Qu'écoutez-vous en ce moment ? (pas de pochette seule SVP)

[whereisbrian]

Godspeed You! Black Emperor, NO​ ​TITLE AS OF 13 FEBRUARY 2024 28​,​340 DEAD, 2024

Première écoute de l'année, son et climat se rapprochant, je trouve, de leurs premiers albums.

Ils repassent dans mon coin mais au final je les trouve chiants en live.

Y jouent tellement fort que tu les entends dans les oreilles encore longtemps après la fin du concert: rapport qualité prix imbattable.

[Stagger Lee]

Godspeed You! Black Emperor, NO​ ​TITLE AS OF 13 FEBRUARY 2024 28​,​340 DEAD, 2024

Première écoute de l'année, son et climat se rapprochant, je trouve, de leurs premiers albums.

Ils repassent dans mon coin mais au final je les trouve chiants en live.

Y jouent tellement fort que tu les entends dans les oreilles encore longtemps après la fin du concert: rapport qualité prix imbattable.

Pas tant que ça. C’est pas Sunn O))) non plus hein, pas besoin de bouchons en tout cas.

[nunu]

Le dernier album des punks de X. Après la tournée de l'album ils raccrochent définitivement.

[Piranha]

Un peu de Synth Pop ? Mais attention classe cette pop synthétique de 1985
Détestée par beaucoup, on peut aussi y trouver de jolies choses comme ce deuxième album des allemands de Propoganda, "A secret Wish" sorti sur ZTT (Frankie Goes To Hollywood, The Art Of Noise...)

On connait le hit "P. Machinery", peut-être aussi "Duel" mais il y a également d'autres morceaux aux ambiances plus posées, plus travaillées.


Groupe formé par Andreas Thein et surtout Ralf Dörper. Ce dernier est aussi un des fondateurs du groupe industriel Die Krüpps, collaborateur de Nitzer Ebb, Richard H. Kirk de Cabaret Voltaire.

Sur " A Secret Wish" on voit même les participations bien cachées de Andrew Richards (The Strawbs), David Sylvian, Ian Moseley (Marillion), Steve Howe, Trevor Horn...

[nunu]

Je viens de me refaire le VI, la je recommence par le début avec le premier volume des American Recordings

[whereisbrian]

Jerry Cantrell, I Want Blood, 2024

Pochette draculesque (sluuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuurp),
et raccord avec le titre de l'album.

Très bon album (dans le style).

[Pachy]

R-31693499-1725893911-2801.jpg (147.15 Kio) Vu 620 fois

Karfagen nous vient d'Ukraine , sa musique développe des thèmes qui
invite au rêve, un espace presque totalement instrumental assez proche de
Vangelis , Mike Oldfield ou Anthony Phillips , un rock progressif très
mélodique avec une grande richesse au niveau des arrangements ou les
claviers sont en vedette...

[Punker paname]

Nunu Le dernier album des punks de X. Après la tournée de l'album ils raccrochent définitivement.

Ha Me.....de tu veux dire qu'ils arrêtent définitivement il faut dire qu'il ont une discographie plus que conséquente et surtout sans fautes

Reste que connaissant le groupe et surtout tous les excellents Side Projects en parralléles à X auxquels ils ont participé, je les voit encore nous sortir un paquet de bons disques en Solo comme avec d'autres musiciens

[vox populi]

Difficile de ne pas passer pour un con quand on s’aventure sur les terres de Prince ou MJ pour proposer un funk blanc. Difficile aussi d’espérer produire un disque qui dure au milieu des années 80, cette période où la variété a explosé tous les scores du kitsch. Contre toute attente, ce disque réussit pourtant ces deux exploits. J’avoue, j’ai longtemps gardé de George Michael l’image d’un gonze avec des lunettes d’aviateur, jouant de la gratte les jambes en V, en remuant le bassin, perfecto ouvert sur un torse imberbe. Pas vraiment le genre de délire qui me donne envie d’écouter sa musique.

Je pense que George Michael avait bien conscience de cette image et qu’il a souffert du fait que sa musique soit vue comme superficielle ou sans vraie substance artistique. Il a d’ailleurs appelé un de ses albums Listen Without Prejudice, ce que j’ai essayé de faire. Et, honnêtement, il faut bien admettre qu’il savait vraiment faire groover sa voix. Pas étonnant, au final, que des monstres sacrés de la soul et de la funk comme Aretha Franklin aient accepté de chanter avec lui.

Au-delà des deux énormes tubes de l’album (Faith et I Want Your Sex), qui ont permis au disque de se vendre à 25 millions d’exemplaires (quand même), on entend pas mal de trucs intéressants sur les 50 minutes du projet. Du funk blanc qui exploite plutôt bien les sons typiques de ces années-là. Une chanson comme Hard Day groove bien, avec une basse hyper présente dans le mix. Je pense aussi à Look at Your Hands ou Monkey, deux morceaux qui réussissent à faire groover une boîte à rythmes, ce qui, avouons-le, n’est pas donné à tout le monde.

D’autres chansons plus pop, comme Hand to Mouth, montrent qu’il savait aussi composer des morceaux pop efficaces, avec des mélodies qui restent en tête. Bon, tout n’est pas réussi sur ce disque, loin de là. Les ballades, en particulier, sont chiantes comme la pluie (One More Try ou l’insupportable Kissing a Fool), mais, soyons honnêtes, on peut reprocher la même chose à 90 % des slows de Prince ou de Michael Jackson. Ce style de musique supporte mal les ralentissements de tempo et devient vite insipide.

Mais dans l’ensemble, ce disque est une bonne surprise si vous aimez l’univers funk des années 80.

Dans la version remasterisée, on trouve pas mal de remixes et de versions instrumentales vraiment intéressantes, car elles révèlent clairement les ponts qui existent entre cette musique et l’univers d’artistes comme Grandmaster Flash, qui avaient inventé le son du hip-hop à la fin des années 70. Ce son a ensuite été repris et digéré par des artistes comme Prince, Michael Jackson ou George Michael pour créer leur propre univers. En écoutant ces titres, on comprend les connexions qui existaient déjà à l'époque entre le hip-hop et la pop mainstream. Et on se rend compte que le succès du hip-hop ne date pas des années 90, mais que ce style avait déjà sérieusement imprégné le son mainstream au milieu des années 80, préparant ainsi le terrain pour la consécration du genre une décennie plus tard.

[Douglas]

Je trouvions dans un coin du disque dur
ces mots écrits lors de la nouvelle
Alors je repense à ce gars que j'écoutions alors
en attendant une "complète" qui n'arrive toujours pas...

***

Ça passe à la radio
Sacré nom d’une pipe !
Il l’a cassée, le frérot
Au cœur de la nuit
Ça raï, ça raï !
Aux cœurs des médinas

Rachid t’es parti,
Cette nuit,
Taha quitté la piste !
Pour moi et mes amis
Même si le cœur est triste
On danse la Rhorhomanie !



Imaginez mes amis
Que ce fut plus tôt,
Et que ce soit Johnny
Qui perdit son chapeau
Je vous envoyais sans détour
« Mon pays c’est l’amour » !

Voici quelques pistes,
Olé olé, made in médina et zoom
Que chante encore l’artiste
Même si le cœur a fait Boum
Et que continuent de pleurer
Les vents de méditerranée



(à l'arrière au saxo un gars qu'on connaît bien)

[whereisbrian]

Je trouvions dans un coin du disque dur
ces mots écrits lors de la nouvelle
Alors je repense à ce gars que j'écoutions alors
en attendant une "complète" qui n'arrive toujours pas...

***

Ça passe à la radio
Sacré nom d’une pipe !
Il l’a cassée, le frérot
Au cœur de la nuit
Ça raï, ça raï !
Aux cœurs des médinas

Rachid t’es parti,
Cette nuit,
Taha quitté la piste !
Pour moi et mes amis
Même si le cœur est triste
On danse la Rhorhomanie !



Imaginez mes amis
Que ce fut plus tôt,
Et que ce soit Johnny
Qui perdit son chapeau
Je vous envoyais sans détour
« Mon pays c’est l’amour » !

Voici quelques pistes,
Olé olé, made in médina et zoom
Que chante encore l’artiste
Même si le cœur a fait Boum
Et que continuent de pleurer
Les vents de méditerranée



(à l'arrière au saxo un gars qu'on connaît bien)

Merci

[CCR]

Si tous les Français et les Arabes étaient aussi sympas que Rachid Taha, la France ne serait pas devenu limite ce pays de merde vers lequel elle semble parfois être en train de virer.

[Punker paname]

Ce matin

Le dixième Cd' de nos vénérables vétérans de la French New Wave Of Heavy Metal de ADX Ultimatum sorti en 2014 sur Verycords je ne remercierait jamais assez mes potes Hardos des années 80's sans lesquels je ne me serait peut être pas remis aux groupes de Hard Rock fRançais comme ADX ou Vulcain, vu que vers 83-85 je ne jurait quasiment que par le Punk HXC New Yorkais et biens sur l'Alternative Rock de Seattle



Le quatrième Cd' de nos petits Aussie's de Airbourne Boneshaker sorti en 2019 sur Spinefarm Records, avec ces p’tits gars de Warrnambool -Australie pas de prise de têtes, les lampes des Marshall sont portées au rouge, les Potards de volume poussé à 11, et on Heab Bangue comme des guedins dés le premier morceau du discx Et tant pis pour certaines et certains puristes qui les qualifient de Clones d'ACDC ou de Rose Tatoo non mais

[Titis]

R-31693499-1725893911-2801.jpg
Karfagen nous vient d'Ukraine , sa musique développe des thèmes qui
invite au rêve, un espace presque totalement instrumental assez proche de
Vangelis , Mike Oldfield ou Anthony Phillips , un rock progressif très
mélodique avec une grande richesse au niveau des arrangements ou les
claviers sont en vedette...

Je connais pas le groupe mais j'aime bien la pochette , je vais écouter

[Pachy]

R-14326802-1572289731-4029.jpg (113.54 Kio) Vu 483 fois

Chouette un Live, et de Mystery en prime. Un Live, en premier lieu, c’est le privilège de le voir. Pour ceux (comme moi d’ailleurs) qui n’ont pas eu la chance d’être là il reste l’audio. Un Live c’est toujours un moment unique d’échange et de communion entre un public et des musiciens qui s’offrent sans retenue mais aussi sans filets et sans artifices.
Malheureusement pas vu la dernière fois, j'espère voir ce groupe un jour où l'autre...

[Titis]

The Hollies
Butterfly 1967
Les mélodistes britanniques en version psyché , un de leurs albums qui a le mieux vieilli selon moi , ce sera le dernier avec Graham Nash

[nunu]

Le plus grand rockeur français

[Douglas]

Le plus grand rockeur français

Je crois bien que t'as raison, mais j'ajouterais à ses côtés le folkeux François Hadji-Lazaro, auquel je pense très souvent...

Derrière Le Mur


Derrière Le Mur
Il y a des arbres
Aux branches qui volent en chantant
On se voit beaux dans les étoiles
Qui brillent d′un rouge éblouissant

Derrière Le Mur
Il y a une âme
Pure et limpide comme un torrent
Il y a des renoncules
Qui racontent des fables aux enfants

Derrière Le Mur
Quelle aventure
Chaque soleil est différent
On sent les corps de velours
Que s'collent à vous lassivement

Derrière Le Mur
Il n′y a pas de jour
Ni de nuit, il n'y a pas de temps
On compte en signes étranges
Qui changent parfois au grès du vent

Derrière Le Mur
Les gens se touchent
Avec des sourires d'enfants
Et le soir on parle à la fraîche
En tas de dialectes savants

Derrière Le Mur
Tu n'iras point
Ce qui t′attends, c′est le néant
Et tes rêves si beaux soient-ils
S'effaceront au fil des ans

Derrière Le Mur
Ton autre vie
Celle qui allait te rendre grand
Ne sera qu′un mirage en plus
Tu n'es au fond qu′un être vivant

[vox populi]

Le 9 avril 1969, quelques mois avant que l'homme ne marche sur la lune, Dylan lui marche sur la tête en publiant un album country à mille lieues des œuvres qui ont fait sa fortune et sa réputation. Sur Nashville Skyline on ne retrouve rien, mais absolument rien de ce qui fait la personnalité de l’artiste Bob Dylan. Les chansons sont à la fois courtes (le disque ne dure que 27 minutes) et très simples, loin, très loin, des envolées surréalistes de la trilogie électrique.
La voix de Dylan est, elle aussi, complètement méconnaissable. Le chanteur au timbre éraillé fait place au crooner susurrant des mélodies suaves dans lesquelles on ne retrouve aucune trace des ruptures mélodiques qui ont fait son succès jusqu’alors.

Évidemment, l’objet divise les fans et aujourd’hui encore beaucoup considèrent ce disque comme un sympathique ovni dans une discographie aux exigences artistiques autrement plus affirmées. Mais si la transformation est radicale, elle n’est pas sans sens. En 1968 Dylan est fatigué de son statut d’icône dans une Amérique qui se cherche perpétuellement des héros. Malgré son déménagement à Woodstock, les fans le harcèlent. Ils fouillent ses poubelles, et iront même jusqu’à organiser un festival sur son paillasson pour le pousser à sortir de sa retraite scénique. Dylan n’est pas dégoûté de la musique mais il est écœuré par la déification dont il est l’objet. À cette période de sa vie, il en arrive à souhaiter que Bob Dylan n’ait jamais existé. Alors, c’est exactement ce qu’il va faire. Enregistrer un disque dans lequel Bob Dylan n’existe pas ! La déconstruction du mythe est en marche et elle atteindra son apogée sur l’album suivant, le fameux Self Portrait.

Mais contrairement à Self Portrait, Nashville Skyline est l’album d’un artiste sincèrement amoureux de la musique qu’il est en train de jouer. À partir de 1966 et de son retrait de la scène rock, Bob Dylan va très vite se rapprocher de Johnny Cash et de nombreux artistes de la scène country. Il trouve avec eux un nouvel équilibre dans sa vie familiale et son hygiène de vie va également grandement s’améliorer. Il décroche de la dope et arrête même de fumer. Musicalement il revient à plus de simplicité au contact de ces artistes qui, pour la plupart, pourraient être son père.

Lorsque le moment est venu d’enregistrer un nouvel album, il va naturellement trouver son inspiration dans cette scène musicale. Les sessions démarrent au mois de février 1969 et se déroulent selon Dylan de façon très décontractée, lui et les musiciens étant visiblement sur la même longueur d'onde. Après quelques jours de travail, durant lesquels plusieurs titres sont mis en boite, son ami Johnny Cash débarque en studio pour enregistrer une série de duo avec le Zim. Les séances vont finalement s’étaler sur trois jours entiers, mais un seul morceau figurera sur l’album, il s’agit d’une reprise de la chanson the Girl Of The North Country. Les autres morceaux issus de ces sessions ont depuis été publiés sur le volume 15 des bootlegs series.

Les autres compositions figurant sur l’album restent largement au dessus de la moyenne. I Threw It All Away, Country Pie, Tonight I'll Be Staying Here With You, sont d’excellents morceaux écrits par un musicien qui aime sincèrement le style dans lequel il évolue. Néanmoins, c’est le titre Lay Lady Lay qui servira de locomotive au disque. Cette chanson a été initialement enregistrée pour figurer sur la BO de Macadam Cowboy. Malheureusement, Dylan rend sa copie trop tard, et la chanson ne sera pas retenue par les producteurs. Dylan hésite alors à l’inclure sur la version finale de l’album. C’est finalement son entourage qui va le convaincre de la sortir en single. Le Zim ne croit pas vraiment au potentiel de la chanson, mais décide, pour une fois, de faire confiance à quelqu’un d’autre que lui-même. On connaît la suite : le single fait un véritable carton et entraîne tout l’album dans son tourbillon. Nashville Skyline grimpe jusqu’à la troisième place des charts aux États-Unis et décroche la première place en Angleterre. Pour ce qui concerne la déconstruction du mythe, on repassera.

Malgré ce succès populaire, la critique réserve un accueil mitigé à ce disque. Le changement vocal questionne particulièrement la presse. Lorsqu’on l’interroge à ce sujet, Dylan botte en touche en expliquant cette métamorphose par le simple fait qu’il ait arrêté de fumer. Personne n’y croit vraiment et cela d’autant plus que les proches du Zim confient que Dylan avait un timbre vocal assez proche de celui qu’on retrouve sur l’album Nashville Skyline lorsqu’il jouait dans les clubs de Minneapolis et de Saint-Paul durant l’hiver 1960, soit quelques mois avant sa venue à New York.

Nashville Skyline pose donc la question de la voix naturelle de Dylan. Pour ses fans et l’ensemble des critiques, le timbre nasillard du Zim semblait tellement naturel qu’il ne pouvait être qu’inné. Avec ce disque Dylan prouve qu’il n’en est rien et qu’il s’agit avant tout d’une technique vocale inspirée par ses idoles au premier rang desquels on retrouve Woodie Guthrie et Elvis Presley.

40 ans après sa parution, Nashville Skyline reste donc un anti portrait fascinant réalisé par un artiste qui aura passé des années à construire une légende et un personnage qu’il va finir par détester. Sur cet album ce n’est pas le poète surréaliste Bob Dylan qui chante, mais l’homme Robert Allen Zimmerman qui a fait ses classes dans les bars enfumés de Minneapolis et qui un matin de janvier 1961 a été sacrifié pour que puisse vivre la légende Bob Dylan. Plus qu’un retour aux sources Nashville Skyline est la réappropriation par un homme de sa propre identité.

Il va continuer sur la même lancée pour son album suivant le bien nommé Self Portrait. Qui sera particulièrement mal accueilli par la critique. Avec l’échec de Self Portrait, Robert Allen Zimmerman a peut-être définitivement cessé d’exister pour laisser la place à Bob Dylan, le chanteur à la voix éraillée qui reprendra le micro sur l’album New Morning (un titre d’album très évocateur) publié en octobre 1970, soit moins de six mois après Self Portrait.

[Phil]

LP
Obligatoire aujourd'hui. En dépit des circonstances, il faut que je me mette de la musique surtout que c'est le 39ème anniversaire de la disparition du grand Phil Lynott. J'espère que l'année prochaine, il y aura de plus grandes festivités du côté de Dublin que celles qui sont en cours en ce moment.