section rythmique sont excellents.
Il s'agit d'un Blues principalement électrique, mais les deux meilleurs morceaux semblent bien être les deux titres acoustiques "Ghosts of Mississippi" et "Hoodoo man Blues", qu'Albert a certainement joués à plusieurs reprises lors de ses tournées avec Junior Wells.
Des titres originaux se mélangent avec des reprises comme "Walking Blues" de Robert Johnson ou "Party Till The Cows Come Home" d'Elvin Bishop.
Parmi les meilleurs moments on peut aussi citer les énergiques "Big Joe", "Hurricane Blues", "Speed On" et les plus bluesy "Yout Wants To Know" "Hoodoo Man Blues" et 'Crying The Blues".
L'orchestration assez fourni permet d'entendre de l'harmonica, de l'orgue, sur une rythmique précise où les solos de guitare se déroulent sans esbroufe.
Rien de surprenant, mais l'ensemble s'écoute facilement.
Il n'y a aucun morceau faible et les amateurs de Blues électrique ne regretteront pas d'avoir ajouté ce CD à leur collection.
Castiglia a toutes les qualités pour devenir rapidement l'un des meilleurs guitaristes de Blues car il a un style très personnel, une bonne maîtrise du timbre, une excellente façon de construire ses solos et une très belle voix.
Dans l'ensemble, "A Stone's Throw" est un excellent album à recommander à tous les amateurs de Blues électrique!

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1975 - Rock of the Westies
Moins de quatre mois après la sortie de "Captain Fantastic and the Brown Dirt Cowboy", Elton John réapparaît avec un nouveau groupe et un son légèrement modifié.
Cependant, le départ du bassiste Dee Murray et du batteur Nigel Olsson marque le début d'une décélération de son succès.
Le groupe remanié s'est enrichi de James Newton Howard aux claviers, de Kenny Passarelli à la basse, du batteur Roger Pope et du guitariste Caleb Quaye, qui avaient déjà joué avec John lors de son premier album. Elton a conservé le guitariste Davey Johnstone et le percussionniste Ray Cooper de la formation la plus récente.
Musicalement, "Rock of the Westies", sorti en 1975, maintient l'équilibre entre des morceaux plus durs et des ballades efficaces. En fait, l'un des points forts est le large éventail de morceaux forts. L'énergique "Street Kids" et l'agressif Rock gringo de "Grown Some Funk of Your Own", qui s'apparente à ZZ Top, contrastent avec la poignante ballade "I Feel Like a Bullet (In the Gun of Robert Ford)" ou la sombre histoire d'addiction de "Feed Me". Le morceau au tempo rapide, "Island Girl", possède un groove distinct et dansant qui se situe quelque part entre une ambiance légèrement jamaïcaine et le disco.
Les morceaux "Hard Luck Story", basé sur le Boogie, et "Billy Bones and the White Bird", propulsé par le rythme de Bo Diddley, sont peut-être plus soulful dans le sens traditionnel du terme.
"Rock of the Westies" reste un album solide et digne d'intérêt, qui a également préparé le terrain pour son successeur, Blue Moves.

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1983 - Kolors
"Kolors", un album de Peter Green sorti en 1983, n'est pas un mauvais disque et Peter semble plus à l'aise avec les morceaux de son frère aîné Mike Green que sur "White Sky" trois ans plus tôt.
Dave Mattacks de Fairport Convention et Reg Isidore de Robin Trower se partagent la batterie. Peter joue avec plus de passion que depuis longtemps.
"Big Bad Feeling" met en valeur une superbe slide guitare et cela rappelle les jours de gloire de Peter avec Fleetwood Mac. "Bandit", qui s'inscrit dans une longue lignée d'instrumentaux rêveurs de Green, fait appel à la flûte de Pan.
Après avoir exploré "Indian Lover" sur "White Sky", Mike propose "Black Woman" et ce n'est pas "Black Magic Woman".
L'efficacité de l'album est amoindrie par un long et inutile "Funky Jam" pour clore le disque, comme s'ils étaient à court de matériel.