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1970 - Alone Together
Le premier album solo de Dave Mason est l'un des nombreux enregistrements issus de l'axe Leon Russell / Delaney & Bonnie en 1970.
"Alone Together" contient un excellent lot de chansons mélodiquement agréables, construites sur un lit de guitares acoustiques grinçantes avec des accents et des bons leads de guitare électrique.
La voix de Mason est embellie par les harmonies de Rita Coolidge, Claudia Lennear et Delaney & Bonnie. Outre le bien connu "Only You Know and I Know", qui fut également un Hit numéro 20 pour Delaney & Bonnie, les points forts comprennent le Gospel rebondissant "Waitin' on You" et la chanson "Just a Song", agrémentée d'un banjo. "Look at You Look at Me" et le merveilleux "Shouldn't Have Took More Than You Gave" accompagné dune excellente guitare wha-wha, rappellent l'ancien groupe de Mason, Traffic, dont le batteur, Jim Capaldi, fait partie de l'équipe de stars réunie sur ce disque.
"Alone Together" représente certainement l'apogée de Dave Mason car tout s'accorde parfaitement.

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Soho Session (1998)
Enregistré le 5 Avril 1998 au Ronnie Scott's Jazz Club,à Soho, Londres, le double album "Soho Sessio"du Splinter Group, sorti la même année, comprend de nouvelles versions de diverses chansons des albums précédents du groupe, ainsi que certaines des chansons du Fleetwood Mac de Peter Green et quelques de morceaux de Robert Johnson, .
Cependant, même si l'on se réjouit du retour de Green en tant qu'interprète régulier, il n'est plus l'homme qu'il était autrefois, et il est remarquable que les solos de guitare ne soient pas définis car on ne peut jamais savoir qui joue, car son collègue Nigel Watson a un ton et un style parfaitement maîtrisés.
A bien des égards, le segment le plus satisfaisant est celui des six morceaux de Robert Johnson, qui arrivent sans bagage ni attente de la part de Green, et qui satisfont vraiment, tandis que l'ajout des Street Angels, un groupe de Gospel, au chant, renforce le son, qui a déjà beaucoup de colonne vertébrale.
"The Supernatural", l'un des instrumentaux les plus incisifs de Green, semble avoir perdu de son mordant, mais c'est aussi le cas de tous les anciens morceaux. "Green Manalishi" était lourd comme du plomb lorsqu'il est apparu pour la première fois, et maintenant il est en apesanteur, tandis que les subtilités d'"Albatross" ont disparu, et que "Black Magic Woman" semble étrangement sans forme.
Cependant, cela ne veut pas dire que c'est un mauvais album, loin de là. Il est peut-être dommage que Green doive faire face à sa propre histoirecar Il y a des moments où il brille, mais ils sont malheureusement assez rares. Il a vécu le Blues, mais sa capacité à le transformer en musique a pratiquement disparu.
"Soho Session" montre un groupe de Blues Britannique avec du goût, de la technique et des moments transcendants occasionnels, ce qui n'est pas si mal!...

[andy]

oui j ai ete content de son come back , j ai pu enfin le voire live , c etait au trabendo , c était pas mal mais loin de sa grande époque

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1995 - Messenger Of The Blues
Le Blindside Blues Band a sorti, en 1995, un album de pur Blues Rock d'une efficacité redoutable, "Messenger Of The Blues".
Dès le premier titre, énergique "Let the Blues do the Healing" le ton est donné, le guitariste Michael Onesko déroule ses solos avec un feeling et une technique surprenante. Le son est gras, dense, la rythmique puissante, et que ce soit dans les compositions à mi-tempo "Trues Blues" ou en Blues lents "I'm Trying" qui s'étire sur plus de 13 minutes, le guitariste tisse son oeuvre pour offrir à l'auditeur des envolées de toute beauté!
"Messenger Of The Blues" est un superbe album d'une durée de plus de 58 minutes pour 10 titres originaux. Les amateurs de Blues Rock aux guitares mordantes ne seront pas déçus...

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2008 - Worry No More
Le guitariste Texan, Gary Clark Jr. a été comparé à des icônes de la guitare comme Jimi Hendrix et Stevie Ray Vaughan. Son jeu est un mélange puissant et inspiré des racines du Blues avec la Soul, et lorsqu'il est à son meilleur, il ne ressemble à rien d'autre qu'à un hybride naturel du passé et de l'avenir du Blues.
Originaire d'Austin, Clark a commencé à jouer de la guitare à 12 ans et il a passé son adolescence à jouer tous les concerts qu'il pouvait obtenir dans la région d'Austin. Il a fini par rencontrer Clifford Antone, promoteur et propriétaire d'Antone's, le premier club de Blues de la ville, qui a commencé à faire jouer Clark dans sa salle.
Excellent sur scène, Clark est rapidement devenu l'un des musiciens les plus brillants de la scène Blues et Rock d'Austin.
Il a sorti l'album "Worry No More" en 2008. Clark est loin d'être un simple guitariste car Il peut également chanter, écrire et faire des arrangements.
Avec son jeu de guitare virtuose, sa voix marquante et son rayonnement charismatique, il ne passe pas inaperçu!
"Worry No More" est un agréable album de Blues percutant!

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1976 - Slipin' Away
L'album "Slipin' Away" de Chris Hillman, paru en 1976, comporte quelques titres remarquables, mais les concessions à une musique 'Middle of the road' à saveur country étaient déjà en place. L'attrait pour l'acceptation commerciale est fort et parfaitement compréhensible. On ne peut pas gagner sa vie si on ne vend pas de concerts, et on ne vend pas de concerts si on ne vend pas de disques...
Ce disque est malheureusement tout à fait de son temps... un album de Country Rock de la fin des années 70, en pente glissante du Country Rock vers le Soft Rock avec des accents Country.
On peut se réjouir du fait que Hillman soit un si bon écrivain qu'il rende même les chansons 'Middle of the road" tout à fait agréables, mais la vraie joie vient des morceaux où il fait simplement ce qu'il veut car c'est là qu'il crée la magie...

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1973 - Good Time Charlie
L'album "Good Time Charlie" de Charlie McCoy est sorti en 1973.
La musique est toujours principalement composée de Country, et la reprise de "Something" des Beatles est une petite merveille.
Il ne faut pas oublier que McCoy a été membre de deux groupes légendaires à Nashville: Area Code 615 et Barefoot Jerry dans lesquels il excellait.
N.B.: "Good Time Charlie" a atteint la première place des Charts Billboard Country avec ce disque...

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1997 - Philip Sayce Group
Philip Sayce est un guitariste, chanteur, auteur-compositeur, interprète et producteur Américain et Canadien né au Pays de Galles.
L'amour de ses parents pour la musique a inspiré sa passion pour la guitare, et il a également joué du piano et du trombone pendant plus de dix ans. Il avait quinze ans lorsqu'il a joué dans son premier groupe.
Le style de Sayce est influencé par Jimi Hendrix et Stevie Ray Vaughan. Ses autres influences musicales sont B.B. King, Albert King, Albert Collins, Buddy Guy et Robert Cray. Sayce a rejoint le groupe de Jeff Healey en 1997 et il a fait une tournée mondiale pendant trois ans et demi, jouant en Amérique du Nord, en Europe, au Royaume-Uni, au Brésil, en Finlande et en Scandinavie. Une performance commercialisée au Festival de jazz de Montreux en Suisse est un instantané de la première tournée européenne de Philip avec Healey et son groupe.
"Philip Sayce Group", sorti en 1997, est un antastique album qui séduit par sa crudité, sa dureté et son incroyable intensité. La publication contient neuf pistes studio et une piste live du début de la carrière en 1996 de l'adolescent prodige de la guitare qui, à 16 ans, est rapidement devenu une figure incontournable de la scène des clubs de Blues de Toronto.
Ce disque furieux est sans compromis et fortement influencé par les idoles musicales de Sayce.

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1971 - Dave Mason & Cass Elliot
"Dave Mason & Cass Elliot", sorti en 1971, est un album solo de Dave Mason qui est devenu l'un de ses meilleurs lorsqu'il a été associé à Cass Elliot.
L'implication de Mama Cass Elliot est pourtant quelque peu limitée. Bien qu'elle fournisse d'excellentes voix de choeur, elle a tendance à se perdre un peu dans la pile d'harmonies. Néanmoins, c'est, malgré tout, un grand moment pour elle aussi.
L'album, cependant, est propulsé par les talents de compositeur de Mason, et des titres comme "On and On", "Walk to the Point" et plusieurs autres en témoignent. Son jeu de guitare est l'un des meilleurs qu'il ait enregistré, en particulier l'épique "Glittering Facade", où il superpose guitares acoustiques et électriques avec un effet scintillant. "Here We Go Again" d'Elliot met en évidence ses capacités de chanteuse principale, et Paul Harris fournit d'excellents arrangements de claviers et de cordes, donnant un aperçu de l'excellent travail qui allait suivre sur Manassas de Stephen Stills.
Dans l'ensemble, il s'agit d'un album très sous-estimé, mais en fin de compte, c'est aussi l'un des meilleurs des années 70.